Le salon international de l’aéronautique et de l’espace s’ouvre ce lundi au Bourget près de Paris. Un rendez-vous incontournable où les enjeux de Défense sont devenus centraux et éclipsent presque le traditionnel match Airbus-Boeing.
Dans les allées du Bourget, un focus particulier a ainsi été porté sur les drones. La guerre en Ukraine montre chaque jour l’extrême bouleversement que constitue l’usage de ces munitions télé opérées à prix léger, notamment des drones à fibre optique, qui essaiment partout sur le front. La dernière opération d’envergure menée par les Ukrainiens fin mai, baptisée «toile d’araignée», qui ont réussi à projeter une attaque ciblée de drones sur des aéroports militaires russes, détruisant au passage de nombreux avions militaires de Moscou, continue de stimuler toute l’industrie.
Un million de drones en Ukraine en 2024...
«Nous sommes dans une remise en question fondamentale qui ne s’était pas produite depuis la 2e Guerre mondiale. Dans ce secteur, l’innovation est portée par le monde civil. Nous développons du matériel plus petit, moins coûteux et valorisé par de l’intelligence artificielle par exemple», confie un industriel français. Il faut dire que les chiffres parlent d’eux-mêmes : les forces armées ukrainiennes auraient utilisé 1 million de drones en 2024 et produiraient environ 200 000 drones par mois cette année. Plus loin du front, mais acteur majeur du secteur, la Chine aurait commandé un million de drones d’attaque pour 2026.
Avec l’intégration de solution d’IA dans ces petites machines, les industriels du secteur rivalisent d’innovation pour augmenter la force de frappe des drones, leur autonomie et leur agilité au combat. Les caméras embarquées sont de meilleures définitions, les logiciels embarqués permettent aux drones de mieux «traiter» leur cible, y compris sous brouillage GPS ou radar.
Dans les allées du Bourget, un focus particulier a ainsi été porté sur les drones. La guerre en Ukraine montre chaque jour l’extrême bouleversement que constitue l’usage de ces munitions télé opérées à prix léger, notamment des drones à fibre optique, qui essaiment partout sur le front. La dernière opération d’envergure menée par les Ukrainiens fin mai, baptisée «toile d’araignée», qui ont réussi à projeter une attaque ciblée de drones sur des aéroports militaires russes, détruisant au passage de nombreux avions militaires de Moscou, continue de stimuler toute l’industrie.
Un million de drones en Ukraine en 2024...
«Nous sommes dans une remise en question fondamentale qui ne s’était pas produite depuis la 2e Guerre mondiale. Dans ce secteur, l’innovation est portée par le monde civil. Nous développons du matériel plus petit, moins coûteux et valorisé par de l’intelligence artificielle par exemple», confie un industriel français. Il faut dire que les chiffres parlent d’eux-mêmes : les forces armées ukrainiennes auraient utilisé 1 million de drones en 2024 et produiraient environ 200 000 drones par mois cette année. Plus loin du front, mais acteur majeur du secteur, la Chine aurait commandé un million de drones d’attaque pour 2026.
Avec l’intégration de solution d’IA dans ces petites machines, les industriels du secteur rivalisent d’innovation pour augmenter la force de frappe des drones, leur autonomie et leur agilité au combat. Les caméras embarquées sont de meilleures définitions, les logiciels embarqués permettent aux drones de mieux «traiter» leur cible, y compris sous brouillage GPS ou radar.