Belgique: un propriétaire condamné pour discrimination

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Première en Belgique: un propriétaire condamné parce qu'il exigeait une preuve de CDI et un revenu de minimum 2.000€




C'est une première en Belgique, un tribunal a condamné un propriétaire de logement estimant qu'il s'est rendu coupable de discrimination vis-à-vis d'un locataire potentiel.


Il a exclu à priori certains candidats sur la base de l'existence ou non d'un contrat de travail à durée indéterminée et d'un revenu de 2000 euros.



Le tribunal de première instance de Namur a, lors du procès d'un propriétaire, estimé qu'une discrimination sur la base de la fortune était établie dans le chef de l'inculpé, celui-ci ayant exclu a priori certains candidats-locataires sur la base de l'existence ou non d'un contrat de travail à durée indéterminée.


La décision, tombée le 5 mai, est mise en avant lundi par le Centre interfédéral pour l'égalité des chances, qui parle d'une première en Belgique dans le secteur du logement.


"Cette décision est très encourageante, car elle constitue une avancée importante dans la mise en œuvre effective du droit au logement consacré par l'article 23 de la Constitution", communique Patrick Charlier, directeur adjoint du Centre.


Le propriétaire en question exigeait de ses candidats-locataires la preuve d'un CDI et un revenu de minimum 2.000 euros

C'est le Centre lui-même qui avait saisi la justice, après avoir entendu pendant plusieurs années que le propriétaire en question exigeait de ses candidats-locataires la preuve d'un CDI et un revenu de minimum 2.000 euros.




"L'exigence d'un CDI dépasse la 'couverture normale' d'un risque de défaut de paiement"
L'inculpé subira une astreinte de 500 euros s'il ne cesse pas ces pratiques.


Selon le tribunal namurois, "l'exigence d'un CDI dépasse la 'couverture normale' d'un risque de défaut de paiement", indique le Centre. Celui-ci "reconnait qu'il est légitime pour un bailleur de s'assurer de la solvabilité d'un candidat locataire", mais tient à rappeler que "la loi Antidiscrimination ne lui permet pas d'exclure a priori les catégories de candidats aux revenus dits non professionnels", soit les personnes vivant d'allocations.


De nombreux allocataires sociaux sont confrontés à de grandes difficultés quand ils cherchent à louer un logement, indique Patrick Charlier, qui préconise de toujours examiner la solvabilité d'un candidat au cas par cas et sans exclure par principe des garanties autres qu'un contrat de travail.


Après avoir reçu plusieurs signalements, le Centre avait pris contact une première fois avec le propriétaire, mais l'intervention n'avait pas été concluante. La justice a finalement estimé que la personne avait effectivement un comportement discriminatoire dans la mise en location de son logement.



Première en Belgique: un propriétaire condamné parce qu'il exigeait une preuve de CDI et un revenu de minimum 2.000€ - RTL Info
 
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belgika

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Salam,

Je pense qu'il faut sur base du revenu minimum demander par ce propriétaire, calculer sur base d'un tiers des revenus

à retenir qu'un propriétaire a bien entendu des droits, mais ne peut pas faire sa "loi" discriminer des personnes sur base de revenus,et des origines des futurs locataires

On connaît pas le montant du loyer,ce qui justifierait ou pas ces 2000 euros minimum demandé.Le proprio a aussi des droits,parce que pour faire dégager qqun qui paie pas, ça demande bcp d'effort et de temps
 
Salam,

Je pense qu'il faut sur base du revenu minimum demander par ce propriétaire, calculer sur base d'un tiers des revenus

à retenir qu'un propriétaire a bien entendu des droits, mais ne peut pas faire sa "loi" discriminer des personnes sur base de revenus,et des origines des futurs locataires
Slm,

Oui le tiers mais à partir de quand cela devient une discrimination,un peu hypocrite ce truc
Pour l'origine je suis tout à fait d'accord,pour les revenus,on va pas se voiler,on peut pas accepter un gars qui perçoit des allocations de chômage de 900 euros pour une location à minimum 700 euros,disons que le proprio s'y est mal pris ou plutot à été franc ce que les autres font en jouant avec les mots...
 
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belgika

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Je connais pas de futurs locataires, qui cherchent un logement à 700 euros alors qu'ils percevraient 900 euros

Quid des travailleurs locataires qui perdent leur emploi et se retrouvent au chômage avec un loyer à payer, le proprio le mettrait à la porte car il supposerait qu'il ne peut plus payer son logement...??

Il est clair dans cette histoire que le propriétaire est coupable de discriminations envers les allocataires sociaux

Un chômeur, ou au CPAS étiqueté mauvais payeur? Il y en a mais les autres doivent être exclus pour quel pourcentage de locataires malhonnêtes?


PS jouer ou pas avec les mots c'est un **** qui s'est fait prendre :)


Slm,

Oui le tiers mais à partir de quand cela devient une discrimination,un peu hypocrite ce truc
Pour l'origine je suis tout à fait d'accord,pour les revenus,on va pas se voiler,on peut pas accepter un gars qui perçoit des allocations de chômage de 900 euros pour une location à minimum 700 euros,disons que le proprio s'y est mal pris ou plutot à été franc ce que les autres font en jouant avec les mots...
 
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