Le parti a préparé une proposition de loi qu'il compte présenter prochainement à la première Chambre. Trois types d'établissement : banques, établissement assimilé et institution financière islamique.
Le Maroc pourrait avoir à moyen terme ses premières banques islamiques. Visiblement, ce dossier est une priorité pour le gouvernement de Abdelilah Benkirane, suivant en cela la volonté de la formation aux commandes de lExécutif, le Parti de la justice et du développement (PJD). Cest justement le groupe parlementaire dudit parti à la Chambre des représentants qui présentera prochainement une proposition de loi dans ce sens. Ce texte qui vient de faire lobjet de quelques réaménagements a été élaboré par une équipe dexperts de cette formation politique chapeautée par Mohamed Najib Boulif, ministre des affaires générales et de la gouvernance.
Le choix de la formule de la proposition de loi nest pas fortuit. Le parti de M. Benkirane na cessé de dénoncer, quand il était le principal acteur de lopposition, la lourdeur du processus délaboration des textes de loi en faisant allusion à lintervention du Secrétariat général du gouvernement. Une telle option permettra-t-elle déviter les blocages notamment au niveau de cet organisme ? Pas si sûr, le SGG étant juridiquement habilité à donner un habillage juridique aux textes. Lon espère en fait accélérer la procédure pour que ce texte soit adopté le plus tôt possible.
Il faut dire que les pouvoirs publics, qui ont autorisé la vente par les établissements de crédit «conventionnels» de produits islamiques, dits alternatifs, se sont toujours montrés très réticents par rapport à la création de banques spécialisées. Mais la donne a changé avec la victoire du PJD aux législatives. «Nous sommes convaincus que ce modèle a fait ses preuves de par sa résistance aux crises financières et présente un important potentiel de croissance», plaide un membre de la commission qui a travaillé sur la proposition de loi. Il faut aussi dire que le montant des fonds en circulation dans la finance islamique mondiale est estimé à plus de 1 000 milliards de dollars (soit 8 500 milliards de DH) en 2011, en progression de plus de plus de 50% par rapport à 2008 et de 21% par rapport à 2010. Et étant donné que 25% de la population mondiale est de confession musulmane, le potentiel de croissance de ce système savère très important. Les spécialistes projettent que 40 à 50% de lépargne de ces derniers soient bientôt captés par la finance islamique. Et les concepteurs du projet marocain considèrent que le Royaume ne sera pas en reste.
http://www.lavieeco.com/news/economie/banques-islamiques-la-loi-que-propose-le-pjd-21316.html
Le Maroc pourrait avoir à moyen terme ses premières banques islamiques. Visiblement, ce dossier est une priorité pour le gouvernement de Abdelilah Benkirane, suivant en cela la volonté de la formation aux commandes de lExécutif, le Parti de la justice et du développement (PJD). Cest justement le groupe parlementaire dudit parti à la Chambre des représentants qui présentera prochainement une proposition de loi dans ce sens. Ce texte qui vient de faire lobjet de quelques réaménagements a été élaboré par une équipe dexperts de cette formation politique chapeautée par Mohamed Najib Boulif, ministre des affaires générales et de la gouvernance.
Le choix de la formule de la proposition de loi nest pas fortuit. Le parti de M. Benkirane na cessé de dénoncer, quand il était le principal acteur de lopposition, la lourdeur du processus délaboration des textes de loi en faisant allusion à lintervention du Secrétariat général du gouvernement. Une telle option permettra-t-elle déviter les blocages notamment au niveau de cet organisme ? Pas si sûr, le SGG étant juridiquement habilité à donner un habillage juridique aux textes. Lon espère en fait accélérer la procédure pour que ce texte soit adopté le plus tôt possible.
Il faut dire que les pouvoirs publics, qui ont autorisé la vente par les établissements de crédit «conventionnels» de produits islamiques, dits alternatifs, se sont toujours montrés très réticents par rapport à la création de banques spécialisées. Mais la donne a changé avec la victoire du PJD aux législatives. «Nous sommes convaincus que ce modèle a fait ses preuves de par sa résistance aux crises financières et présente un important potentiel de croissance», plaide un membre de la commission qui a travaillé sur la proposition de loi. Il faut aussi dire que le montant des fonds en circulation dans la finance islamique mondiale est estimé à plus de 1 000 milliards de dollars (soit 8 500 milliards de DH) en 2011, en progression de plus de plus de 50% par rapport à 2008 et de 21% par rapport à 2010. Et étant donné que 25% de la population mondiale est de confession musulmane, le potentiel de croissance de ce système savère très important. Les spécialistes projettent que 40 à 50% de lépargne de ces derniers soient bientôt captés par la finance islamique. Et les concepteurs du projet marocain considèrent que le Royaume ne sera pas en reste.
http://www.lavieeco.com/news/economie/banques-islamiques-la-loi-que-propose-le-pjd-21316.html