Le tribunal d'application des peines siégeant à Bruxelles a décidé jeudi d'accorder la libération conditionnelle à Geneviève Lhermitte, condamnée à perpétuité pour avoir tué ses cinq enfants en 2007, selon une information de Sudinfo confirmée par son avocat Nicolas Cohen.
Le tribunal d'application des peines a marqué son accord sur le plan de reclassement en centre psychiatrique fermé présenté quelques semaines plus tôt par son avocat Me Nicolas Cohen.
Geneviève Lhermitte sera remise en liberté sous conditions lorsqu'une place se libérera dans le centre psychiatrique de son choix.
"La condition principale est d’être hospitalisée et d’informer préalablement le tribunal pour obtenir un accord de tout modification de cette adresse.
La condition de base est donc d’être hospitalisée là où elle a prévu de l’être", nous explique son avocat.
En mars, Me Cohen exposait la volonté de sa cliente d'intégrer un centre psychiatrique fermé afin de poursuivre le travail thérapeutique entamé durant sa réclusion.
Une première demande de libération introduite en 2017 avait été refusée.
"Elle ressent le besoin d'être accompagnée après 12 années de détention", commente Me Cohen.
Geneviève Lhermitte peut prétendre, plus de 10 ans après les faits, à une libération conditionnelle et à des permissions de sortie.
"Après une longue détention, il y a un volet soulagement.
Mais c’est le début d’une nouvelle étape.
C’est une histoire qui porte énormément de souffrances, pour elle et les parties civiles.
Elle le sait. La société a vocation de permettre à n’importe qui, qui a répond de ses actes d’être accompagné et de regagner la société libre.
Elle n’a pas fini sa peine, loin de là.
Elle doit répondre à des conditions", précise Me Cohen.
Le tribunal d'application des peines a marqué son accord sur le plan de reclassement en centre psychiatrique fermé présenté quelques semaines plus tôt par son avocat Me Nicolas Cohen.
Geneviève Lhermitte sera remise en liberté sous conditions lorsqu'une place se libérera dans le centre psychiatrique de son choix.
"La condition principale est d’être hospitalisée et d’informer préalablement le tribunal pour obtenir un accord de tout modification de cette adresse.
La condition de base est donc d’être hospitalisée là où elle a prévu de l’être", nous explique son avocat.
En mars, Me Cohen exposait la volonté de sa cliente d'intégrer un centre psychiatrique fermé afin de poursuivre le travail thérapeutique entamé durant sa réclusion.
Une première demande de libération introduite en 2017 avait été refusée.
"Elle ressent le besoin d'être accompagnée après 12 années de détention", commente Me Cohen.
Geneviève Lhermitte peut prétendre, plus de 10 ans après les faits, à une libération conditionnelle et à des permissions de sortie.
"Après une longue détention, il y a un volet soulagement.
Mais c’est le début d’une nouvelle étape.
C’est une histoire qui porte énormément de souffrances, pour elle et les parties civiles.
Elle le sait. La société a vocation de permettre à n’importe qui, qui a répond de ses actes d’être accompagné et de regagner la société libre.
Elle n’a pas fini sa peine, loin de là.
Elle doit répondre à des conditions", précise Me Cohen.