La société nationale des Autoroutes du Maroc (ADM) n’a toujours pas de visibilité sur la conclusion d’un nouveau contrat-programme, et ce, malgré la réunion tenue en mars 2019 avec Abdelkader Amara, ministre de tutelle, devant statuer sur les nouveaux objectifs liés à l’élargissement du réseau autoroutier national. En gestation depuis 2016, année au terme de laquelle le précédent contrat-programme était échu, le nouveau contrat-programme devrait introduire plusieurs nouveautés, notamment en matière de financement des investissements. Parmi elles, l’option des partenariats public-privé (PPP) et l’ouverture du capital aux institutionnels et aux capitaux privés.
Pas de concession sur les réseaux profitables
Seul problème : ADM ne souhaite pas faire de concession sur l’exploitation de ses réseaux autoroutiers très profitables. A fortiori lorsque ses indicateurs financiers sortent à peine du rouge, et que seuls les bénéfices générés par l’exploitation de ses autoroutes lui permettent de sortir, peu à peu, de l’endettement. Ainsi, «opter pour un financement privé reviendrait, d’une part, à abandonner une part importante de la rentabilité générée par lesdits réseaux, et, d’autre part, s’imposer une profitabilité rémunératrice et récurrente afin de satisfaire les exigences des financiers, peut être au détriment des investissements et des engagements à long terme», nous confie une source proche du dossier.
Au même moment, les investissements engagés par l’entreprise publique marquent le pas. De 600 MDH en 2017, les investissements ont chuté à 400 millions en 2018. Une baisse drastique qui n’est pourtant pas sans se refléter positivement sur les finances d’ADM. Ces trois dernières années de redressement lui ont permis, d’abord, de passer d’un résultat négatif de -3,9 milliards de DH en 2016 à un bénéfice net de 45 millions en 2017 (pour un chiffre d’affaires de 3,6 milliards, +10% par rapport à 2016), et, ensuite, de poursuivre l’amélioration de ses résultats en 2018 en baissant son endettement de 3%, passant de 40,6 milliards de DH en 2017 à 39,3 milliards en 2018...........................................................
Pas de concession sur les réseaux profitables
Seul problème : ADM ne souhaite pas faire de concession sur l’exploitation de ses réseaux autoroutiers très profitables. A fortiori lorsque ses indicateurs financiers sortent à peine du rouge, et que seuls les bénéfices générés par l’exploitation de ses autoroutes lui permettent de sortir, peu à peu, de l’endettement. Ainsi, «opter pour un financement privé reviendrait, d’une part, à abandonner une part importante de la rentabilité générée par lesdits réseaux, et, d’autre part, s’imposer une profitabilité rémunératrice et récurrente afin de satisfaire les exigences des financiers, peut être au détriment des investissements et des engagements à long terme», nous confie une source proche du dossier.
Au même moment, les investissements engagés par l’entreprise publique marquent le pas. De 600 MDH en 2017, les investissements ont chuté à 400 millions en 2018. Une baisse drastique qui n’est pourtant pas sans se refléter positivement sur les finances d’ADM. Ces trois dernières années de redressement lui ont permis, d’abord, de passer d’un résultat négatif de -3,9 milliards de DH en 2016 à un bénéfice net de 45 millions en 2017 (pour un chiffre d’affaires de 3,6 milliards, +10% par rapport à 2016), et, ensuite, de poursuivre l’amélioration de ses résultats en 2018 en baissant son endettement de 3%, passant de 40,6 milliards de DH en 2017 à 39,3 milliards en 2018...........................................................
Autoroutes du Maroc : dans l’attente du nouveau contrat-programme - Lavieeco
Autoroutes du Maroc : La société nationale des Autoroutes du Maroc (ADM) n’a toujours pas de visibilité sur la conclusion d’un nouveau contrat-programme.
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