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Andrea Rea, professeur de sociologie italien à l’université libre de Bruxelles, a essuyé un refus à sa demande d’acquisition de la nationalité belge, relate Le Soir.
Un comble pour cet homme de 61 ans, pourtant né en Belgique, qui a passé une bonne partie de sa vie à enseigner, entre autres, l’intégration des communautés étrangères dans la société belge.
Andrea Rea est né en 1959 à Auvelais, en province de Namur, de parents italiens.
L’homme, ancien doyen de la faculté de sciences sociales de l’Université Libre de Bruxelles, n’a lui-même pas la nationalité belge, mais italienne. Ce n'est que récemment qu’il a demandé à devenir officiellement un citoyen du pays qui l’a vu naître et où il a passé toute sa vie.
Or, Andrea Rea est “tombé de sa chaise” lorsqu’il a reçu un courrier lui signifiant un refus, pour motif qu’il n’a pas apporté la preuve “ni de sa connaissance d’une des trois langues nationales, ni de son intégration sociale, ni de sa participation économique.” Un comble pour le professeur, qui a cotisé pendant quarante ans, souligne-t-il au quotidien.
C'est en fait un problème administratif qui est à l’origine de cette fin de non-recevoir.
En effet, selon un arrêté royal, les documents sont différents si l’on travaille dans le public ou le privé.
Andrea Rea est un professeur nommé, mais travaille pour une université privée.
Hésitant sur la nature de son statut, la commune d’Ixelles s’est renseignée auprès de la Fédération Wallonie-Bruxelles, qui a opté pour le statut de fonctionnaire.
Or, le parquet n’a pas pris la même décision, ce qui s'est traduit par un refus direct.
Andrea Rea va néanmoins déposer un recours pour obtenir sa naturalisation belge.
"Je suis tombé de ma chaise”
Andrea Rea, professeur de sociologie italien à l’université libre de Bruxelles, a essuyé un refus à sa demande d’acquisition de la nationalité belge, relate Le Soir.
Un comble pour cet homme de 61 ans, pourtant né en Belgique, qui a passé une bonne partie de sa vie à enseigner, entre autres, l’intégration des communautés étrangères dans la société belge.
Andrea Rea est né en 1959 à Auvelais, en province de Namur, de parents italiens.
L’homme, ancien doyen de la faculté de sciences sociales de l’Université Libre de Bruxelles, n’a lui-même pas la nationalité belge, mais italienne. Ce n'est que récemment qu’il a demandé à devenir officiellement un citoyen du pays qui l’a vu naître et où il a passé toute sa vie.
Or, Andrea Rea est “tombé de sa chaise” lorsqu’il a reçu un courrier lui signifiant un refus, pour motif qu’il n’a pas apporté la preuve “ni de sa connaissance d’une des trois langues nationales, ni de son intégration sociale, ni de sa participation économique.” Un comble pour le professeur, qui a cotisé pendant quarante ans, souligne-t-il au quotidien.
Un problème administratif
C'est le parquet qui a refusé son dossier, pourtant remis complet à la commune d’Ixelles où il habite.C'est en fait un problème administratif qui est à l’origine de cette fin de non-recevoir.
En effet, selon un arrêté royal, les documents sont différents si l’on travaille dans le public ou le privé.
Andrea Rea est un professeur nommé, mais travaille pour une université privée.
Hésitant sur la nature de son statut, la commune d’Ixelles s’est renseignée auprès de la Fédération Wallonie-Bruxelles, qui a opté pour le statut de fonctionnaire.
Or, le parquet n’a pas pris la même décision, ce qui s'est traduit par un refus direct.
Andrea Rea va néanmoins déposer un recours pour obtenir sa naturalisation belge.