Le chef de l'Etat a répondu lundi aux questions de France 2 et TF1 depuis la Nouvelle-Calédonie, où il entame une tournée d'une semaine dans le Pacifique.
Emmanuel Macron s'est connecté depuis Nouméa pour répondre aux questions de France 2 et TF1, lors d'un entretien enregistré et diffusé dans le journal de 13 heures des deux chaînes, lundi 24 juillet. Le président de la République a démarré en Nouvelle-Calédonie une tournée d'une semaine dans le Pacifique. Pour sa première interview depuis les émeutes consécutives à la mort du jeune Nahel et le remaniement, il n'a pas fait d'annonces mais a insisté sur le retour à l'ordre après les violences urbaines et a évoqué la rentrée scolaire et les futures baisses d'impôts.
Le président note qu'elle "a essayé" d'élargir la majorité présidentielle. Il estime toutefois qu'il n'y a "pas de majorité de rechange, mais des majorités d'échange". Autrement dit : il n'y a selon lui "pas de majorité alternative" au camp présidentiel, tandis que "le gouvernement a su trouver des majorités pour faire voter" ses textes. Quant à la perspective d'un accord avec certains partis, le président l'a semble-t-il enterrée : "Je ne crois pas aux coalitions formelles, ce qui s'est passé ces derniers mois l'a montré."
Interrogé sur les propos du directeur de la police nationale au sujet du placement en détention provisoire d'un policier à Marseille, Emmanuel Macron n'a pas souhaité commenter cette affaire. "C'est une décision qui a été prise par un magistrat, donc je ne me prononcerai pas sur celle-ci", a-t-il balayé. "Je comprends l'émotion qu'il y a chez nos policiers, il faut l'entendre, cette émotion", a-t-il enchaîné, tout en assurant que "nul en République n'est au-dessus de la loi". "Je ne voudrais pas qu'on se trompe de débat", a-t-il également complété, mettant en regard "les 900 blessés" parmi les forces de l'ordre et les "28 enquêtes" lancées par l'IGPN et l'IGGN.
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Emmanuel Macron s'est connecté depuis Nouméa pour répondre aux questions de France 2 et TF1, lors d'un entretien enregistré et diffusé dans le journal de 13 heures des deux chaînes, lundi 24 juillet. Le président de la République a démarré en Nouvelle-Calédonie une tournée d'une semaine dans le Pacifique. Pour sa première interview depuis les émeutes consécutives à la mort du jeune Nahel et le remaniement, il n'a pas fait d'annonces mais a insisté sur le retour à l'ordre après les violences urbaines et a évoqué la rentrée scolaire et les futures baisses d'impôts.
Un soutien (timide) à Elisabeth Borne
Quatre jours après le remaniement ministériel, Emmanuel Macron a justifié en quelques mots le maintien d'Elisabeth Borne à Matignon : "C'est le choix de la confiance, de la continuité et de l'efficacité". Le président a tiré un bilan plutôt positif des 100 jours, période qu'il avait lui-même décrétée pour "apaiser le pays" après le parcours chaotique de la réforme des retraites. "Il y a eu parfois des jours avec et des jours sans, mais le gouvernement a avancé, ce qui justifie ce choix de confiance de la Première ministre", a-t-il déclaré.Le président note qu'elle "a essayé" d'élargir la majorité présidentielle. Il estime toutefois qu'il n'y a "pas de majorité de rechange, mais des majorités d'échange". Autrement dit : il n'y a selon lui "pas de majorité alternative" au camp présidentiel, tandis que "le gouvernement a su trouver des majorités pour faire voter" ses textes. Quant à la perspective d'un accord avec certains partis, le président l'a semble-t-il enterrée : "Je ne crois pas aux coalitions formelles, ce qui s'est passé ces derniers mois l'a montré."
Un accent mis sur l'ordre après les émeutes
Un mois à peine après les émeutes déclenchées par la mort du jeune Nahel à Nanterre lors d'un contrôle policier, Emmanuel Macron a de nouveau salué le déploiement des forces de l'ordre, qui a permis "en quatre jours de mettre fin à ces émeutes, sans prendre de mesures restrictives des libertés de chacune et chacun". Contrairement, a-t-il comparé, aux trois semaines de violences urbaines qui s'étaient déroulées en 2005 avec un déclenchement de l'état d'urgence. "La leçon que j'en tire, c'est l'ordre, l'ordre, l'ordre", a martelé le chef de l'Etat.Interrogé sur les propos du directeur de la police nationale au sujet du placement en détention provisoire d'un policier à Marseille, Emmanuel Macron n'a pas souhaité commenter cette affaire. "C'est une décision qui a été prise par un magistrat, donc je ne me prononcerai pas sur celle-ci", a-t-il balayé. "Je comprends l'émotion qu'il y a chez nos policiers, il faut l'entendre, cette émotion", a-t-il enchaîné, tout en assurant que "nul en République n'est au-dessus de la loi". "Je ne voudrais pas qu'on se trompe de débat", a-t-il également complété, mettant en regard "les 900 blessés" parmi les forces de l'ordre et les "28 enquêtes" lancées par l'IGPN et l'IGGN.
Le chantier de "l'autorité parentale" lancé à la fin de l'été.................

Autorité parentale, rentrée scolaire, impôts... Ce qu'il faut retenir de l'interview d'Emmanuel Macron au journal de 13 heures
Le chef de l'Etat a répondu lundi aux questions de France 2 et TF1 depuis la Nouvelle-Calédonie, où il entame une tournée d'une semaine dans le Pacifique.