Guerre dindépendance, 1er novembre 1954, célibat de Bouteflika, Boudiaf, Abane, Ait Ahmed, révolution arabe...Lex président algérien, Ahmed Ben Bella, 94 ans, sest longuement confessé à lenvoyé spécial de lhebdomadaire Jeune Afrique, Renaud de Rochebrune, dans sa villa sur les hauteurs dAlger. Dans son édition du 8 au 14 mai 2011, lhebdomadaire publie les confessions du premier président algérien Ahmed Ben Bella recueillis dans le cadre de la préparation dun ouvrage sur la guerre dindépendance. Florilèges.
Il faut croire que dans cet article de Jeune Afrique intitulé « Une soirée avec Ben Bella», l'ancien président ne manie pas la langue de bois. Pour la précision, ces confessions nont pas été recueillies sous la forme dun entretien questions-réponses, mais plutôt sous la forme dune interview informelle.
Révolution arabe
Lex-président qui a été renversé le 19 juin 1965 par un coup dEtat militaire fomenté par Houari Boumediene juge que le monde arabe est une région « en ébullition » et estime « naturel » que les peuples sagitent pour « dépoussiérer » les régimes en place.
Pour autant, Ben Bella récuse le terme révolution pour qualifier les événements dans le monde arabe, particulièrement en ce qui concerne la Tunisie et lEgypte.
Tunisiens et Marocains
Visiblement, lex-président nourrit peu destime à l'égard des voisins tunisiens pas plus qu'il ne porte dans son coeur Habib Bourguiba, premier président de Tunisie, renversé en novembre 1987 par le général Ben Ali.
Des Marocains, en revanche, Ben Bella dit qu « eux sont des vrais combattants » et « pas de poules mouillées ». Lallusion aux Tunisiens est très claire. Les Tunisiens apprécieront.
Le régime algérien
Ben Bella dit ne pas souhaiter que le régime algérien soit ébranlé à linstar de ce qui sest passé ailleurs dans le monde arabe. En Tunisie, en Egypte, au Yémen ou en Libye. « Je le voudrais pas », confesse-t-il.
Au journaliste de Jeune Afrique, il dit quun scénario de rupture napporterait rien de bon à lAlgérie. « Nous avons quelquun qui est là, je préfère que cela reste comme ça ». Ce quelquun est évidemment le président Bouteflika, au pouvoir depuis 1999.
Tout de même, Ben Bella naccorde pas à un blanc-seing Bouteflika, celui là même qui avait activement participé à son renversement en juin 1965. « Il y a des moins et des plus chez lui, pour linstant, cest le moins mauvais, et je men contente. »
Selon Ben Bella, lAlgérie est « pays pas facile » et « diriger les Algériens, cest vraiment pas facile ».
Il faut croire que dans cet article de Jeune Afrique intitulé « Une soirée avec Ben Bella», l'ancien président ne manie pas la langue de bois. Pour la précision, ces confessions nont pas été recueillies sous la forme dun entretien questions-réponses, mais plutôt sous la forme dune interview informelle.
Révolution arabe
Lex-président qui a été renversé le 19 juin 1965 par un coup dEtat militaire fomenté par Houari Boumediene juge que le monde arabe est une région « en ébullition » et estime « naturel » que les peuples sagitent pour « dépoussiérer » les régimes en place.
Pour autant, Ben Bella récuse le terme révolution pour qualifier les événements dans le monde arabe, particulièrement en ce qui concerne la Tunisie et lEgypte.
Tunisiens et Marocains
Visiblement, lex-président nourrit peu destime à l'égard des voisins tunisiens pas plus qu'il ne porte dans son coeur Habib Bourguiba, premier président de Tunisie, renversé en novembre 1987 par le général Ben Ali.
Des Marocains, en revanche, Ben Bella dit qu « eux sont des vrais combattants » et « pas de poules mouillées ». Lallusion aux Tunisiens est très claire. Les Tunisiens apprécieront.
Le régime algérien
Ben Bella dit ne pas souhaiter que le régime algérien soit ébranlé à linstar de ce qui sest passé ailleurs dans le monde arabe. En Tunisie, en Egypte, au Yémen ou en Libye. « Je le voudrais pas », confesse-t-il.
Au journaliste de Jeune Afrique, il dit quun scénario de rupture napporterait rien de bon à lAlgérie. « Nous avons quelquun qui est là, je préfère que cela reste comme ça ». Ce quelquun est évidemment le président Bouteflika, au pouvoir depuis 1999.
Tout de même, Ben Bella naccorde pas à un blanc-seing Bouteflika, celui là même qui avait activement participé à son renversement en juin 1965. « Il y a des moins et des plus chez lui, pour linstant, cest le moins mauvais, et je men contente. »
Selon Ben Bella, lAlgérie est « pays pas facile » et « diriger les Algériens, cest vraiment pas facile ».