http://www.dhnet.be/infos/faits-div...nace-terroriste-sur-le-palais-de-justice.html
BRUXELLES - La plus grande crainte dans le dossier des combattants en Syrie – qu’un fanatique musulman endurci par la guerre commette également des violences en Belgique – semble sur le point de se réaliser. C’est ce qu’il ressort d’une écoute téléphonique récente entre Houssein Elouassaki, parti combattre en Syrie, et l’un de ses frères résidant à Vilvorde. Ceux-ci planifieraient un attentat contre le palais de justice de Bruxelles. Ils seraient déjà à la recherche d’armes et d’explosifs dans le milieu du grand banditisme.
Les révélations qui nous ont été confirmées par deux sources bien informées ne sont pas négligeables. Une attaque en Belgique serait en préparation et elle serait vraisemblablement dirigée contre le palais de justice de Bruxelles. C’est ce que les enquêteurs ont entendu lors d’un appel téléphonique entre Houssein Elouassaki et l’un de ses frères.
Des armes et des explosifs venant de l’étranger seraient fournis pour cet attentat via le milieu du crime organisé bruxellois. Personne ne veut confirmer si ces armes ont déjà atteint notre pays.
Même silence sur l’identité des suspects éventuels qui pourraient perpétrer cet attentat. L’une des pistes serait qu’Houssein lui-même revienne de Syrie, mais il pourrait également essayer de recruter d’autres personnes dans le groupe de partisans qui le suivaient du temps de Sharia4Belgium.
Fait interpellant, son profil Facebook, tout comme ceux de certains de ses amis, a été récemment effacé – comme si leurs contacts ne devaient plus être visibles.
Houssein Elouassaki, l’un des membres notoires de l’ex-mouvance Shariah4Belgium, est parti en février pour la Syrie et s’y trouverait toujours. Son jeune frère Hakim est également allé se battre aux côtés d’une milice islamique radicale et est revenu en Belgique gravement blessé. Il a été arrêté au cours de l’action de grande ampleur contre les combattants en Syrie le mois dernier, tout comme le frère aîné Abdelouafi.
Celui-ci aurait fourni de l’argent et de l’aide matérielle aux combattants mais a été libéré entre-temps.
La conversation téléphonique concernant l’attentat date d’après la libération de Abdelouafi, le 8 mai, et, selon toute vraisemblance, c’est avec lui que Houssein aurait parlé de ses projets terroristes.
Certains membres de la famille Elouassaki, originaire du Nador marocain, sont connus pour leur violence. Ainsi, Hakim, lorsqu’il avait à peine 16 ans, avait envoyé 3 agents de police à l’hôpital tandis qu’Abdelouafi s’en est pris à un journaliste flamand plus tôt cette année.
Depuis des mois, les experts en terrorisme mettent en garde contre le danger que représente le retour dans leurs pays d’origine des combattants partis en Syrie. De par leur séjour au front, ils ont été habitués à tuer, ont appris à manier des armes et leur esprit s’est encore radicalisé. Ce qui pourrait en faire des bombes à retardement.
Alors qu’ils sont peut-être partis avec de nobles intentions et voulaient uniquement renverser un cruel despote, ils risquent à leur retour de considérer tout l’Occident non islamiste comme leur ennemi – avec tous les dangers que cela comporte.
BRUXELLES - La plus grande crainte dans le dossier des combattants en Syrie – qu’un fanatique musulman endurci par la guerre commette également des violences en Belgique – semble sur le point de se réaliser. C’est ce qu’il ressort d’une écoute téléphonique récente entre Houssein Elouassaki, parti combattre en Syrie, et l’un de ses frères résidant à Vilvorde. Ceux-ci planifieraient un attentat contre le palais de justice de Bruxelles. Ils seraient déjà à la recherche d’armes et d’explosifs dans le milieu du grand banditisme.
Les révélations qui nous ont été confirmées par deux sources bien informées ne sont pas négligeables. Une attaque en Belgique serait en préparation et elle serait vraisemblablement dirigée contre le palais de justice de Bruxelles. C’est ce que les enquêteurs ont entendu lors d’un appel téléphonique entre Houssein Elouassaki et l’un de ses frères.
Des armes et des explosifs venant de l’étranger seraient fournis pour cet attentat via le milieu du crime organisé bruxellois. Personne ne veut confirmer si ces armes ont déjà atteint notre pays.
Même silence sur l’identité des suspects éventuels qui pourraient perpétrer cet attentat. L’une des pistes serait qu’Houssein lui-même revienne de Syrie, mais il pourrait également essayer de recruter d’autres personnes dans le groupe de partisans qui le suivaient du temps de Sharia4Belgium.
Fait interpellant, son profil Facebook, tout comme ceux de certains de ses amis, a été récemment effacé – comme si leurs contacts ne devaient plus être visibles.
Houssein Elouassaki, l’un des membres notoires de l’ex-mouvance Shariah4Belgium, est parti en février pour la Syrie et s’y trouverait toujours. Son jeune frère Hakim est également allé se battre aux côtés d’une milice islamique radicale et est revenu en Belgique gravement blessé. Il a été arrêté au cours de l’action de grande ampleur contre les combattants en Syrie le mois dernier, tout comme le frère aîné Abdelouafi.
Celui-ci aurait fourni de l’argent et de l’aide matérielle aux combattants mais a été libéré entre-temps.
La conversation téléphonique concernant l’attentat date d’après la libération de Abdelouafi, le 8 mai, et, selon toute vraisemblance, c’est avec lui que Houssein aurait parlé de ses projets terroristes.
Certains membres de la famille Elouassaki, originaire du Nador marocain, sont connus pour leur violence. Ainsi, Hakim, lorsqu’il avait à peine 16 ans, avait envoyé 3 agents de police à l’hôpital tandis qu’Abdelouafi s’en est pris à un journaliste flamand plus tôt cette année.
Depuis des mois, les experts en terrorisme mettent en garde contre le danger que représente le retour dans leurs pays d’origine des combattants partis en Syrie. De par leur séjour au front, ils ont été habitués à tuer, ont appris à manier des armes et leur esprit s’est encore radicalisé. Ce qui pourrait en faire des bombes à retardement.
Alors qu’ils sont peut-être partis avec de nobles intentions et voulaient uniquement renverser un cruel despote, ils risquent à leur retour de considérer tout l’Occident non islamiste comme leur ennemi – avec tous les dangers que cela comporte.