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Belattar succède en beauté à Benalla - les proches de Macron
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[QUOTE="Drianke, post: 16185578, member: 174325"] [SIZE=7][B]«Yassine Belattar mis en examen, ou la face sombre du conseil présidentiel des villes»[/B][/SIZE] L'humoriste Yassine Belattar, qu'Emmanuel Macron avait nommé au conseil présidentiel des villes en 2018, est mis en examen pour harcèlement moral et menaces de mort. Barbara Lefebvre y voit le symptôme de l'ambiguïté des politiques des banlieues. Après des mois de rumeurs qu'il qualifiait de ragots, deux plaintes, l'une de Bruno Gaccio et l'autre de Jessie Claire, ont fini par conduire Yassine Belattar à devoir assumer ses actes, ses propos, ses gestes devant la justice de son pays. Après 48 heures de garde à vue, celui qui se définit comme un humoriste, mais que d'autres considèrent comme un militant de la sphère décoloniale et indigéniste, [URL='http://www.lefigaro.fr/culture/yassine-belattar-mis-en-examen-pour-menaces-de-mort-et-harcelement-moral-20190328']est mis en examen[/URL]. Ont été retenues contre lui des incriminations qui ne sont pas anodines: menaces de mort, menaces de crimes réitérées, envois répétés de menaces malveillantes et harcèlement moral. Il est libre sous contrôle judiciaire, bénéficiant de la présomption d'innocence. Désormais, ce sera à la justice d'instruire, à charge et à décharge, puis de trancher. Belattar ne laisse personne indifférent. Il clive. On l'adore ou on le déteste. Ce n'est pas un tiède, un homme du juste milieu. Ses défenseurs comme ses adversaires ne sont pas non plus des tièdes. En cela, Belattar est bien de son temps: pensée binaire tempérée par des oxymores affligeants, phrases choc, recherche perpétuelle du buzz pour occuper l'espace. Mais quand ça se corse, on minimise. Aux journalistes de Médiapart qui enquêtaient sur les «rumeurs» le concernant depuis fin 2017, il confirmait avoir menacé des gens ; impossible à démentir puisqu'il laissait des messages vocaux ou envoyait des quantités de textos que ses victimes conservèrent. «Mais se défendait Belattar, je ne suis jamais passé à l'acte». Retournement d'argument éclairant sur l'honnêteté intellectuelle de celui qui accuse publiquement des intellectuels et des journalistes français d'inspirer par leurs écrits, par leurs mots, le meurtrier de Christchurch. Est-on un criminel par procuration quand on critique et décrit les mécanismes de la progression de l'islam politique en France, étant entendu que décrire un phénomène totalitaire porté par une minorité tyrannique ne vaut pas appel au meurtre de tous les musulmans? Pour Belattar, condamner les islamistes c'est être complices de Brendon Tarrant. En revanche quand lui promet à un confrère de le tuer, lui et toute sa famille, ce n'est pas grave puisqu'il n'est pas passé à l'acte, ce ne sont que des mots! Yassine Belattar est représentatif de cette génération d'activistes qui parviennent à jouer sur deux tableaux: le communautarisme ou le racialisme d'une part, le légalisme démocratique d'autre part. Ils usent ou plutôt abusent du second pour faire triompher le premier. L'État de droit, c'est-à-dire la république des juges, leur sert à harceler leurs adversaires politiques, à les épuiser en procédures judicaires coûteuses. Eux ont apparemment les moyens de ce harcèlement judiciaire, leurs victimes, elles, n'ont souvent d'autre choix que recourir à des cagnottes en ligne pour collecter des fonds afin d'assumer leurs frais de justice. Les décoloniaux manœuvrent à toutes les échelles judiciaires: les tribunaux français avec moult plaintes en diffamation à caractère raciste ou incitation à la haine raciale, la CEDH, et les instances onusiennes où ils sont comme des poissons dans l'eau, notamment la CDH à Genève où ils peuvent venir régulièrement cracher sur la France, son racisme d'État et sa législation islamophobe. Mais l'arroseur est souvent arrosé… Aujourd'hui Yassine Belattar, qui fut en 2015 le maître de cérémonie de la soirée de gala et de levée de fonds du CCIF, va connaître un autre visage de l'État de droit. Qui seront ses témoins de moralité?............................... [URL]http://www.lefigaro.fr/vox/societe/2019/03/29/31003-20190329ARTFIG00115-yassine-belattar-mis-en-examen-ou-la-face-sombre-du-conseil-presidentiel-des-villes.php[/URL] [/QUOTE]
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