Salam aleykoum wa rahmatullah,
Je vous écris ici car je me sens perdue, et j’aimerais, si possible, avoir un regard extérieur et bienveillant sur une situation qui dure depuis des années.
Cela fait 13 ans que je connais un homme, mon voisin, avec qui j’ai toujours eu un lien fort, même si chacun a suivi sa route. Il y a environ 3 ans, nous avons décidé de parler mariage. Ses parents étaient favorables au départ, et sa mère a même contacté la mienne pour organiser une rencontre officielle.
Mais tout a basculé. Sa sœur s’est opposée violemment à notre union, sans jamais m’expliquer pourquoi. Elle a convaincu ses parents que je ne suis “pas une fille bien”, jusqu’à leur faire poser un ultimatum : si je fais partie de la famille, elle coupe les ponts avec eux. J’ai essayé de lui parler, elle m’a répondu par des insultes et des menaces.
Lui a essayé de convaincre ses parents, il reste déterminé à se marier avec moi. Mais ses parents ne font rien pour arranger les choses. Malgré tout, on a continué à se voir, à espérer. Il m’a dit qu’il ferait tout pour qu’on y arrive, mais préfère attendre que les choses changent plutôt que s’imposer fermement.
Les tensions ont augmenté. Sa mère, qui me promettait encore récemment de venir chez ma mère pour la demande officielle, a fini par me hurler dessus, menaçante. J’ai gardé mon calme, mais je suis profondément blessée. Ses parents, autrefois chaleureux, ne me disent même plus bonjour.
Il leur a fait la tête et ne leur a plus trop parlé sauf pour le minimum syndicale pendant deux mois. Peu après, son père a fait un AVC, puis est tombé dans le coma. La sœur et la mère l’ont accusé : “C’est votre histoire qui a tué ton père”. Elles lui ont dit qu’il devrait vivre avec ça sur la conscience. Puis son père est décédé – Allah y rahmou.
Depuis, il culpabilise énormément, même s’il ne me le dit pas clairement. Je vois qu’il souffre. De mon côté, j’essaie de rester lucide, mais c’est dur. J’ai aussi subi insultes, menaces, et même un acte de vandalisme (4 pneus crevés) de la part de sa sœur ou sa mère… sans réagir, par respect pour lui.
Après le décès, j’ai quand même été présenter mes condoléances chez eux, en tant que voisine musulmane. Sa sœur s’est mise à hurler devant tout le monde pour que je sorte, comme si j’étais une pestiférée. Je regrette peut-être d’y être allée, mais je l’ai fait pour Allah.
Aujourd’hui, lui ne veut pas qu’on se sépare. Mais il refuse toujours de s’imposer, car il ne veut pas se marier sans l’accord de sa mère. On tourne en rond. On s’aime, mais on n’avance pas. Ces dernières semaines, on se dispute sans cesse, on souffre, mais on n’arrive pas à couper les ponts.
Il a changé avec moi. Moins d’attention, moins de soutien, comme si quelque chose s’était brisé. Il dit qu’il m’aime toujours, qu’il ne veut pas qu’on arrête, mais ses actes me laissent dans le doute.
Je suis dans une grande souffrance intérieure, je ne sais plus quoi penser, ni quoi faire. Peut-être que j’avais juste besoin d’être écoutée, ou de lire vos avis : que feriez-vous à ma place ? Comment auriez-vous géré cela ? Est-ce que je dois continuer à espérer ?
Merci de m’avoir lue jusqu’au bout.
BârakAllahu fikoum.
Je vous écris ici car je me sens perdue, et j’aimerais, si possible, avoir un regard extérieur et bienveillant sur une situation qui dure depuis des années.
Cela fait 13 ans que je connais un homme, mon voisin, avec qui j’ai toujours eu un lien fort, même si chacun a suivi sa route. Il y a environ 3 ans, nous avons décidé de parler mariage. Ses parents étaient favorables au départ, et sa mère a même contacté la mienne pour organiser une rencontre officielle.
Mais tout a basculé. Sa sœur s’est opposée violemment à notre union, sans jamais m’expliquer pourquoi. Elle a convaincu ses parents que je ne suis “pas une fille bien”, jusqu’à leur faire poser un ultimatum : si je fais partie de la famille, elle coupe les ponts avec eux. J’ai essayé de lui parler, elle m’a répondu par des insultes et des menaces.
Lui a essayé de convaincre ses parents, il reste déterminé à se marier avec moi. Mais ses parents ne font rien pour arranger les choses. Malgré tout, on a continué à se voir, à espérer. Il m’a dit qu’il ferait tout pour qu’on y arrive, mais préfère attendre que les choses changent plutôt que s’imposer fermement.
Les tensions ont augmenté. Sa mère, qui me promettait encore récemment de venir chez ma mère pour la demande officielle, a fini par me hurler dessus, menaçante. J’ai gardé mon calme, mais je suis profondément blessée. Ses parents, autrefois chaleureux, ne me disent même plus bonjour.
Il leur a fait la tête et ne leur a plus trop parlé sauf pour le minimum syndicale pendant deux mois. Peu après, son père a fait un AVC, puis est tombé dans le coma. La sœur et la mère l’ont accusé : “C’est votre histoire qui a tué ton père”. Elles lui ont dit qu’il devrait vivre avec ça sur la conscience. Puis son père est décédé – Allah y rahmou.
Depuis, il culpabilise énormément, même s’il ne me le dit pas clairement. Je vois qu’il souffre. De mon côté, j’essaie de rester lucide, mais c’est dur. J’ai aussi subi insultes, menaces, et même un acte de vandalisme (4 pneus crevés) de la part de sa sœur ou sa mère… sans réagir, par respect pour lui.
Après le décès, j’ai quand même été présenter mes condoléances chez eux, en tant que voisine musulmane. Sa sœur s’est mise à hurler devant tout le monde pour que je sorte, comme si j’étais une pestiférée. Je regrette peut-être d’y être allée, mais je l’ai fait pour Allah.
Aujourd’hui, lui ne veut pas qu’on se sépare. Mais il refuse toujours de s’imposer, car il ne veut pas se marier sans l’accord de sa mère. On tourne en rond. On s’aime, mais on n’avance pas. Ces dernières semaines, on se dispute sans cesse, on souffre, mais on n’arrive pas à couper les ponts.
Il a changé avec moi. Moins d’attention, moins de soutien, comme si quelque chose s’était brisé. Il dit qu’il m’aime toujours, qu’il ne veut pas qu’on arrête, mais ses actes me laissent dans le doute.
Je suis dans une grande souffrance intérieure, je ne sais plus quoi penser, ni quoi faire. Peut-être que j’avais juste besoin d’être écoutée, ou de lire vos avis : que feriez-vous à ma place ? Comment auriez-vous géré cela ? Est-ce que je dois continuer à espérer ?
Merci de m’avoir lue jusqu’au bout.
BârakAllahu fikoum.