Azawad : le massacre de tin-hamma

Témoignage
dimanche 7 juin 2015
par Masin

Il s’agit d’un crime raciste dont ont été victimes six civils touaregs de Kel-Essouk. Le massacre a été perpétré par la milice gouvernementale Gatia (Groupe d’autodéfense touareg Imghad et alliés) [1] avec la complicité de l’armée malienne. Les victimes ont été froidement exécutées après avoir subi de la torture.
Le silence de la communauté internationale, notamment des Etats qui sont impliqués dans la "résolution" du conflit entre l’Azawad et le Mali, est frappant. Ils n’ont même pas daigné présenter leurs condoléances aux familles des victimes.

Ce crime est sans doute commandité par l’Etat malien, dont l’armée était présente sur les lieux au moment de l’exécution. Ce même Etat prétend vouloir faire la paix alors qu’il n’aspire qu’à une chose : reprendre le contrôle de l’Azawad pour faire à nouveau subir aux populations humiliation, violence et terreur.

Ci-après le témoignage de Mohamed Ag Moussa, Chef de la Communauté Kel Essouk de Tin-Hamma, et Mohamed Iknane Ag Mahmoud, Directeur de l’école Second cycle de Tin-Hamma.

La Rédaction.


http://www.tamazgha.fr/Azawad-le-massacre-de-Tin-Hamma.html
 
Mali : le Gatia, drôle de milice

Le Groupe autodéfense touareg imghad et alliés (Gatia) est devenu incontournable dans le Nord-Mali, mais son statut n'est pas clair. La présence de soldats dans une Mission de formation de l'UE prouverait qu'il existe bien des liens avec l'État malien.

Quelle ne fut pas la surprise des agents de la Minusma, fin janvier, en découvrant l’identité de certains éléments du Gatia, une milice d’autodéfense imghad, soignés dans l’hôpital provisoire des Nations unies à Gao – ils avaient été blessés dans des combats contre des groupes rebelles à Tabankort.

Quelques mois plus tôt, ces combattants avaient suivi une formation de la Mission de formation de l’Union européenne (EUTM) à Koulikoro. Or le but de cette formation financée par l’Union européenne est d’aider à la reconstruction… des Forces armées du Mali (Fama). En dépit des dénégations officielles, les liens entre les autorités et cette milice sont donc clairement établis.

Selon plusieurs sources sécuritaires, le Gatia compte dans ses rangs des soldats, mais aussi des véhicules, des armes et des uniformes, fournis par lesdites Fama. En échange, les prisonniers faits par la milice leur sont semble-t-il remis.

http://www.jeuneafrique.com/225902/politique/mali-le-gatia-dr-le-de-milice/
 
Certains dirigeants du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA) ont été loin dans leurs dérives répétées en décidant, sans aucune concertation et dans une totale opacité, de signer la mascarade d’Alger présentée comme "accord de paix" dans le conflit qui oppose l’Azawad au Mali.
Disons qu’avec cette décision suicidaire pour le MNLA, Bilal ag Achérif et ses acolytes ont commis la dérive de trop, la dérive qui n’a pas laissé indifférents les femmes et les hommes qui se battent pour la dignité de l’Azawad. Ces derniers sont sortis de leur silence pour dénonce la signature par la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA) de ce qui est présenté comme "accord d’Alger" et annoncent la mise en place d’un "Comité de crise et de sauvegarde des idéaux du MNLA". Ils appellent à l’organisation d’un congrès extraordinaire du MNLA.

Nous publions ci-après l’intégralité de la déclaration du "Comité de de crise et de sauvegarde des idéaux du MNLA".

La Rédaction.
http://www.tamazgha.fr/Le-MNLA-se-ressaisit-il.html

 
SOS:pleurs:

Les Touaregs vivent sur quatre pays au sud de l'Algérie et la Libye et au Nord du Niger et du Mali dans des zones riches en Uranium et or d'où la convoitise d'Areva qui fixe le prix de l'uranium et dicte sa loi aux pays où elle opère

 
Dernière édition:
Les Touaregs Idaw Ishagh sérieusement menacés

Les milices gouvernementales maliennes installées à Ménaka depuis le 27 mai ne cessent de multiplier les attaques et exactions visant la communauté touarègue des Idaw Ishagh.
Devant la situation préoccupante que traverse cette communauté, la Coordination des cadres de l’Azawad (CCA) lance un appel d’urgence afin que des mesures soient prises par la communauté internationale pour protéger cette communauté.
Ci-après le communiqué de la CCA.

La Rédaction.


Appel d’urgence
Depuis la prise de la ville de Menaka, le 27 mai dernier, par les milices pro gouvernementales maliennes, la communauté autochtone touarègue des Idaw Ishagh de cette zone est particulièrement ciblée par des exactions, tortures, exécutions, assassinats, enlèvements, disparitions, vols et pillages. Ce serait au moins une trentaine de personnes, dont des notables et des entrepreneurs appartenant à cette communauté qui auraient été exécutés ou assassinés entre fin mai et mi juin 2015. D’importants matériels dont des véhicules tout terrain ont été volés, des biens pillés… 11 membres de la même communauté ont été enlevés depuis le 14 juin.
L’insécurité dans la zone ne permet pas de disposer d’informations complètes mais tous les témoins sont unanimes à rapporter des cas de violations flagrantes des droits de l’homme ciblant en particulier, la communauté Idaw Ishagh.

La coordination des cadres de l’Azawad (CCA) exprime sa vive préoccupation face aux violations massives et caractérisées des droits de l’homme en raison du ciblage d’un groupe communautaire spécifique.
La CCA redoute que les comportements de la milice pro gouvernementale contre ce groupe en particulier ne s’inscrivent dans une logique de génocide.
La coordination lance un appel d’urgence à la Minusma, seule force cohabitant dans la ville avec les milices, afin de protéger toutes les populations civiles, et de façon pressante, les membres de ce groupe.
Ce cri de détresse s’adresse, également, aux organisations internationales des droits de l’homme.


Ansari Habaye Ag Mohamed
Président de la
Coordination des Cadres de l’Azawad (CCA)

http://www.tamazgha.fr/Les-Touaregs-Idaw-Ishagh.html
 
PLUSIEURS MILITANTS TOUAREG ASSASSINES DANS L'AZAWAD

Le Congrès mondial amazigh (CMA) a appris avec une grande tristesse et indignation l'assassinat ciblé du militant des droits de l’homme Abdel Maleck Ag Mohamed Alher dit «Sahara Rebelle» et deux de ses compagnons, Samuel et Joel, à Tinbouctou le 17 décembre 2015, à proximité de la radio Tahaninte. Cet acte ignoble et lâche porte la marque des services ennemis du peuple de l'Azawad et plonge, encore une fois, tout l'Azawad dans le deuil. Le Congrès Mondial Amazigh condamne fermement ce crime odieux et demande une enquête internationale indépendante, afin d’identifier ses auteurs, les faire arrêter et les punir de manière exemplaire.0

Le CMA présente ses plus sincères condoléances à la famille des victimes et les assure de sa pleine solidarité. Le brave combattant de la liberté, «Sahara Rebelle» est connu dans le mouvement de la société civile, sur les réseaux sociaux et dans la presse pour avoir été l'un des plus actifs militants de la cause azawadienne ces quatre dernières années. Souvent avec humour mais toujours avec beaucoup de sincérité et de courage, il était un des premiers à diffuser l'information particulièrement sur les violations des droits et des libertés des Azawadien-ne-s. Pour tous, il restera un modèle, un héros et un martyr pour la liberté de l'Azawad et de toute Tamazgha.

http://www.lematindz.net/news/19381-plusieurs-militants-touaregs-assassines-dans-lazawad.html
 
Mali: 10 touaregs tués par des djihadistes


Des djihadistes ont tué 10 rebelles touaregs lors d'attaques séparées cette semaine dans le nord du Mali, près de la frontière algérienne, ont annoncé samedi des responsables touaregs.

Six rebelles et un nombre non précisé d'islamistes ont été tués à Talahandak pendant l'attaque d'un poste de contrôle tenu par le Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA), le principal groupe séparatiste touareg, a indiqué le MNLA.

Quatre autres rebelles ont été tués lorsque leur convoi envoyé en renfort est tombé dans une embuscade, a déclaré Sidi Ould Ibrahim Sidat, un responsable de la Coordination des mouvements de l'Azawad.


Selon lui, les attaques ont été menées par des djihadistes d'Al Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), du Mouvement pour l'unité et le djihad en Afrique de l'Ouest (Mujao), d'Ansar Dine et du Front de libération du Macina."Ces attaques ont été menées par les islamistes (...) qui sont opposés à l'accord de paix", a dit Sidi Ould Ibrahim Sidat, selon lequel les groupes djihadistes ont constitué une coalition pour lutter contre les touaregs.

La Coordination des mouvements de l'Azawad a signé au mois de juin un accord de paix avec le gouvernement malien.


http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2...mali-10-touaregs-tues-par-des-djihadistes.php
 
Mali : Le MNLA et le HCUA désormais antagoniques : Vers une implosion de la CMA

En froid, le Haut conseil pour l’unité de l’Azawad (HCUA) et le Mouvement national pour la libération de l’Azawad (MNLA) agissent chacun en solo et tentent de se repositionner dans le processus de paix. Pourtant, ils forment la même entité, c’est-à-dire la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA) signataire de l’accord pour la paix et la réconciliation.

Bien que constituant la Coordination des mouvements de l’Azawad, le MNLA, dirigé par Bilal Ag Achérif, et le HCUA d’Alghebass Ag Intallah ne soufflent plus dans la même trompette.


Les deux groupes armés de l’ex-rébellion à dominance touareg se méfient l’un de l’autre
. La défection des chefs militaires du MNLA dans la région de Tombouctou et l’attaque d’une base du groupe entre Kidal et Gao sont symptomatiques de l’accélération de la crise qui perdure depuis un moment au sein de la CMA.

C’est dans ce contexte que l’arbitre, qu’est le MAA dans cette guéguerre, tente de ramener le calme sans succès. Et le voyage de leader du MNLA, Bilal Ag Acherif, dans certaines bases n’a pas pu amener les deux mouvements à enfouir les rancœurs. Pour des cadres du HCUA de l’ancien député Alghebass Ag Intallah, le MNLA est trop versé dans la propagande et manque d’hommes valables sur le terrain.

En plus, les cadres du HCUA ne comprennent pas la volonté des responsables du MNLA de vouloir décider toujours seuls. Conséquence : la méfiance entre les deux groupes armés s’est installée, car au moment où le MNLA a choisi Nina WalletIntallou comme commissaire à la Commission vérité, justice et réconciliation (CVJR), le HCUA n’avait pas donné son quitus.

Pis, lors de l’attaque dont a été victime une base du MNLA dans la région de Kidal, le HUCA s’est gardé d’engager une riposte contre ses auteurs qui sont des éléments d’Ançar Eddine d’Iyad Ag Ghaly. Auparavant, le MNLA avait accusé le HCUA de vouloir débaucher ses cadres et de créer le trouble dans ses rangs.

Interrogé sur les rivalités qui commencent à prendre corps au sein de la CMA, un porte-parole du HCUA a confirmé l’arrivée d’un certain nombre de chefs militaires et d’hommes dans ses effectifs.


Pour sa part, un porte-parole du MNLA qui nous avons contacté a préféré parler d’un malentendu interne qui a causé le départ d’un des chefs militaires de son mouvement dans le secteur de Tombouctou. Avant de préciser que même si c’est le cas, cela n’empêchera pas les deux mouvements de former un état-major unique dans les jours à venir.

Cependant, ce qui est constant ces derniers temps dans les rapports entre le MNLA et le HCUA, c’est que chaque groupe agit en solitaire sur des questions qui, pourtant, exigent une concertation de l’ensemble des acteurs de la Coordination.

A. M. C.
Source: L’indicateur du Renouveau
 
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