Enseignement au Maroc : Léchec de la réforme confirmé
Les réformateurs de lenseignement au Maroc nont jamais eu les moyens de leur politique. Résultat : lécole, le collège, le lycée et luniversité continuent à souffrir de problèmes structurels. La commission spéciale de léducation et de la formation (Cosef) na pas pu sortir lenseignement national des éternels problèmes dont il a toujours pâti.
La nième réforme pilotée par cet organe auquel S.M Mohammed VI avait confié en octobre 1999 la mission de suivi de la mise en uvre, dévaluation des résultats et denrichissement de « la charte nationale déducation et de formation », napporte pas aujourdhui les résultats escomptés.
Pour preuve, ce constat qui vient dêtre établi par lactuel ministre de lEducation nationale, de lenseignement supérieur, de la formation des cadres et de la recherche scientifique.
Lors de la discussion du budget de son département par la commission des affaires sociales au sein du parlement, Ahmed Akhchichine a révélé que le taux de scolarisation des enfants dans le primaire ne dépasse pas 60%. Pourtant, lobjectif tracé par la Cosef était darriver à un taux de scolarisation de 100%, en 2004 !
Autres chiffres alarmants, près de 400.000 élèves ont quitté lécole au cours de lannée scolaire 2005-2006. En outre, durant la même année, plus de 240.000 lycéens et collégiens ont mis prématurément fin à leurs études.
Du reste, les mêmes complaintes reviennent dans lénumération des problèmes structurels de lenseignement : surcharge des classes de cours (une moyenne de 41 élèves par classe dans plus de 24.000 classes dans les niveaux primaire et secondaire).
Lopération de départs volontaires, plus connu sous le surnom de « DVD », na fait quaggraver la situation. Selon A. Akhchichine, 2900 enseignants manquent dans les cycles primaire et secondaire. Le sous-effectif touche également les universités marocaines. Lesquelles ont besoin de 2000 enseignants au titre de 2006-2207. Plus grave encore, le déficit financier de lenseignement supérieur sélève cette année, selon le ministre, à 568 millions de dirhams.
(Suite)
Les réformateurs de lenseignement au Maroc nont jamais eu les moyens de leur politique. Résultat : lécole, le collège, le lycée et luniversité continuent à souffrir de problèmes structurels. La commission spéciale de léducation et de la formation (Cosef) na pas pu sortir lenseignement national des éternels problèmes dont il a toujours pâti.
La nième réforme pilotée par cet organe auquel S.M Mohammed VI avait confié en octobre 1999 la mission de suivi de la mise en uvre, dévaluation des résultats et denrichissement de « la charte nationale déducation et de formation », napporte pas aujourdhui les résultats escomptés.
Pour preuve, ce constat qui vient dêtre établi par lactuel ministre de lEducation nationale, de lenseignement supérieur, de la formation des cadres et de la recherche scientifique.
Lors de la discussion du budget de son département par la commission des affaires sociales au sein du parlement, Ahmed Akhchichine a révélé que le taux de scolarisation des enfants dans le primaire ne dépasse pas 60%. Pourtant, lobjectif tracé par la Cosef était darriver à un taux de scolarisation de 100%, en 2004 !
Autres chiffres alarmants, près de 400.000 élèves ont quitté lécole au cours de lannée scolaire 2005-2006. En outre, durant la même année, plus de 240.000 lycéens et collégiens ont mis prématurément fin à leurs études.
Du reste, les mêmes complaintes reviennent dans lénumération des problèmes structurels de lenseignement : surcharge des classes de cours (une moyenne de 41 élèves par classe dans plus de 24.000 classes dans les niveaux primaire et secondaire).
Lopération de départs volontaires, plus connu sous le surnom de « DVD », na fait quaggraver la situation. Selon A. Akhchichine, 2900 enseignants manquent dans les cycles primaire et secondaire. Le sous-effectif touche également les universités marocaines. Lesquelles ont besoin de 2000 enseignants au titre de 2006-2207. Plus grave encore, le déficit financier de lenseignement supérieur sélève cette année, selon le ministre, à 568 millions de dirhams.
(Suite)