amsawad
Tayri nem tuder g-ul inu
Bougafer, une glorieuse battaille à laquelle les colons ne s’attendaient pas
La bataille de Bougafer ou bataille de Saghro, débute le 13 février 1933 au Maroc et oppose les forces coloniales françaises aux combattants des tribus Aït Atta. Les autorités françaises de l’époque étaient rentrées au Maroc, officiellement dans le but de pacifier le sud marocain, en 1901. Elles n’arrivent à Jbel Saghro, une montagne de l’anti-atlas, qu’en 1933. La résistance nationale était alors à son apogée mais avec des moyens limités.
C’est le 13 février 1933 qu’une bataille éclata, dans une montagne appelée « Bougafer », entre la résistance marocaine et l’armée française composée principalement de la tribu des « glouas » et présidée par le pacha de Marrakech de l’époque le « Glaoui ». Quand ce dernier est chargé par les autorités françaises de mener des « Harka » contre eux et que leur chef (Amghar) est assassiné, les Ait Atta se dressent comme un seul homme.
Leur chef, Assou Oubaslam, était un homme au visage beau et grave, au corps maigre et musclé, impassible et indifférent d’apparence, mais fier et plein de dignité. Quand les autorités militaires françaises lui intiment, dans une lettre, de cesser ses attaques, il répond par une phrase restée célèbre: « Que celui qui a écrit cette lettre, vienne ici chercher la réponse ».
La résistance des Aït Atta, selon les témoignages de l’époque, dépassait tout ce que les Français pouvaient imaginer. Ils avaient en face d’eux les tribus les plus guerrières du Maroc. Après quarante deux jours d’enfer, les Français ont perdu 3500 hommes dont 10 officiers. Les résistants, eux, ont perdu 1300 combattants. Parmi les victimes, il y a eu beaucoup d’enfants, de femmes et de vieillards. Acculés, cernés, extenués par la faim et la soif, les résistants vont se rendre. Mais, malgré la situation difficile, voire intenable, la reddition ne se fera que par la négociation.
http://www.quid.ma/dans-lactu/prote...avait-lieu-la-glorieuse-bataille-de-bougafer/
La bataille de Bougafer ou bataille de Saghro, débute le 13 février 1933 au Maroc et oppose les forces coloniales françaises aux combattants des tribus Aït Atta. Les autorités françaises de l’époque étaient rentrées au Maroc, officiellement dans le but de pacifier le sud marocain, en 1901. Elles n’arrivent à Jbel Saghro, une montagne de l’anti-atlas, qu’en 1933. La résistance nationale était alors à son apogée mais avec des moyens limités.
C’est le 13 février 1933 qu’une bataille éclata, dans une montagne appelée « Bougafer », entre la résistance marocaine et l’armée française composée principalement de la tribu des « glouas » et présidée par le pacha de Marrakech de l’époque le « Glaoui ». Quand ce dernier est chargé par les autorités françaises de mener des « Harka » contre eux et que leur chef (Amghar) est assassiné, les Ait Atta se dressent comme un seul homme.
Leur chef, Assou Oubaslam, était un homme au visage beau et grave, au corps maigre et musclé, impassible et indifférent d’apparence, mais fier et plein de dignité. Quand les autorités militaires françaises lui intiment, dans une lettre, de cesser ses attaques, il répond par une phrase restée célèbre: « Que celui qui a écrit cette lettre, vienne ici chercher la réponse ».
La résistance des Aït Atta, selon les témoignages de l’époque, dépassait tout ce que les Français pouvaient imaginer. Ils avaient en face d’eux les tribus les plus guerrières du Maroc. Après quarante deux jours d’enfer, les Français ont perdu 3500 hommes dont 10 officiers. Les résistants, eux, ont perdu 1300 combattants. Parmi les victimes, il y a eu beaucoup d’enfants, de femmes et de vieillards. Acculés, cernés, extenués par la faim et la soif, les résistants vont se rendre. Mais, malgré la situation difficile, voire intenable, la reddition ne se fera que par la négociation.
http://www.quid.ma/dans-lactu/prote...avait-lieu-la-glorieuse-bataille-de-bougafer/