Les policiers anversois sont invités à être attentifs aux jeunes qui laissent soudainement pousser leur barbe, afin d'éviter que davantage de jeunes flamands se rendent en Syrie pour combattre. Le chef de corps de la police anversoise a pointé du doigt la barbe longue comme un des signes prouvant la radicalisation dans une lettre envoyée à 2.600 agents. Il cite également le port de vêtements longs ou le fait de moins sortir en rue, rapporte le quotidien Het Laatste Nieuws vendredi.
Une trentaine de jeunes musulmans anversois combattent actuellement en Syrie. Afin d'éviter qu'ils ne soient rejoints par de nouvelle recrues, le chef de corps de la police anversoise, Serge Muyters, a envoyé une lettre d'information reprenant douze signes concrets permettant de reconnaître les jeunes musulmans qui se radicalisent.
Il est mentionné un changement soudain de nom, généralement pour un nom commençant par "Abu", une modification de la coiffure, le fait de se laisser pousser la barbe, de cacher des tatouages ou autres symboles, de posséder des livres radicaux, de moins sortir en rue, etc.
"Si vous constatez quelque chose de suspect ou recevez une information d'un membre d'une famille sur un jeune qui se radicalise et veut partir en Syrie, rédigez toujours un rapport d'information", conclut M. Muyters.
Cette liste a été discutée jeudi avec la police fédérale, la Sûreté de l'Etat et le parquet anversois lors d'un groupe de travail sur les combattants du jihad en Syrie.
source:belga
Une trentaine de jeunes musulmans anversois combattent actuellement en Syrie. Afin d'éviter qu'ils ne soient rejoints par de nouvelle recrues, le chef de corps de la police anversoise, Serge Muyters, a envoyé une lettre d'information reprenant douze signes concrets permettant de reconnaître les jeunes musulmans qui se radicalisent.
Il est mentionné un changement soudain de nom, généralement pour un nom commençant par "Abu", une modification de la coiffure, le fait de se laisser pousser la barbe, de cacher des tatouages ou autres symboles, de posséder des livres radicaux, de moins sortir en rue, etc.
"Si vous constatez quelque chose de suspect ou recevez une information d'un membre d'une famille sur un jeune qui se radicalise et veut partir en Syrie, rédigez toujours un rapport d'information", conclut M. Muyters.
Cette liste a été discutée jeudi avec la police fédérale, la Sûreté de l'Etat et le parquet anversois lors d'un groupe de travail sur les combattants du jihad en Syrie.
source:belga
