Bac philo 2017

Voici quelques sujets de dissertation tombés ce matin au bac philo (je vous mets pas les commentaires de texte, trop long^^) :

Les sujets en SÉRIE L :
Sujet 1 :
Suffit-il d'observer pour connaître ?
Sujet 2 : Tout ce que j'ai le droit de faire est-il juste ?

Les sujets en SÉRIE ES :
Sujet 1 :
La raison peut-elle rendre raison de tout ?
Sujet 2 : Une œuvre d'art est-elle nécessairement belle ?

Les sujets en SÉRIE S :
Sujet 1 :
Défendre ses droits, est-ce défendre ses intérêts ?
Sujet 2 : Peut-on se libérer de sa culture ?

SÉRIE TECHNO :
Sujet 1 :
Y a-t-il un mauvais usage de la raison ?
Sujet 2 : Pour trouver le bonheur, faut-il le rechercher ?

Perso, j'aime bien le premier. Je répondrais non qu'on ne peut pas se contenter d'observer pour connaître. Bien évidemment, le tout sur 4 pages minimum avec thèse-antithèse-synthèse

A vous, vous avez 4h :D
 
Pouah !!!

j'ai détesté la philo !!
et pourtant j'étais en L ! :D


J'ai jamais compris ce "thèse" - "antithèse" - "synthèse" :D
J'arrivais vraiment pas à trouver des pour et des contres et synthétiser tout ça ! lol
Du coup je dépassais rarement une copie...

Pourtant les autres matières je pouvais bien remplir deux copies doubles facilement...
 
Introduction :
Lorsqu’il résout par un coup de théâtre la complexe affaire des Propriétaires de Reigate, Sherlock Holmes explique pourquoi il a réussi à connaître la vérité là ou d’autres ont échoué : « Or moi, je me fais une règle de n’avoir aucun préjugé et de suivre docilement la voie que m’ouvrent les faits. » En quoi consiste l’avantage de la démarche de Holmes ? Dans sa volonté de suivre les faits. Une telle volonté procéderait selon lui d’une décision ; celle de bien observer les faits pour eux-mêmes, en éliminant tout préjugé, c’est-à-dire tout jugement hâtif qui ne serait pas fondé sur des observations ainsi que sur les déductions qu’elles rendent possibles. A quelle perspective faut-il rattacher ce propos de Holmes ? A la perspective méthodologique. Selon cette dernière, il s’agit de répondre à la question suivante : quels sont les moyens les plus appropriés pour parvenir à une fin donnée ?
Cette à cette perspective qu’évoque la le sujet : « Pour connaître, suffit-il de bien observer ? » La connaissance constitue ici la fin que l’on cherche à atteindre. Plus généralement, le sujet invite à envisager une réponse possible à une interrogation globale : a quelle(s) condition(s) la connaissance est-elle possible ? A cette interrogation, on serait tenté de répondre, avec Sherlock Holmes : l’observation rondement menée doit garantir la possibilité de la connaissance. Mais qu’est-ce qu’observer ? Dans une certaine mesure, observer signifie décrire. Pourquoi ? Parce qu’il s’agit de reprendre dans l’esprit tout le détail des faits réels. Cependant, l’observation se révèle problématique. Du point de vue du résultat : une description n’est qu’une reproduction, c’est-à-dire la simple représentation d’une réalité forcément plus complexe. Or, on ne peut pas légitimement définir la connaissance par la description ; elle vise en effet à atteindre la compréhension. Alors que la description en reste aux faits tels qu’ils apparaissent, la compréhension, elle, veut appréhender les causes des faits. Le problème, c’est que ces causes, bien souvent, ne se manifestent pas à même les faits. Il faut donc tenter de savoir si l’observation peut, à elle seule, nous permettre de dépasser le niveau superficiel de la simple succession des événements pour atteindre les niveau plus complexe de la compréhension des relations de causalité.
 
Dans sa formulation même, le sujet prend en charge cette tension, puisqu’il parle de la bonne observation, qu’il faudrait donc opposer à une observation insuffisante. Il affirme donc implicitement qu’il est nécessaire de déterminer les critères qui permettent de faire la différence entre une bonne et une mauvaise observation. Le problème global qu’il faut résoudre peut alors se formuler ainsi : existe-t-il des critères de la bonne observation, qui permettraient à celle-ci de dépasser le simple niveau de la description pour nous faire accéder à la compréhension ou ne faut –il pas plutôt reconnaître dans la connaissance un processus qui excède forcément la simple observation ? L’examen de ce problème nécessité qu’on définisse dans un premier temps les rapports qu’entretiennent connaître et observer. Dans un deuxième moment, il conviendra de déterminer dans quels domaines l’observation peut se révéler insuffisante, afin de réévaluer ses rapports avec la connaissance à travers la définition de l’expérimentation
 
DEVELOPPEMENT :
I)Connaître et observer :

Qu’est-ce que connaître quelque chose ? A un premier niveau c’est en avoir une idée claire et distincte. Que signifie pour moi connaître la mécanique automobile ? Cela signifie que j’ai présent à l’esprit les différents éléments d’un moteur, ainsi que leurs principales propriétés. Connaître un objet, c’est avoir à son propos une croyance vraie et justifiée. La connaissance désigne en ce sens un processus, une relation, qui unit d’une part un sujet, porteur de certaines facultés, un objet, qu’il s’agit de connaître, et toute une gamme de procédure. Que faut-il entendre par l’idée d’observation ? Lorsque j’observe un tableau, ou bien un paysage, je me confronte directement à la réalité et m’y rapporte par l’intermédiaire de mon appareil sensitif. Observer quelque chose, c’est l’examiner, le regarder avec attention.
Mais la connaissance se réduit-elle à l’observation ? Une telle position semble intenable, ne serait-ce qu’à cause des définitions précédentes. La connaissance qu’à un astronome de la voûte céleste doit immanquablement sembler plus aboutie et plus complète que celle d’un poète. Ce dernier peut bien avoir passé de longs moments à observer le ciel en soupirant, ce rapport sensible ne saurait, à lui seul, lui fournir une connaissance identique à celle de l’astronome. Pourquoi ? Parce que les propriétés du réel ne se manifestent pas à même la sensation. L’observation, lorsqu’elle désigne notre rapport premier à la réalité sensible est insuffisante à fonder la connaissance. Pourquoi ? Parce que connaître un objet ou une théorie ne signifie pas simplement en avoir une image dans l’esprit, mais bien plutôt avoir une conception claire et distincte des rapports qu’entretient un objet avec ses propriétés, ainsi que des relations qu’entretiennent les phénomènes. En outre, puisque la connaissance désigne une croyance vraie justifiée, elle se doit d’être universellement valable. Qui sont les savants ? La communauté des connaisseurs, c’est-à-dire celle regroupe des êtres humains qui ont consacré leur temps et leur énergie à l’étude d’un objet ou d’un phénomène. Mais autour de quoi ces hommes se regroupent-ils ? Autour d’un certain socle de connaissances communes qu’ils ont en partage. Ici affleure la caractéristique déterminante de la connaissance : son caractère universel. Selon celui-ci, la véritable connaissance est valable en tout lieu et en tout temps.
A cette universalité de la connaissance s’oppose la relativité des observations : tout le monde ne fait pas les mêmes observations. Pourquoi cela ? Parce que, d’une part, tout le monde n’est pas doté du même appareil sensitif, et parce que, d’autre part, personne ne peut jamais éprouver les sensations d’un autre. Si l’observation était seule responsable de la connaissance, un savant qui serait doté d’une vue moins bonne qu’un autre ne pourrait pas s’accorder avec lui. Qu’est-ce que cela signifie ? Que l’observation, en tant qu’elle désigne ce rapport directe et sensible à la réalité, ne peut pas fonder la connaissance universelle. Quel est donc l’ultime fondement des connaissances universelles ? Les inférences de la raison. Que faut-il entendre par la notion d’inférence ? L’ensemble des procédures rationnelles qui permettent aux différents sujets de s’accorder sur les propriétés d’un phénomène ou d’un objet Euclide travaillait sur papyrus, le professeur de mathématiques contemporain travaille sur le tableau noir, et les chercheurs, sur ordinateur… Comment expliquer que les propriétés du carré soient les mêmes en tout lieu et en tout temps, alors que les carrés sensibles sur lesquels travaillent les mathématiciens sont si différents ?
 
Par delà la relativité des différents appareils sensoriels, tous les hommes s’accordent à propos des propriétés du carré. Comment expliquer cela ? Dans ce phénomène, Platon voit la preuve que la connaissance n’est pas affaire d’observation sensible. Selon lui, la connaissance ne désigne pas tant un processus d’observation qu’un processus de reconnaissance, ou encore de remémoration. Autrement dit, les âmes ont autrefois contemplé l’idée immuable et éternelle de carré avant l’incarnation. Une fois incarnées, elles se ressouviennent, à l’occasion d’une rencontre sensible, des vérités immuables qu’elles ont confusément gardé en mémoire. Quel rôle sensibilité et observation jouent-elles donc dans la connaissance ? Elles ne sont que des occasions remémoration. Devant le carré que Socrate a tracé sur le sol, l’esclave du Ménon se ressouvient des vérités qu’il possède en lui. On en déduit donc que dans cette perspective platonicienne, l’observation désigne moins une méthode d’investigation qu’un point de départ à la mise en œuvre des inférences rationnelles. Voilà pourquoi, selon Platon, il est de la plus haute nécessité de se consacrer à la connaissance des idées. Or, on ne connaît pas les idées par l’observation. Cette dernière concerne les faits. On connaît les idées par la raison. Si cette conception a le mérite de marquer la différence entre l’observation et la connaissance, elle se révèle à son tour problématique car elle conduit à formuler l’interrogation suivante ; s’il est établi qu’observer ne suffit pas pour connaître, cela signifie-t-il pour autant que pour connaître il suffit de bien raisonner ?
 

nwidiya

Moulate Chagma Lmech9o9a 🤣
Super Modératrice
Pouah !!!

j'ai détesté la philo !!
et pourtant j'étais en L ! :D


J'ai jamais compris ce "thèse" - "antithèse" - "synthèse"
J'arrivais vraiment pas à trouver des pour et des contres et synthétiser tout ça ! lol
Du coup je dépassais rarement une copie...

Pourtant les autres matières je pouvais bien remplir deux copies doubles facilement...
Oui
Non
Peut-être
Avec une question élargissant le sujet :D
 
Le souvenir du bac de philo. Toute l'année je n'avais pas la moyenne. On avait une prof très dure, si tu avais 10 c'était un 18; par contre, je connaissais tous les philosophes, leurs pensées, citations etc et j'avais développé un sens critique et analyse
Une vraie peau de vache qui nous a traumatisés, j'ai jamais connu une prof comme cela
J'étais armée du coup car j'avais passé l'année à essayer d'avoir la moyenne. J'avais eu 16/20 au bac, j'arrêtais pas d'écrire et les autres à côté de moi bullaient lol
C'est la matière qui rend perplexe et tu te demandes à quoi ça sert. D'ailleurs, j'ai tout oublié mais je me souviens que je devais creuser mes méninges pour argumenter et aboutir à une réflexion

En sujet j'aurais peut être mis: A quoi sert la philosophie :D
 
Dernière édition:
Ce qui me gêne ou gênerait aujourd'hui, c'est que forcément tu fais le lien avec la politique, société etc et si tu tombes sur un correcteur qui a une sensibilité différente de ce que tu essaies de prouver, il risque de te sacquer. La correction est forcément subjective. A mon avis, il faut choisir dans ce cas, un sujet le plus neutre possible et éviter les sujets du type "Sujet 2 : Tout ce que j'ai le droit de faire est-il juste ?"
Bon après, les profs sont plutôt de gauche
 
Le souvenir du bac de philo. Toute l'année je n'avais pas la moyenne. On avait une prof très dure, si tu avais 10 c'était un 18; par contre, je connaissais tous les philosophes, leurs pensées, citations etc et j'avais développé un sens critique et analyse
Une vraie peau de vache qui nous a traumatisés, j'ai jamais connu une prof comme cela
J'étais armée du coup car j'avais passé l'année à essayer d'avoir la moyenne. J'avais eu 16/20 au bac, j'arrêtais pas d'écrire et les autres à côté de moi bullaient lol
C'est la matière qui rend perplexe et tu te demandes à quoi ça sert. D'ailleurs, j'ai tout oublié mais je me souviens que je devais creuser mes méninges pour argumenter et aboutir à une réflexion

En sujet j'aurais peut être mis: A quoi sert la philosophie :D


Ma prof de Philo c'était le sosie de Jodie Foster, et elle avait toujours un paquet de Granola avec elle ! :D
Une bonne prof bien sympa en tout cas.
 

oui j'avoue elle était belle, et simple, elle portait toujours un jean Levis, un top noir, et une veste par dessus... et des petites bottines noires. Simple et classe. Une Parisienne qui faisaint la trajet de Paris à ma ville de l'époque en train !

Alors pour les anecdotes sur les prof du lycée, ma prof d'histoire géo c'était le sosie d'une actrice des feux de l'amour, maquillé à outrance, Lauren Fenmor :D
Et son petit copain de l'époque c'était un marocain de Casa, et elle savait que j'étais marocaine, du coup elle me disait tout le temps "ce soir je prend l'avion pour casa" :D "je vais corriger les copies dans l'avion!"

MDR
 
Le souvenir du bac de philo. Toute l'année je n'avais pas la moyenne. On avait une prof très dure, si tu avais 10 c'était un 18; par contre, je connaissais tous les philosophes, leurs pensées, citations etc et j'avais développé un sens critique et analyse
Une vraie peau de vache qui nous a traumatisés, j'ai jamais connu une prof comme cela
J'étais armée du coup car j'avais passé l'année à essayer d'avoir la moyenne. J'avais eu 16/20 au bac, j'arrêtais pas d'écrire et les autres à côté de moi bullaient lol
C'est la matière qui rend perplexe et tu te demandes à quoi ça sert. D'ailleurs, j'ai tout oublié mais je me souviens que je devais creuser mes méninges pour argumenter et aboutir à une réflexion

En sujet j'aurais peut être mis: A quoi sert la philosophie

La chance! Mon prof de philo c'était juif sioniste lol un vrai space :D
Une fois je lui ai demandé de m'expliquer ce qu'il était en train de raconter mais il m'a dit qu'il ne peut pas au risque de dénaturer la philosophie de la pensée :claque:

Je connais aucune pensée, aucun courant philosophique, pas plus que les oeuvres et j'ai eu 11 au bac de philo...je pense que le correcteur a bien aimé mon esprit philosophique :D
Heureusement parce que le prof pourri ne faisait pas de cours structurés et partait dans ses délires personnelles lol
 
La chance! Mon prof de philo c'était juif sioniste lol un vrai space
Une fois je lui ai demandé de m'expliquer ce qu'il était en train de raconter mais il m'a dit qu'il ne peut pas au risque de dénaturer la philosophie de la pensée

Je connais aucune pensée, aucun courant philosophique, pas plus que les oeuvres et j'ai eu 11 au bac de philo...je pense que le correcteur a bien aimé mon esprit philosophique :D
Heureusement parce que le prof pourri ne faisait pas de cours structurés et partait dans ses délires personnelles lol


Purée j'ai même pas eu la moyenne je crois :D
 
oui j'avoue elle était belle, et simple, elle portait toujours un jean Levis, un top noir, et une veste par dessus... et des petites bottines noires. Simple et classe. Une Parisienne qui faisaint la trajet de Paris à ma ville de l'époque en train !

Alors pour les anecdotes sur les prof du lycée, ma prof d'histoire géo c'était le sosie d'une actrice des feux de l'amour, maquillé à outrance, Lauren Fenmor
Et son petit copain de l'époque c'était un marocain de Casa, et elle savait que j'étais marocaine, du coup elle me disait tout le temps "ce soir je prend l'avion pour casa" "je vais corriger les copies dans l'avion!"

MDR

Ahlala la bonne époque :D

Au collège j'avais une prof de français qui aimait la discute avec moi dans le bus :claque: elle aimait bien raconter que son fils était avec une marocaine bla bla bla:rolleyes:
 
La chance! Mon prof de philo c'était juif sioniste lol un vrai space :D
Une fois je lui ai demandé de m'expliquer ce qu'il était en train de raconter mais il m'a dit qu'il ne peut pas au risque de dénaturer la philosophie de la pensée :claque:

Je connais aucune pensée, aucun courant philosophique, pas plus que les oeuvres et j'ai eu 11 au bac de philo...je pense que le correcteur a bien aimé mon esprit philosophique :D
Heureusement parce que le prof pourri ne faisait pas de cours structurés et partait dans ses délires personnelles lol

Les profs ont leur sensibilité, et jugent les élèves avec leur sensibilité. Il est très difficile pour eux de garder une neutralité. Un prof juif sioniste a forcément des a priori à l'égard de jeunes issus de l'immigration maghrébine
Une fois, j'ai sorti à une prof d'histoire: "Vous nous parlez d’antisémitisme, mais jusqu'à preuve du contraire, les Arabes sont des Sémites, donc un juif hébraïque qui est contre les Arabes est donc antisémite ?" Là, elle était mal.
Moi aussi c'était une juive, par contre la pauvre, ils lui ont envoyé un poulet rôti avec un mot "toi aussi tu vas bientôt rotir". J'ai jamais compris, car elle était vache avec tout le monde ..
 
Les profs ont leur sensibilité, et jugent les élèves avec leur sensibilité. Il est très difficile pour eux de garder une neutralité. Un prof juif sioniste a forcément des a priori à l'égard de jeunes issus de l'immigration maghrébine
Une fois, j'ai sorti à une prof d'histoire: "Vous nous parlez d’antisémitisme, mais jusqu'à preuve du contraire, les Arabes sont des Sémites, donc un juif hébraïque qui est contre les Arabes est donc antisémite ?" Là, elle était mal.
Moi aussi c'était une juive, par contre la pauvre, ils lui ont envoyé un poulet rôti avec un mot "toi aussi tu vas bientôt rotir". J'ai jamais compris, car elle était vache avec tout le monde ..

J'ai remarqué que bcp des profs de philo sont juifs. Déjà la matière est assez compliquée pour quelqu'un qui n'a forcément cette sensibilité/curiosité de s'interroger sur les éléments de la spiritualité/société et etc alors si en plus le prof n'est pas neutre, je comprends un peu le désintérêt des élèves pour cette matière. Justement je trouvais mon prof pas assez scolaire.
Je ne sais plus pourquoi mais il parlait de la Palestine...et il disait que c'était normal qu'il n'y ait pas d'état palestinien quelque chose comme ça :claque:

Ah ouais ça c'est moche quand même!
 
En sujet j'aurais peut être mis: A quoi sert la philosophie :D
Je suis tombé dessus à mon bac... Mais comme on l'avait déjà traité en cours, ça m'embêtait de réécrire la même chose et je me sentais inspiré par le commentaire de texte sur le thème du bonheur... (on n'est parfois pas très malin à 18 ans^^ :desole:).
Du coup, je me suis tapé un 9/20 au bac en philo (coef 4 ou 5, je ne sais plus) quand j'avais une moyenne de 15 tout au long de l'année :claque:
A l'inverse, j'avais toujours eu péniblement la moyenne en maths pendant l'année, j'ai empoché un 14 au bac (coef 4), comme quoi on a toujours des surprises...

Mon prof de philo, c'était un vieux (vraiment très vieux) tout échevelé et ultra-rébarbatif. Mais il nous avait filé pas mal de bouquins à lire, sur le coup c'était aussi très rébarbatif mais rétrospectivement, je trouve que c'était pas si mal : j'ai moi aussi oublié la plupart des textes et cours, mais effectivement, c'est une matière qui oblige à la réflexion
 

nwidiya

Moulate Chagma Lmech9o9a 🤣
Super Modératrice
Pouah !!!

j'ai détesté la philo !!
et pourtant j'étais en L ! :D
Moi j'ai aimé la philo, et j'étais en L aussi :D
Mais en fait j'étais un troll avec le prof meskine! Mais le voir rire de mes conneries c'était top!
Une fois je l'ai croisé dans le centre, et contrairement à d'autres prof, c'est lui qui est venue me saluer et me demandait ce que je faisais bla bla bla
Franchement je garde un super souvenir de ce prof!
 
Hmdl je n'ai jamais fais la philo ma kan ri se7 et la logique galek philo :rolleyes:
Il n'est jamais trop tard pour s'y intéresser... surtout la philosophie. Perso, j'aimerai bien m'inscrire en fac de philo en auditeur libre ou en salarié. Mais bon, mon fils a piscine le samedi :D
Bref, c'est sur ma do-it-list de trucs à faire avant de sucrer les fraises, entre "faire un tour en montgolfière" et "aller écouter du jazz en Louisiane".
 
Il n'est jamais trop tard pour s'y intéresser... surtout la philosophie. Perso, j'aimerai bien m'inscrire en fac de philo en auditeur libre ou en salarié. Mais bon, mon fils a piscine le samedi :D
Bref, c'est sur ma do-it-list de trucs à faire avant de sucrer les fraises, entre "faire un tour en montgolfière" et "aller écouter du jazz en Louisiane".

Je vais buger, c'est sur :D
 

etre2en1

intersex people are cool
VIB
J'ai eu 10/20 en philo de bac techno, mais j'ai jamais assisté au cours, une prof cinglée et mégalo, la moyenne de ses élèves au bac 0,5/20 quelque soit la filière du bac, une fausse prof recrutée après avoir écris un livre avant la rentrée.:D

Mon baratin, ma culture générale, ma réflexion perso et une petite référence à l'allégorie de la caverne, 10/20.:p
 

Hibou57

Comme-même (tm)
VIB
Ce qui me gêne ou gênerait aujourd'hui, c'est que forcément tu fais le lien avec la politique, société etc et si tu tombes sur un correcteur qui a une sensibilité différente de ce que tu essaies de prouver, il risque de te sacquer. La correction est forcément subjective. A mon avis, il faut choisir dans ce cas, un sujet le plus neutre possible et éviter les sujets du type "Sujet 2 : Tout ce que j'ai le droit de faire est-il juste ?"
Bon après, les profs sont plutôt de gauche
C’est déjà le cas avec les simples dissertations. J’en ai fait l’expérience avec une dissertation sur l’immoralité de la consommation de viande, et sur la lâcheté féminine. C’était autant correctement rédigé et argumenté que d’habitude (je n’avais pas des notes mirobolantes, mais correctes), j’ai eu une très mauvaise note dans les deux cas, avec dans les deux cas aussi la même raison, « je n’ai pas compris ce que vous avez voulu dire » (qui aurait dut être « je n’ai pas voulu comprendre », vu le gêne que j’ai senti). C’était deux cas flagrants, mais j’en ai fait l’expérience dans une moindre mesure avec d’autres sujets libres encore.

À part ça, je n’ai pas fait de philo, parce que je n’ai pas fait la terminale ; j’ai passé une équivalence du BAC plus tard, mais il n’y avait pas de philo.
 
Dernière édition:

Hibou57

Comme-même (tm)
VIB
Le souvenir du bac de philo. Toute l'année je n'avais pas la moyenne. On avait une prof très dure, si tu avais 10 c'était un 18; par contre, je connaissais tous les philosophes, leurs pensées, citations etc et j'avais développé un sens critique et analyse
Une vraie peau de vache qui nous a traumatisés, j'ai jamais connu une prof comme cela
J'étais armée du coup car j'avais passé l'année à essayer d'avoir la moyenne. J'avais eu 16/20 au bac, j'arrêtais pas d'écrire et les autres à côté de moi bullaient lol
C'est la matière qui rend perplexe et tu te demandes à quoi ça sert. D'ailleurs, j'ai tout oublié mais je me souviens que je devais creuser mes méninges pour argumenter et aboutir à une réflexion

En sujet j'aurais peut être mis: A quoi sert la philosophie :D
Même si je n’en ai jamais fait, j’ai fait cette remarque aussi à des gens qui en faisait. Je me disais que ça ne sert à rien, dans un monde où on attend que tout le monde suive tout le monde. Au mieux, ça apprend à faire de la rhétorique.
 

Hibou57

Comme-même (tm)
VIB
La chance! Mon prof de philo c'était juif sioniste lol un vrai space :D
Une fois je lui ai demandé de m'expliquer ce qu'il était en train de raconter mais il m'a dit qu'il ne peut pas au risque de dénaturer la philosophie de la pensée :claque:

Je connais aucune pensée, aucun courant philosophique, pas plus que les oeuvres et j'ai eu 11 au bac de philo...je pense que le correcteur a bien aimé mon esprit philosophique :D
Heureusement parce que le prof pourri ne faisait pas de cours structurés et partait dans ses délires personnelles lol
Je n’ai jamais compris cette nécessité de devoir faire référence à des auteurs célèbres. C’est peut‑être pour justifier le bachotage.
 
Dernière édition:
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