Le Maroc supplante l'Afrique du Sud en misant son va-tout sur le secteur
Une croissance ininterrompue avec une moyenne de 10% par an
il a fallu un peu moins de 10 ans au Maroc pour grimper sur le podium des pays constructeurs de voitures. Actuellement, le secteur automobile marocain occupe la première place en Afrique, devançant l’Afrique du Sud.
Le Maroc a produit, en 2018, 402.000 véhicules répartis entre les usines de la Somaca, à Casablanca, et de Tanger, toutes deux appartenant au constructeur Renault. Les chiffres connaissent une tendance haussière depuis 2012, date du lancement de l’usine Renault à Tanger.
A l’époque, la production n’avait pas dépassé les 50.000 unités, mais elle avait auguré les prémices d’une véritable industrie automobile.
En parallèle, le chiffre d’affaires à l’export du secteur automobile connaît lui aussi une course vers la croissance. L'export a été multiplié par trois en moins de six ans pour atteindre en 2018 les 65,5 milliards de DH, un chiffre porté à 70 milliards en corrigeant les exportations auparavant affectées à d’autres secteurs. D’ici 2022, il est prévu de dépasser la barre des 100 milliards, avec probablement le double à l'horizon 2025.
Le secteur automobile continue sur sa lancée avec une croissance ininterrompue, la production connaît une tendance moyenne de plus de 10% par an. Pour l’instant, seul Renault participe à la production à travers ses usines de Casablanca, Somaca, et de Tanger. Cette année, il est prévu que PSA se joigne au club avec, à moyen terme, l’entrée en lice de BYD
La montée rapide du chiffre d’affaires est due aux exports de véhicules en croissance sans interruption. Des chiffres auxquels se joindront, dès cette année, les performances de PSA qui apporteront une capacité supplémentaire de 200.000 véhicules, ainsi que la future installation de BYD dont le retour sur la scène a été annoncé dernièrement.
Cette effervescence est également due à la mise en place de filières de sous-traitance de divers fabricants automobiles travaillant en Europe dont l’un des plus en vue est le constructeur Ford. Ce dernier a annoncé l’année dernière son intention d’augmenter le volume de ses achats en installant une centrale au Maroc afin d'assurer le suivi des équipementiers travaillant pour son compte.
C’est le cas aussi d’autres équipementiers de rang 1 qui ont choisi d'installer au Maroc une partie de leur fabrication comme Valeo, qui a même signé la mise en place d’un écosystème avec l’Etat. Le groupe pourra, de la sorte, fournir les chaînes de Renault et de PSA, ainsi que celles de divers constructeurs en Europe du Sud.
Le même schéma avait été mis en place par d’autres équipementiers de taille moindre qui pouvaient compter sur l’augmentation du volume de production qu’offre cette perspective et sur ses effets sur la compétitivité, importante dans un secteur en permanente recherche de réduction des coûts.
https://www.leconomiste.com/article/1041079-automobile-une-industrie-qui-bat-les-records-en-afrique
Une croissance ininterrompue avec une moyenne de 10% par an
il a fallu un peu moins de 10 ans au Maroc pour grimper sur le podium des pays constructeurs de voitures. Actuellement, le secteur automobile marocain occupe la première place en Afrique, devançant l’Afrique du Sud.
Le Maroc a produit, en 2018, 402.000 véhicules répartis entre les usines de la Somaca, à Casablanca, et de Tanger, toutes deux appartenant au constructeur Renault. Les chiffres connaissent une tendance haussière depuis 2012, date du lancement de l’usine Renault à Tanger.
A l’époque, la production n’avait pas dépassé les 50.000 unités, mais elle avait auguré les prémices d’une véritable industrie automobile.
En parallèle, le chiffre d’affaires à l’export du secteur automobile connaît lui aussi une course vers la croissance. L'export a été multiplié par trois en moins de six ans pour atteindre en 2018 les 65,5 milliards de DH, un chiffre porté à 70 milliards en corrigeant les exportations auparavant affectées à d’autres secteurs. D’ici 2022, il est prévu de dépasser la barre des 100 milliards, avec probablement le double à l'horizon 2025.
Le secteur automobile continue sur sa lancée avec une croissance ininterrompue, la production connaît une tendance moyenne de plus de 10% par an. Pour l’instant, seul Renault participe à la production à travers ses usines de Casablanca, Somaca, et de Tanger. Cette année, il est prévu que PSA se joigne au club avec, à moyen terme, l’entrée en lice de BYD
La montée rapide du chiffre d’affaires est due aux exports de véhicules en croissance sans interruption. Des chiffres auxquels se joindront, dès cette année, les performances de PSA qui apporteront une capacité supplémentaire de 200.000 véhicules, ainsi que la future installation de BYD dont le retour sur la scène a été annoncé dernièrement.
Cette effervescence est également due à la mise en place de filières de sous-traitance de divers fabricants automobiles travaillant en Europe dont l’un des plus en vue est le constructeur Ford. Ce dernier a annoncé l’année dernière son intention d’augmenter le volume de ses achats en installant une centrale au Maroc afin d'assurer le suivi des équipementiers travaillant pour son compte.
C’est le cas aussi d’autres équipementiers de rang 1 qui ont choisi d'installer au Maroc une partie de leur fabrication comme Valeo, qui a même signé la mise en place d’un écosystème avec l’Etat. Le groupe pourra, de la sorte, fournir les chaînes de Renault et de PSA, ainsi que celles de divers constructeurs en Europe du Sud.
Le même schéma avait été mis en place par d’autres équipementiers de taille moindre qui pouvaient compter sur l’augmentation du volume de production qu’offre cette perspective et sur ses effets sur la compétitivité, importante dans un secteur en permanente recherche de réduction des coûts.
https://www.leconomiste.com/article/1041079-automobile-une-industrie-qui-bat-les-records-en-afrique