En relançant ces internats destinés aux « élèves motivés des quartiers », le ministre de l’Education nationale montre qu’il croit encore en ce projet controversé développé par Nicolas Sarkozy.
Par Gurvan Le Guellec
Publié le 02 juillet 2019 à 17h43
Cet homme ne démord donc jamais de ses idées.
A son arrivée rue de Grenelle, Jean-Michel Blanquer avait annoncé
qu’il s’attaquerait à la question épineuse des inégalités scolaires par le biais, notamment, d’une politique ambitieuse de relance des internats.
Pas des pensionnats décatis, « où la politique d’animation se résume souvent à l’installation d’un baby-foot », mais des « internats d’excellence » à l’image de Sourdun, le collège-lycée qu’il avait créé en 2009 – en tant que recteur de l’académie de Créteil – à destination des élèves méritants originaires des quartiers sensibles du Val-de-Marne, de Seine-et-Marne ou de Seine-Saint-Denis.
On s’attendait à une réforme menée dare-dare, tant la question lui semblait chère.
Pourtant, le dossier, depuis, semblait s’être un peu perdu.
Le ministre, dans ses discours, se focalisait sur la question des petits internats ruraux, là où se concentrent les lits vacants, et de leur revitalisation, en proposant d’y implanter des projets pédagogiques « attractifs »
nouvel obs
mam
Par Gurvan Le Guellec
Publié le 02 juillet 2019 à 17h43
Cet homme ne démord donc jamais de ses idées.
A son arrivée rue de Grenelle, Jean-Michel Blanquer avait annoncé
qu’il s’attaquerait à la question épineuse des inégalités scolaires par le biais, notamment, d’une politique ambitieuse de relance des internats.
Pas des pensionnats décatis, « où la politique d’animation se résume souvent à l’installation d’un baby-foot », mais des « internats d’excellence » à l’image de Sourdun, le collège-lycée qu’il avait créé en 2009 – en tant que recteur de l’académie de Créteil – à destination des élèves méritants originaires des quartiers sensibles du Val-de-Marne, de Seine-et-Marne ou de Seine-Saint-Denis.
On s’attendait à une réforme menée dare-dare, tant la question lui semblait chère.
Pourtant, le dossier, depuis, semblait s’être un peu perdu.
Le ministre, dans ses discours, se focalisait sur la question des petits internats ruraux, là où se concentrent les lits vacants, et de leur revitalisation, en proposant d’y implanter des projets pédagogiques « attractifs »
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