Appuyée par des associations spécialisées, la députée cdH Vanessa Matz a déposé une proposition de loi sur l’introduction de l’acte incestueux dans le Code pénal.
A l’heure actuelle, l’inceste est cité comme circonstance aggravante d’un attentat à la pudeur ou d’un crime.
Quant au Code civil, il le mentionne en interdisant, par exemple, tout mariage entre un frère et une sœur.
Des débats sont en cours à Paris, ils le seront bientôt à Bruxelles. "Nous devons éviter une interprétation trop vague de la législation actuelle et donc, l’étendre, afin de donner à ce crime toute l’importance qu’il mérite".
Trois termes forment l’axe de la proposition de la députée fédérale :
1) la criminalisation de l’inceste à part entière
2) Le consentement. Il doit être présumé absent ("une présomption irréfragable") en ce qui concerne les mineurs d’âge, les moins de 18 ans. "Qui peut croire qu’un enfant ou un adolescent soit en position de donner un consentement recevable aux yeux de la loi ?"
3) l’imprescriptibilité, "un enjeu important pour libérer la parole". Et se faire entendre !
Des peines sont suggérées, qui sont graduelles en fonction de l’âge de la victime au moment de premiers faits avérés.
A l’heure actuelle, l’inceste est cité comme circonstance aggravante d’un attentat à la pudeur ou d’un crime.
Quant au Code civil, il le mentionne en interdisant, par exemple, tout mariage entre un frère et une sœur.
Un crime à part entière
Comme en France, à la suite de la publication du livre de Camille Kouchner dénonçant les agressions sexuelles de son beau-père vis-à-vis d’un garçon de 14 ans ("La familia grande", au Seuil) des parlementaires fédéraux estiment insuffisante ou incomplète la législation belge actuelle.Des débats sont en cours à Paris, ils le seront bientôt à Bruxelles. "Nous devons éviter une interprétation trop vague de la législation actuelle et donc, l’étendre, afin de donner à ce crime toute l’importance qu’il mérite".
Trois termes forment l’axe de la proposition de la députée fédérale :
1) la criminalisation de l’inceste à part entière
2) Le consentement. Il doit être présumé absent ("une présomption irréfragable") en ce qui concerne les mineurs d’âge, les moins de 18 ans. "Qui peut croire qu’un enfant ou un adolescent soit en position de donner un consentement recevable aux yeux de la loi ?"
3) l’imprescriptibilité, "un enjeu important pour libérer la parole". Et se faire entendre !
De lourdes peines
Des peines sont suggérées, qui sont graduelles en fonction de l’âge de la victime au moment de premiers faits avérés.
- Plus de 18 ans : réclusion de 7 à 10 ans
- De 16 à 18 ans : réclusion de 12 à 15 ans
- Entre 10 et 16 ans : réclusion de 17 à 20 ans
- Moins de 10 ans : réclusion de 20 à 30 ans, même peine si, quel que soit l’âge de la victime, l’inceste a causé la mort.