Belattar succède en beauté à Benalla - les proches de Macron

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
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Par crainte que les Français ne finissent par se lasser de l’affaire Benalla et son lot de rebondissements, sans attendre le dénouement, le gouvernement Macron propose à ses fidèles clients une nouvelle saga, un nouveau héros, lui aussi, tout de goudron et de plumes enduit : le sieur Yassine Belattar (applaudissements !). Conformément au cahier des charges d’une série Netflix interminable, l’espace imparti pour cet article ne suffit pas à détailler les plaintes officielles et officieuses dont le personnage fait l’objet.

La liste des personnes ayant eu à subir les comportements menaçants, déplacés ou violents de ce bon Yassine est à consulter dans l’annuaire des pages jaunes, éditions 2010 à nos jours. Le lecteur téméraire peut également se plonger dans les enquêtes édifiantes réalisées par Mediapart et Marianne s’il souhaite prendre la pleine mesure des propos et diverses insultes dont le chouchou d’Emmanuel Macron a émaillé sa route (selon les médias précités, et sous réserve de confirmation par décisions de justice). De toute évidence, il méritait de figurer en bonne place auprès du winner avec le titre pétaradant de membre de l’instance du Conseil présidentiel des villes.

Son CV le destinait à la fonction. Macroniste garanti « élevé en plein air », certifié avec de petits morceaux de banlieue dedans. François Hollande avait son JoeyStarr, Macron double la mise avec le duo Benalla/Benattar. Qui dit mieux ?

Attentif à ses abonnés surbookés, Mediapart résume l’affaire en ces termes : « À notre connaissance, 4 personnes ont décrit sur procès-verbal des menaces directes, une demi-douzaine de personnes au bas mot ont évoqué des relations professionnelles difficiles, et deux jeunes femmes ont raconté des conversations dérivant vers des sous-entendus ou des allusions sexuelles alors qu’elles étaient à la recherche d’un travail. » La consultation en profondeur des longs articles consacrés à ce sujet semble décrire un palmarès plus conséquent. Le dossier dans son intégralité dépassait les capacités de stockage du disque dur de Mediapart.

Radio Nova (sorte de Radio Londres du bobo retranché dans son bunker du VIe arrondissement), qui a recours aux services du boute-en-train Belattar, fut alertée par tout ce remue-ménage. Mais que faire ? Le garder, le remercier ? Au terme de deux réunions harassantes, Bernard Zekri, le général de Gaulle de la station, décidait après moult éruptions cérébrales de laisser l’énergumène officier sur son antenne. Dans son message « Les bobos parlent aux bobos », il déclarait : « Je suis très attaché à la présomption d’innocence. » Dans ce cas, solidement attaché, collé, cloué… Du travail de professionnel. « Nous avons un personnage qui a du tempérament, qui peut être bouillant, il a un côté écorché vif. Il y a eu quelques accrochages, il s’en est expliqué. » Radio Nova tient encore. Contre vents et Marais (le quartier), le personnel résiste aux coups de boutoir de son comique troupier. La lutte est belle, l’abnégation totale. Même ligoté pour de bon sur le bureau par son animateur, le directeur maintiendra le cap. Seul Benalla pourrait sauver la situation en venant raconter des blagues au micro de Radio Nova. Après la brute, le truand. L’accroche aurait de l’allure.

 

Drianke

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"Je suis fier d’être Français et musulman” Yassine Belattar - Les Terriens du Dimanche - 30/09/2018

 

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Qu’est-ce qu’être Français aujourd’hui ?... Face à face exclusif entre Éric Zemmour et Yassine Belattar dans L’Heure des Pros

 

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«Yassine Belattar mis en examen, ou la face sombre du conseil présidentiel des villes»

L'humoriste Yassine Belattar, qu'Emmanuel Macron avait nommé au conseil présidentiel des villes en 2018, est mis en examen pour harcèlement moral et menaces de mort. Barbara Lefebvre y voit le symptôme de l'ambiguïté des politiques des banlieues.

Après des mois de rumeurs qu'il qualifiait de ragots, deux plaintes, l'une de Bruno Gaccio et l'autre de Jessie Claire, ont fini par conduire Yassine Belattar à devoir assumer ses actes, ses propos, ses gestes devant la justice de son pays. Après 48 heures de garde à vue, celui qui se définit comme un humoriste, mais que d'autres considèrent comme un militant de la sphère décoloniale et indigéniste, est mis en examen. Ont été retenues contre lui des incriminations qui ne sont pas anodines: menaces de mort, menaces de crimes réitérées, envois répétés de menaces malveillantes et harcèlement moral. Il est libre sous contrôle judiciaire, bénéficiant de la présomption d'innocence. Désormais, ce sera à la justice d'instruire, à charge et à décharge, puis de trancher.

Belattar ne laisse personne indifférent. Il clive. On l'adore ou on le déteste. Ce n'est pas un tiède, un homme du juste milieu. Ses défenseurs comme ses adversaires ne sont pas non plus des tièdes. En cela, Belattar est bien de son temps: pensée binaire tempérée par des oxymores affligeants, phrases choc, recherche perpétuelle du buzz pour occuper l'espace. Mais quand ça se corse, on minimise. Aux journalistes de Médiapart qui enquêtaient sur les «rumeurs» le concernant depuis fin 2017, il confirmait avoir menacé des gens ; impossible à démentir puisqu'il laissait des messages vocaux ou envoyait des quantités de textos que ses victimes conservèrent. «Mais se défendait Belattar, je ne suis jamais passé à l'acte». Retournement d'argument éclairant sur l'honnêteté intellectuelle de celui qui accuse publiquement des intellectuels et des journalistes français d'inspirer par leurs écrits, par leurs mots, le meurtrier de Christchurch. Est-on un criminel par procuration quand on critique et décrit les mécanismes de la progression de l'islam politique en France, étant entendu que décrire un phénomène totalitaire porté par une minorité tyrannique ne vaut pas appel au meurtre de tous les musulmans? Pour Belattar, condamner les islamistes c'est être complices de Brendon Tarrant. En revanche quand lui promet à un confrère de le tuer, lui et toute sa famille, ce n'est pas grave puisqu'il n'est pas passé à l'acte, ce ne sont que des mots!

Yassine Belattar est représentatif de cette génération d'activistes qui parviennent à jouer sur deux tableaux: le communautarisme ou le racialisme d'une part, le légalisme démocratique d'autre part. Ils usent ou plutôt abusent du second pour faire triompher le premier. L'État de droit, c'est-à-dire la république des juges, leur sert à harceler leurs adversaires politiques, à les épuiser en procédures judicaires coûteuses. Eux ont apparemment les moyens de ce harcèlement judiciaire, leurs victimes, elles, n'ont souvent d'autre choix que recourir à des cagnottes en ligne pour collecter des fonds afin d'assumer leurs frais de justice. Les décoloniaux manœuvrent à toutes les échelles judiciaires: les tribunaux français avec moult plaintes en diffamation à caractère raciste ou incitation à la haine raciale, la CEDH, et les instances onusiennes où ils sont comme des poissons dans l'eau, notamment la CDH à Genève où ils peuvent venir régulièrement cracher sur la France, son racisme d'État et sa législation islamophobe. Mais l'arroseur est souvent arrosé… Aujourd'hui Yassine Belattar, qui fut en 2015 le maître de cérémonie de la soirée de gala et de levée de fonds du CCIF, va connaître un autre visage de l'État de droit. Qui seront ses témoins de moralité?...............................

http://www.lefigaro.fr/vox/societe/...sombre-du-conseil-presidentiel-des-villes.php
 
A

AncienMembre

Non connecté
En revanche quand lui promet à un confrère de le tuer, lui et toute sa famille, ce n'est pas grave puisqu'il n'est pas passé à l'acte, ce ne sont que des mots!

A ouais quand même.

Yassine Belattar est représentatif de cette génération d'activistes qui parviennent à jouer sur deux tableaux: le communautarisme ou le racialisme d'une part, le légalisme démocratique d'autre part. Ils usent ou plutôt abusent du second pour faire triompher le premier. L'État de droit, c'est-à-dire la république des juges, leur sert à harceler leurs adversaires politiques, à les épuiser en procédures judicaires coûteuses. Eux ont apparemment les moyens de ce harcèlement judiciaire, leurs victimes, elles, n'ont souvent d'autre choix que recourir à des cagnottes en ligne pour collecter des fonds afin d'assumer leurs frais de justice. Les décoloniaux manœuvrent à toutes les échelles judiciaires: les tribunaux français avec moult plaintes en diffamation à caractère raciste ou incitation à la haine raciale, la CEDH, et les instances onusiennes où ils sont comme des poissons dans l'eau, notamment la CDH à Genève où ils peuvent venir régulièrement cracher sur la France, son racisme d'État et sa législation islamophobe. Mais l'arroseur est souvent arrosé… Aujourd'hui Yassine Belattar, qui fut en 2015 le maître de cérémonie de la soirée de gala et de levée de fonds du CCIF, va connaître un autre visage de l'État de droit. Qui seront ses témoins de moralité?...............................

http://www.lefigaro.fr/vox/societe/...sombre-du-conseil-presidentiel-des-villes.php

Le figaro, quoi.
 
Belattar m'a déçu, je le croyais plus intelligent que ce qu'il a montré. Entre Benalla et Belattar c'est fou ce que le Maroc regorge de talents en Europe, n'en jetez plus la cour est pleine!
 
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