Baya, icône de la peinture algérienne

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
Contributeur
A travers l’exposition « Baya, icône de la peinture algérienne. Femmes en leur Jardin », le musée de l'IMA et le Fonds Claude et France Lemand rendent hommage à l’artiste algérienne la plus singulière du XXe siècle, propulsée dès l’âge de 16 ans au sommet de la notoriété. Une invitation à (re)découvrir le bestiaire énigmatique de ses céramiques, et surtout ses peintures joyeuses et colorées montrant une nature luxuriante, comme une ode à la vie.

Dans le cadre de « 2022. Regards sur l'Algérie à l'IMA »

Baya n’a pas souffert, comme d’autres femmes artistes, d’un manque de visibilité : elle avait 16 ans lors de la première grande exposition de ses œuvres, organisée à Paris en 1947 par le galeriste Aimé Maeght. Son travail, qualifié à tort « d’art naïf » ou « d'art brut », a exercé une influence majeure, particulièrement en Algérie où elle fut beaucoup imitée par les générations formées après l’Indépendance, pour sa singularité, son raffinement et sa dimension spirituelle.

Les œuvres de Baya conservées au musée de l’Institut du monde arabe, augmentées de la donation Claude et France Lemand, forment un ensemble documentant toutes ses périodes d’activité, de 1947 à sa mort en 1998. Elles viennent compléter le fabuleux trésor des Archives nationales d'Outre-Mer d'Aix-en-Provence et d'autres prêts. L'ensemble permet de saisir l’évolution de sa peinture – avec notamment l’introduction du thème de la musique à partir des années 1960 –, jusqu’aux émouvantes œuvres de 1998, les dernières réalisées par l’artiste.

« Baya. Femmes en leur Jardin » apportera aussi, dans une perspective d’études coloniales et décoloniales, un éclairage inédit sur le « cas Baya », étayé par l’exploration de ses archives, en particulier sa correspondance avec sa mère adoptive Marguerite Caminat. Comment cette jeune fille non scolarisée (comme 98% des filles « indigènes » de sa génération), qui a connu souffrance et violence, devint-elle, à la fin de la période coloniale, cette Baya maîtrisant le langage des formes et des couleurs et créant un style bien identifiable, propulsée dès l’âge de 16 ans au sommet de la notoriété, éblouissant les amateurs d'art parisiens et faisant l'objet d'une double page (écrite par Edmonde Charles-Roux) dans le magazine Vogue ?

Des visites, conférences, rencontres et publications analyseront le contexte historique, social, économique et esthétique de production de chacune des périodes du parcours de Baya, et étudieront les œuvres dans ce qu’elles ont de contingent, d’unique et d’universel.

Prêts exceptionnels de : Archives nationales d’Outre-mer (ANOM, Aix-en-Provence), Fondation Kamel Lazaar (Tunis), Galerie Maeght (Paris), Musée Réattu (Arles), Musée d’art moderne de Lille métropole (LaM, Villeneuve-d’Ascq), Musée Cantini (Marseille), Musée d’Art Naïf et d’Arts Singuliers (MANAS, Laval), Centre national des arts plastiques (CNAP, Paris) et de collections privées historiques.............................

 

Pièces jointes

  • 1967 - BAYA, La Dame aux roses, 1967. Gouache sur papier, 101 x 152 cm. Musée IMA Musée AC 8...jpg
    1967 - BAYA, La Dame aux roses, 1967. Gouache sur papier, 101 x 152 cm. Musée IMA Musée AC 8...jpg
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minervie

أَسْتَغْفِرُ اللهَ الذِي لا إِلَهَ إِلاَّ هُوَ
VIB
Merci pour cette belle decouverte
Je vais faire des recherches pour mieux connaitre son art.
 
A travers l’exposition « Baya, icône de la peinture algérienne. Femmes en leur Jardin », le musée de l'IMA et le Fonds Claude et France Lemand rendent hommage à l’artiste algérienne la plus singulière du XXe siècle, propulsée dès l’âge de 16 ans au sommet de la notoriété. Une invitation à (re)découvrir le bestiaire énigmatique de ses céramiques, et surtout ses peintures joyeuses et colorées montrant une nature luxuriante, comme une ode à la vie.

Dans le cadre de « 2022. Regards sur l'Algérie à l'IMA »

Baya n’a pas souffert, comme d’autres femmes artistes, d’un manque de visibilité : elle avait 16 ans lors de la première grande exposition de ses œuvres, organisée à Paris en 1947 par le galeriste Aimé Maeght. Son travail, qualifié à tort « d’art naïf » ou « d'art brut », a exercé une influence majeure, particulièrement en Algérie où elle fut beaucoup imitée par les générations formées après l’Indépendance, pour sa singularité, son raffinement et sa dimension spirituelle.

Les œuvres de Baya conservées au musée de l’Institut du monde arabe, augmentées de la donation Claude et France Lemand, forment un ensemble documentant toutes ses périodes d’activité, de 1947 à sa mort en 1998. Elles viennent compléter le fabuleux trésor des Archives nationales d'Outre-Mer d'Aix-en-Provence et d'autres prêts. L'ensemble permet de saisir l’évolution de sa peinture – avec notamment l’introduction du thème de la musique à partir des années 1960 –, jusqu’aux émouvantes œuvres de 1998, les dernières réalisées par l’artiste.

« Baya. Femmes en leur Jardin » apportera aussi, dans une perspective d’études coloniales et décoloniales, un éclairage inédit sur le « cas Baya », étayé par l’exploration de ses archives, en particulier sa correspondance avec sa mère adoptive Marguerite Caminat. Comment cette jeune fille non scolarisée (comme 98% des filles « indigènes » de sa génération), qui a connu souffrance et violence, devint-elle, à la fin de la période coloniale, cette Baya maîtrisant le langage des formes et des couleurs et créant un style bien identifiable, propulsée dès l’âge de 16 ans au sommet de la notoriété, éblouissant les amateurs d'art parisiens et faisant l'objet d'une double page (écrite par Edmonde Charles-Roux) dans le magazine Vogue ?

Des visites, conférences, rencontres et publications analyseront le contexte historique, social, économique et esthétique de production de chacune des périodes du parcours de Baya, et étudieront les œuvres dans ce qu’elles ont de contingent, d’unique et d’universel.

Prêts exceptionnels de : Archives nationales d’Outre-mer (ANOM, Aix-en-Provence), Fondation Kamel Lazaar (Tunis), Galerie Maeght (Paris), Musée Réattu (Arles), Musée d’art moderne de Lille métropole (LaM, Villeneuve-d’Ascq), Musée Cantini (Marseille), Musée d’Art Naïf et d’Arts Singuliers (MANAS, Laval), Centre national des arts plastiques (CNAP, Paris) et de collections privées historiques.............................

elle est très connu, une très grande artiste amazigh vu son nom, nombreux artistes peintres dans le monde s'est inspiré d'elle comme par exemple Pablo Picasso que dieu ait son âme.
 
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