Autorité parentale, rentrée scolaire, impôts... Ce qu'il faut retenir de l'interview d'Emmanuel Macron

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اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
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Le chef de l'Etat a répondu lundi aux questions de France 2 et TF1 depuis la Nouvelle-Calédonie, où il entame une tournée d'une semaine dans le Pacifique.

Emmanuel Macron s'est connecté depuis Nouméa pour répondre aux questions de France 2 et TF1, lors d'un entretien enregistré et diffusé dans le journal de 13 heures des deux chaînes, lundi 24 juillet. Le président de la République a démarré en Nouvelle-Calédonie une tournée d'une semaine dans le Pacifique. Pour sa première interview depuis les émeutes consécutives à la mort du jeune Nahel et le remaniement, il n'a pas fait d'annonces mais a insisté sur le retour à l'ordre après les violences urbaines et a évoqué la rentrée scolaire et les futures baisses d'impôts.

Un soutien (timide) à Elisabeth Borne​

Quatre jours après le remaniement ministériel, Emmanuel Macron a justifié en quelques mots le maintien d'Elisabeth Borne à Matignon : "C'est le choix de la confiance, de la continuité et de l'efficacité". Le président a tiré un bilan plutôt positif des 100 jours, période qu'il avait lui-même décrétée pour "apaiser le pays" après le parcours chaotique de la réforme des retraites. "Il y a eu parfois des jours avec et des jours sans, mais le gouvernement a avancé, ce qui justifie ce choix de confiance de la Première ministre", a-t-il déclaré.

Le président note qu'elle "a essayé" d'élargir la majorité présidentielle. Il estime toutefois qu'il n'y a "pas de majorité de rechange, mais des majorités d'échange". Autrement dit : il n'y a selon lui "pas de majorité alternative" au camp présidentiel, tandis que "le gouvernement a su trouver des majorités pour faire voter" ses textes. Quant à la perspective d'un accord avec certains partis, le président l'a semble-t-il enterrée : "Je ne crois pas aux coalitions formelles, ce qui s'est passé ces derniers mois l'a montré."

Un accent mis sur l'ordre après les émeutes​

Un mois à peine après les émeutes déclenchées par la mort du jeune Nahel à Nanterre lors d'un contrôle policier, Emmanuel Macron a de nouveau salué le déploiement des forces de l'ordre, qui a permis "en quatre jours de mettre fin à ces émeutes, sans prendre de mesures restrictives des libertés de chacune et chacun". Contrairement, a-t-il comparé, aux trois semaines de violences urbaines qui s'étaient déroulées en 2005 avec un déclenchement de l'état d'urgence. "La leçon que j'en tire, c'est l'ordre, l'ordre, l'ordre", a martelé le chef de l'Etat.

Interrogé sur les propos du directeur de la police nationale au sujet du placement en détention provisoire d'un policier à Marseille, Emmanuel Macron n'a pas souhaité commenter cette affaire. "C'est une décision qui a été prise par un magistrat, donc je ne me prononcerai pas sur celle-ci", a-t-il balayé. "Je comprends l'émotion qu'il y a chez nos policiers, il faut l'entendre, cette émotion", a-t-il enchaîné, tout en assurant que "nul en République n'est au-dessus de la loi". "Je ne voudrais pas qu'on se trompe de débat", a-t-il également complété, mettant en regard "les 900 blessés" parmi les forces de l'ordre et les "28 enquêtes" lancées par l'IGPN et l'IGGN.

Le chantier de "l'autorité parentale" lancé à la fin de l'été.................​


 
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