Fin d'année agitée au ministère de l'Intérieur. Le départ du directeur central de la police judiciaire attise ambitions et tension.
Sans doute le grand flic n'a pas imaginé des dernières semaines aussi agitées. Touché par la limite d'âge, le directeur central de la police judiciaire (DCPJ) Christian Lothion va céder début 2014 le fauteuil qu'il occupe depuis 2008 au 5e étage du ministère de l'Intérieur. Et son portrait rejoindre la galerie des anciens patrons du Tigre, le symbole de la PJ depuis sa création par Georges Clémenceau. «Il faut remonter à Bouvier en 1981 pour retrouver un si long bail», rappelle-t-il aux visiteurs qui l'interrogent sur son bilan, avant, tel un vieux sage, d'énumérer les soucis qui ont émaillé son règne. L'affaire Neyret, bien sûr. Le super flic de Lyon, radié de la police pour sa trop grande proximité avec ses indic', était son bras droit du temps où il a officié dans la capitale des Gaules. Le scandale l'a à peine effleuré, tout comme la haute hiérarchie qui a lâché le commissaire pourtant mis en avant pour ses résultats. Mais il a eu à gérer la grogne, l'étonnement des troupes devant la férocité des sanctions et la vague médiatique que le Tourangeau a su maîtriser.
Lire: La police en mal d'indic'
la suite de l'article sur http://www.bakchich.info/societe/20...son-poulaga-se-transforme-en-volaillere-62953
Sans doute le grand flic n'a pas imaginé des dernières semaines aussi agitées. Touché par la limite d'âge, le directeur central de la police judiciaire (DCPJ) Christian Lothion va céder début 2014 le fauteuil qu'il occupe depuis 2008 au 5e étage du ministère de l'Intérieur. Et son portrait rejoindre la galerie des anciens patrons du Tigre, le symbole de la PJ depuis sa création par Georges Clémenceau. «Il faut remonter à Bouvier en 1981 pour retrouver un si long bail», rappelle-t-il aux visiteurs qui l'interrogent sur son bilan, avant, tel un vieux sage, d'énumérer les soucis qui ont émaillé son règne. L'affaire Neyret, bien sûr. Le super flic de Lyon, radié de la police pour sa trop grande proximité avec ses indic', était son bras droit du temps où il a officié dans la capitale des Gaules. Le scandale l'a à peine effleuré, tout comme la haute hiérarchie qui a lâché le commissaire pourtant mis en avant pour ses résultats. Mais il a eu à gérer la grogne, l'étonnement des troupes devant la férocité des sanctions et la vague médiatique que le Tourangeau a su maîtriser.
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