Ben barka ( fils) et son avocat accusés de « diffamation publique »

Kayne

Contributeur
Source ( Article Yabiladi du 22 Janv 2017) : http://www.yabiladi.com/articles/details/50303/bachir-barka-avocat-examen-pour.html

Titre : Bachir Ben Barka et son avocat mis en examen pour «diffamation publique» à Paris


Du nouveau dans l’affaire de l’opposant Mehdi Ben Barka. Son fils, Bachir et l’avocat Maurice Buttin ont été mis en examen à Paris suite aux plaintes pour «diffamation publique» déposées par la défense française de Miloud Tounzi, un ancien agent des services secrets marocains (CAB 1), indique la famille Ben Barka dans un communiqué.

Par cette initiative, le plaignant entend récuser la thèse selon laquelle il serait «Chtouki», la personne ayant pris part à l’enlèvement de Mehdi Ben Barka, le 29 octobre 1965 à Paris.

L’ancien juge Patrick Ramaël, qui était chargé de l’enquête avant son départ à la retraite, est également mis en examen pour les mêmes chefs d’accusation. Et il en est de même pour les journalistes Joseph Tual, auteur de deux documentaires sur l’affaire Ben Barka, Fréderic Ploquin et Marc Baudriller, ajoute la même source.

Miloud Tounzi ne s’est pas déplacé à Paris pour le dépôt des plaintes.
 

Ahava

Bénis soient ceux qui doutent !
VIB
COMMUNIQUE DE LA FAMILLE DE MEHDI BEN BARKA ET Me MAURICE BUTTIN
SUITE AUX PLAINTES DE MILOUD TOUNZI (CHTOUKI)

Dès les procès des ravisseurs de Mehdi Ben Barka devant la Cour d’Assises de la Seine en 1966 et 1967, le nom de Miloud Tounzi a été associé à celui de Chtouki. Depuis, aussi bien dans le cadre de l’instruction judiciaire ouverte à Paris que dans de nombreuses publications tant au Maroc qu’en France et, également, lors de son audition par l’Instance Equité et Réconciliation à Rabat en 2005, l’identification entre Miloud Tounzi et Chtouki est devenue un fait établi.

Aujourd’hui, au lieu de contribuer à faire connaître la vérité, Miloud Tounzi (et ceux qui le soutiennent) préfère porter plainte. En usant de tels procédés d’intimidation, ils pensent, décourager la famille Ben Barka et son avocat, ainsi que tous ceux qui aspirent à la vérité et à la justice, de poursuivre le travail acharné, entamé il y a plus de 50 ans, pour connaître les circonstances exactes de la disparation du leader marocain.

Notre indignation devant cette provocation scandaleuse est à la mesure de la responsabilité que portent principalement les autorités françaises et marocaines qui continuent d’entraver l’action de la justice, notamment en maintenant le secret de la défense (France) ou en n’exécutant pas les Commissions rogatoires internationales (Maroc), protégeant ainsi ce plaignant criminel et ses associés, et leur garantissant l’impunité.

Paris le 20 janvier 2017

http://m.france3-regions.francetvin...responsables-enlevement-son-pere-1180133.html
 

Tancredi

Moramora
VIB
Notre indignation devant cette provocation scandaleuse est à la mesure de la responsabilité que portent principalement les autorités françaises et marocaines qui continuent d’entraver l’action de la justice, notamment en maintenant le secret de la défense (France) ou en n’exécutant pas les Commissions rogatoires internationales (Maroc), protégeant ainsi ce plaignant criminel et ses associés, et leur garantissant l’impunité.
La première phrase en gras je l'ai bien comprise et j'en avais déjà entendu parler.

Par contre la deuxième phrase en gras j'ai pas compris de quoi il s'agit !
 
A

AncienMembre

Non connecté
Ils auraient du embarquer ce dossier dans le travail de l'instance équité et réconciliation.
 

Ahava

Bénis soient ceux qui doutent !
VIB
La première phrase en gras je l'ai bien comprise et j'en avais déjà entendu parler.

Par contre la deuxième phrase en gras j'ai pas compris de quoi il s'agit !

" Côté marocain, les entraves mises au travail de la justice française ont été pires. Jusqu’à la mort du roi Hassan II et l’avènement de Mohamed VI, à l’été 1999, l’Etat marocain a toujours refusé de lui laisser faire son travail. Après quelques velléités de coopération judiciaire entre 1999 et 2003, les commissions rogatoires internationales du juge Ramaël pour entendre des témoins importants n’ont plus été exécutées à partir de 2003, ceux-ci restant membres du système sécuritaire du régime. Quand, le 23 octobre 2007, le juge Ramaël a signé cinq mandats d’arrêt internationaux, dont l’un visait le général Hosni Benslimane, chef de la gendarmerie royale marocaine, il ne le fait qu’après le constat que les commissions rogatoires ont été refusées par les autorités marocaines sous divers prétextes, comme par exemple celui qu’elles ne connaissaient pas l’adresse de ces personnes… Le blocage des commissions rogatoires internationales a également empêché que des fouilles soient faites dans un centre de détention secret où auraient été enterrés les cadavres de trois des truands utilisés par le SDECE et éliminés à leur tour au Maroc après qu’ils s’y soient refugiés. Un lieu très proche de la nouvelle ambassade des Etats-Unis, entouré de hauts murs et laissé totalement en friche dans un quartier résidentiel de Rabat."

https://blogs.mediapart.fr/gilles-manceron/blog/271015/il-y-50-ans-l-affaire-ben-barka
 

ould khadija

fédalien
Contributeur
La première phrase en gras je l'ai bien comprise et j'en avais déjà entendu parler.

Par contre la deuxième phrase en gras j'ai pas compris de quoi il s'agit !

C'est compliqué mais pour faire simple :

-la justice française avait demandé au Maroc de lui livrer Oufkir et d'autres personnes pour être auditionnés en France.

-le Maroc avait refusé.
 
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