La bhagavad-gita en toute simplicité

ahmed II

Sweet & Sour
« Bien que Je sois le non-né, bien que Je sois impérissable dans Mon existence propre, bien que Je sois le Seigneur de toutes les existences, cependant Je repose sur Ma propre nature, et Je prends naissance par Ma propre Maya. » (4.6)

Ici, Krishna dit qu’il est le Seigneur de tous les êtres vivants. Mais Aurobindo n’a pas d’intérêt pour la voie de la bhakti. Au mieux, il l’utilise comme une échelle, son but atteint, il la rejette. Ce qui l’intéresse, c’est l’esprit, pas Krishna. Il est concerné par le jnana, le yoga de la connaissance, l’Énergie divine qui nous habite et nous guide, de l’intérieur du corps. La Bhagavad-gita, pourtant, est avant tout la relation et le débat de deux êtres, deux grands amis, dont l’un se trouve être Dieu -il le rappelle constamment-, l’autre un demi-dieu*, et plus encore.

Avant le combat un doute terrifiant s’empare d’Arjuna, … tous ces morts…et c’est alors un échange entre dieux. L’ami, désemparé par le cours des événements, devient disciple, l’humble serviteur, ce qui n’est pas la même chose, on s’en doute. Cet échange, ami ou serviteur, en l’occurrence, est une des relations que nous, lecteurs, pouvons virtuellement avoir ou développer avec Dieu – en devenant son ami ou son serviteur.

En Inde, le fantasme spirituel pour une femme est d’avoir Krishna pour bébé, de développer une relation filiale avec Dieu. On peut imaginer (du moins ceux qui le peuvent) le bonheur de la mère de Krishna, Devaki, la sœur du roi Kamsa, d’avoir Krishna comme fils. Krishna enfant, Krishna bébé, est l’un des plus grands désirs sentimentaux que peut éprouver l’être humain ou divin. C’est cela, en premier lieu, que présente la Bhagavad-gita, si l’on veut être pragmatique. Deux hommes sur un char de guerre discutent.

*Il est né d’une mère humaine, Kunti, et d’un dieu, Indra.
 
pareil , mais c'est juste dommage qu'il sélectionne ses interlocuteurs ... c'est comme les imams avec leurs réponses toute faite qui ne correspondent qu'à un genre de question ... d'ailleurs il se pose les questions lui même sur des détails qui n’interpellent personne.

alors il choisi @Docours l'athée par excellence qui ne jure que par la science et ses limites ... donc facile à discuter sur des sujet qui prête à l'imagination ... ou alors il essais de trouver des personnes qui se cherchent pour les embarquer dans sa galère avec sa méthode digne d'un vendeur d'enclume ...

Euh, va falloir que je répète combien de fois que je ne suis pas athée ?

Non parce que bon, je vais finir par demander à ce qu'on le mette sous mon pseudo, je gagnerai du temps.
 

felouquier

Nicky31 pour les intimes
Euh, va falloir que je répète combien de fois que je ne suis pas athée ?

Non parce que bon, je vais finir par demander à ce qu'on le mette sous mon pseudo, je gagnerai du temps.

lol ... en fait c'est pas le problème que tu sois athée ou non ... c'est que t'es un bon défenseur de la science ...
 

felouquier

Nicky31 pour les intimes
« Bien que Je sois le non-né, bien que Je sois impérissable dans Mon existence propre, bien que Je sois le Seigneur de toutes les existences, cependant Je repose sur Ma propre nature, et Je prends naissance par Ma propre Maya. » (4.6)

Ici, Krishna dit qu’il est le Seigneur de tous les êtres vivants. Mais Aurobindo n’a pas d’intérêt pour la voie de la bhakti. Au mieux, il l’utilise comme une échelle, son but atteint, il la rejette. Ce qui l’intéresse, c’est l’esprit, pas Krishna. Il est concerné par le jnana, le yoga de la connaissance, l’Énergie divine qui nous habite et nous guide, de l’intérieur du corps. La Bhagavad-gita, pourtant, est avant tout la relation et le débat de deux êtres, deux grands amis, dont l’un se trouve être Dieu -il le rappelle constamment-, l’autre un demi-dieu*, et plus encore.

Avant le combat un doute terrifiant s’empare d’Arjuna, … tous ces morts…et c’est alors un échange entre dieux. L’ami, désemparé par le cours des événements, devient disciple, l’humble serviteur, ce qui n’est pas la même chose, on s’en doute. Cet échange, ami ou serviteur, en l’occurrence, est une des relations que nous, lecteurs, pouvons virtuellement avoir ou développer avec Dieu – en devenant son ami ou son serviteur.

En Inde, le fantasme spirituel pour une femme est d’avoir Krishna pour bébé, de développer une relation filiale avec Dieu. On peut imaginer (du moins ceux qui le peuvent) le bonheur de la mère de Krishna, Devaki, la sœur du roi Kamsa, d’avoir Krishna comme fils. Krishna enfant, Krishna bébé, est l’un des plus grands désirs sentimentaux que peut éprouver l’être humain ou divin. C’est cela, en premier lieu, que présente la Bhagavad-gita, si l’on veut être pragmatique. Deux hommes sur un char de guerre discutent.

*Il est né d’une mère humaine, Kunti, et d’un dieu, Indra.
à part essayer maladroitement de nous intimider, tu n'as toujours pas répondu à ma question, tu as du l'oublier...
 
En
en Inde ils ont des milliers de dieux?
ou c'est un dieu en plusieurs avatars?
inde ils ont 14 million de dieu , je precise bien les hindou n non pas les muslim, les hindou² de linde ils prie le rat, ils prie tous, mme les chien, memeleau ils prie
leur Dieu cest un dieu mytho, il y un un dieu parmi les 14 million , avec son freres ils aime bien faire des partouze. dans la religion hindou , il y aparmi leur des Lesbienne , qui naime pas les homme , il y des satan qui les famme de leur dieu ,
 
En

inde ils ont 14 million de dieu , je precise bien les hindou n non pas les muslim, les hindou² de linde ils prie le rat, ils prie tous, mme les chien, memeleau ils prie
leur Dieu cest un dieu mytho, il y un un dieu parmi les 14 million , avec son freres ils aime bien faire des partouze. dans la religion hindou , il y aparmi leur des Lesbienne , qui naime pas les homme , il y des satan qui vole les femme de leur dieu ,
ah Erreur de Frappe
 
Question. Est-ce la Gita ou Krishna qui reconnaît l'Avatar humain ? Qu'est-ce qu'un Avatar humain ? Et qu'est-ce qu'un Avatar divin ? Krishna, selon Aurobindo, fait-il partie de la catégorie des Avatars humains ou divin ?

Je répondrai à cette question en avançant un lieu commun : une livre n'est pas une personne, il ne s'exprime pas par lui-même; un livre est une chose. Par contre, un livre a toujours un auteur, c'est lui, en fait, qui s'exprime. L'auteur, ici, est Vyasa, il est un Avatar de Vishnou; il est, on pourrait dire, un avatar humain alors même qu’il est immortel. (Ce qui signifie que dans l'esprit de cette littérature spirituelle, il vit toujours.)

PS. C'est comme en science, il n'y a pas de Science (avec un grand S) ou de Religion qui disent, commandent ou agissent, mais des hommes. C'est la même chose pour n'importe quel concept, genre l'État ou la démocratie.
Cher AHMED§
Dabord les hindou nont pas le droit de lire leur livres sacre VEDAS , cest le gourou, PANDIT? qui ont le droit de lire pas plus , et vous vous croyais sur 14 millions de dieu ?????????? tu vas parle du deiu shiv celui qui a souleve un montagne avec ses main , heu non le dieu singe , ???????
je prefere lire des livres philosophie que de lire Bhagavat ect
 

ahmed II

Sweet & Sour
Le monothéisme avant la lettre

Reprenons donc, pour expliquer le titre, ce verset, traduit par Aurobindo : « Abandonne tous les dharmas* et prends refuge en Moi seul, Je te délivrerai de tout péché et de tout mal, ne t'afflige point. » (18.66).

J’ai dit plus haut* que dharma, dans ce contexte signifie devoir et religion. Bhaktivedanta Swami Prabhupada l’a traduit ainsi, directement : « Laisse là toute autre forme de religion, et abandonne-toi simplement à Moi. Toutes les suites de tes fautes, Je t'en affranchirai. N'aie nulle crainte. »

Quant à Ballanfat, il propose : « Laisse là tous les principes ! Viens vers moi, ton unique refuge. Je te délivrerai de tous les maux, n’aie crainte. » Il écrit à ce propos : « Voilà pourquoi il faut s’en remettre à la divinité » et ne plus s’attacher aux croyances et aux normes morales. Pourtant, Arjuna doit continuer à agir, à combattre.

C’est le sens de ce discours spirituel, de cette révélation qu’est Le chant du Bienheureux: aller au-delà de la face des choses, en connaissance de cause, grâce au yoga. Arjuna comprend maintenant la signification d’une des premières instructions qu’il a reçues, agir sans agir.

Senart et Hulin traduisent le verset ainsi : « Laisse là de côté toutes les règles et accours vers moi comme vers ton unique refuge ! Je t’affranchirai de tous les maux. Ne t’afflige pas ! » Inspiré par Sankara, ils écrivent un long commentaire. Ils sont mal à l’aise avec le sens que donne la Bhagavad-gita: « À nouveau un terme - dharma au pluriel – dont la traduction pose problème. » Ballanfat, dont la source est la même, bute également sur ce mot.

Ce qu’il faut retenir cependant, c’est un tournant radical de la tradition spirituelle, il y a cinq mille ans. Krishna encourageait fortement l’abondant de l’adoration des dieux qu’il ne voit plus d’un bon œil, pour toutes sortes de raisons que j’ai déjà expliquées ailleurs. Cette strophe du chapitre sept en est un bon exemple : « Ceux dont le mental est déformé par les désirs matériels se vouent aux dévas; ils suivent, chacun selon leur nature, les divers rites propres à leur culte. » (20)

*Sur mon blog pour plus de détails, Aurobindo et la Bhagavad-gita.
 

ahmed II

Sweet & Sour
"L'intelligence, le savoir, l'affranchissement du doute et de l'illusion, l'indulgence, la véracité, la maîtrise de soi et la quiétude, les joies et les peines, la naissance et la mort, la peur et l'intrépidité, la non-violence, l'équanimité, le contentement, l'austérité, la charité, la gloire et l'opprobre, tous de Moi seul procèdent." Ch. 10, versets 4 et 5, traduit par Bhaktivendanta Swami Prabhupada.

Dans son explication, j'y ai lu ce commentaire sur le mot que j'ai mis en gras :

La véracité (satya), qui est un autre impératif pour l'homme, consiste à présenter, à l'avantage de tous,
les faits tels qu'ils sont. Les conventions sociales conseillent de ne dire la vérité que lorsqu'elle est
plaisante. Mais quel genre de véracité est-ce là? Les faits ne doivent pas être déformés. La vérité doit
être exposée directement, franchement, pour que chacun voie les choses dans leur juste relief. Dire
la vérité, c'est prévenir, les gens qu'un homme est un voleur s'il en est un, fût-ce là une vérité
déplaisante. Par définition, donc, la véracité exige que les faits soient présentés tels quels, pour le
bénéfice de tous.

Lire ce que je viens de poster sur la démocratie https://www.bladi.info/threads/democratie-nuls-pensants.461587/page-6#post-15368986
 

ahmed II

Sweet & Sour
à tous ceux qui me lisent pour essayer de comprendre le sujet (les trolls mis à part)...

Pour ma critique du livre d'Ophélie Véron, "Planète végan", j'ai eu besoin de lui rappeler l'histoire de l’œuvre qu'est le Manusmriti. Je suis donc allé voir le quatrième chapitre de la Bhagavad-gita car on discute justement de cette question et j'ai écrit ceci à propos de ce chapitre (pour Véron, j'ai écrit autre chose) :

Nous savons maintenant qu’Arjuna est rongé par le doute. D'autant que par familiarité avec Krishna, son ami de toujours, une amnésie récurrente lui fait oublier sa nature spirituelle : il est Dieu, suprême et éternel, bhutanam isvaro 'pi san. À la différence de Krishna, les humains ne peuvent se rappeler leurs vies antérieures. Dieu n’est limité par aucune loi de la nature, auquel cas il ne serait pas Dieu : il est celui qui crée les lois, tout comme il est celui qui crée le système social des quatre classes (les fameuses castes).

Ce savoir -le contenu de la Bhagavad-gita- n’est pas une primeur car Krishna l’a déjà enseignée au dieu du soleil, Vivasvan, il y a des millions d’années auparavant. C’est sur cette information que débute ce quatrième chapitre. Krishna, donc, n'est pas un être ordinaire. En comprenant sa nature spirituelle, l'être humain comprend également la sienne, et sa relation intime avec Dieu. Pour permettre cette réalisation, il descend en ce monde. Et il fit de même en maintes autres occasions sous la forme d’Avatars tels que Rama, Vamana, Narasimha, Matsya, Kurma, etc. « Chaque fois, dit-il, qu'en quelque endroit de l'univers, la spiritualité voit un déclin, et que s'élève l'irréligion, je descends en personne. D'âge en âge, j’apparais afin de délivrer mes dévots, d'anéantir les mécréants et de rétablir les principes de la spiritualité. » Ce savoir n’est pas une nouveauté pour les participants à la culture védique mais il l’est pour une grande partie de l’humanité, particulièrement aujourd’hui. Pour cette dernière, Dieu n’est pas une personne, car cet aspect est irrecevable à son entendement.
 

bbouchraj416

Oyé Sexe élu !
Bonsoir,
La bhagavad-gita en toute simplicité, tellement simple qu'il n'est visiblement pas nécessaire de répondre aux questions.
Sinon, est-ce que l'histoire de Devdas et de Paro est une histoire vraie?
 
A

AncienMembre

Non connecté
Bonsoir,
La bhagavad-gita en toute simplicité, tellement simple qu'il n'est visiblement pas nécessaire de répondre aux questions.
Sinon, est-ce que l'histoire de Devdas et de Paro est une histoire vraie?

Non, c'est tiré d'un roman, c'est une fiction. :D

J'avais lu le Bhagavad Gita, c'est une oeuvre très intéressante qui fait partie d'un ouvrage plus grand, le Mahabharata (j'ai laissé tomber, trop volumineux et trop de détails). Je vais la relire mais cette fois, je le ferai avec des commentaires divers pour mieux comprendre certaines choses.

Sinon oui, tu as raison pour Ahmed. D'un côté, il reste auto-absorbé par son propre univers, il ne cherche aucunement à rendre l'oeuvre accessible et se contente de mettre des commentaires plus compliqués ou des critiques d'ouvrages d'autres auteurs qui nous enfoncent encore plus dans la confusion.

Ajoute à cela qu'il ne daigne même pas répondre aux autres, ça foire tout. D'un autre côté, certains ne semblent pas sérieux non plus, en tout cas leur manière de poser les questions est très provocatrice, ceci peut expliquer sa réticence à répondre.
 

ahmed II

Sweet & Sour
(j'ai laissé tomber, trop volumineux et trop de détails).

Je me souviens bien quand tu m'as dit que tu voulais étudier le MBh par toi-même, j'allais te répondre un brin sarcastique : bonne chance ! ;) (C'est impossible.) Mais je savais bien que tu n'en ferais qu'à ta tête. Au bout de trois mois je voulais te relancer mais je me suis dit : laisse-la faire, ce n'est pas la première. J'en ai vu et entendu des gens qui veulent lire le MBh mais sont incapables de prendre les conseils qu'on leur donne.

Euh... à qui n'ai-je pas répondu, à toi ? :confused:
 
A

AncienMembre

Non connecté
Je me souviens bien quand tu m'as dit que tu voulais étudier le MBh par toi-même, j'allais te répondre un brin sarcastique : bonne chance ! ;) (C'est impossible.) Mais je savais bien que tu n'en ferais qu'à ta tête. Au bout de trois mois je voulais te relancer mais je me suis dit : laisse-la faire, ce n'est pas la première. J'en ai vu et entendu des gens qui veulent lire le MBh mais sont incapables de prendre les conseils qu'on leur donne.

Euh... à qui n'ai-je pas répondu, à toi ? :confused:

Hello! :D

Balance tes conseils, Ahmed-Ji et si tu as de bonnes références pour les commentaires ainsi que les meilleures traductions, je suis preneuse. J'avais même pensé à prendre un cours à distance de l'université d'Oxford mais je n'avais pas assez d'argent ( ma gestion est catastrophique mais bon, ceci n'est pas le sujet principal lol) pour le faire.J'avais vu une version super abrégée dans une librairie et il y a également une pour le Ramayana, elle est, d'après la description , super simplifiée et un brin légère et pleine d'humour. J'hésite à les prendre (by the way, le Bhagavad Gita et le premier tome du Mahabharata je les ai en anglais, ces versions abrégées vues le sont également, je les privilégie vu que les indiens sont également anglophones, ça peut aider à garder l'essence de certains écrits quand ils sont traduits par des locaux).

Il y a 18 gros volumes pour le Mahabharata, je n'ai même pas pu finir le premier volume (il y a plus de 800 pages) tellement je me suis perdue dans les noms, je ne savais plus qui était qui pour qui et en quoi.

Non non, je ne t'ai pas posé de question, j'ai juste vu les questions des gens ici mais mon avis était impartial, j'ai également reconnu le ton des autres et j'avoue que ça n'aide pas non plus...
 
A

AncienMembre

Non connecté
Tres franchement je crois aux vertues du yoga , je crois aux pouvoirs des meditations, j'aimes ecouter depuis l'ado des musique hindous ,,, a base de mantras surement..
Mais je ne crois en rien d'autre et ni en krishna ...etc
J'aime a croire que si nous pratiquions le ramadan avec cette esprit zen , parexemple, ce serait vraiment benefique pour le corps ...adopter une attitude yogis , nest pas incompatible avec l'islam du tout
 

ahmed II

Sweet & Sour
J'aime a croire

Le yoga ou Krishna n'est pas une question de sentiment ou de croyance, ils s'adressent à des gens intéressés par le côté scientifique de notre relation au monde et à Dieu. Exemple : pratiquer le yoga ou suivre les instructions de Krishna exigent de pratiquer le célibat si on n'est pas marié et d'être végétariens.
 
A

AncienMembre

Non connecté
Le yoga ou Krishna n'est pas une question de sentiment ou de croyance, ils s'adressent à des gens intéressés par le côté scientifique de notre relation au monde et à Dieu. Exemple : pratiquer le yoga ou suivre les instructions de Krishna exigent de pratiquer le célibat si on n'est pas marié et d'être végétariens.
Honnetement ....je ne m'y connait pas ..
Moi a part yoga , kama( lol)
Et je suis une ancienne vegetarienne ...mais malheureusement pas par choix ...tout simplement parceque je trouves la viande mauvaise niveau gout en general
 

bbouchraj416

Oyé Sexe élu !
Non, c'est tiré d'un roman, c'est une fiction. :D

J'avais lu le Bhagavad Gita, c'est une oeuvre très intéressante qui fait partie d'un ouvrage plus grand, le Mahabharata (j'ai laissé tomber, trop volumineux et trop de détails). Je vais la relire mais cette fois, je le ferai avec des commentaires divers pour mieux comprendre certaines choses.

Sinon oui, tu as raison pour Ahmed. D'un côté, il reste auto-absorbé par son propre univers, il ne cherche aucunement à rendre l'oeuvre accessible et se contente de mettre des commentaires plus compliqués ou des critiques d'ouvrages d'autres auteurs qui nous enfoncent encore plus dans la confusion.

Ajoute à cela qu'il ne daigne même pas répondre aux autres, ça foire tout. D'un autre côté, certains ne semblent pas sérieux non plus, en tout cas leur manière de poser les questions est très provocatrice, ceci peut expliquer sa réticence à répondre.
Je suis bien d'accord pour Mr Ahmed et c'est bien dommage, hier en parcourant le fil, comme j'étais pas sûre d'avoir des réponses sur Krishna je me suis dit que j'allais tenter une question Bollywood.
Sinon si tu as trouvé l'oeuvre intéressante, il y a des chances pour que je m'y intéresse aussi ;)
 
Quand un chat boit comme un chat, saute comme un chat, chasse comme un chat, c'est un chat. De toute façon, apprend pour ta gouverne, qu'un agnostique -est- un athée.

Non, un agnostique n'est pas un athée.

Le théisme ou l'athéisme expriment des positions concernant la croyance en un être divin.

L'agnosticisme ou le gnosticisme sont des positions opposées sur un savoir, en l’occurrence, savoir (ou non) que Dieu existe.

On peut parfaitement être croyant et agnostique en même temps. Il suffit simplement d'affirmer avoir la foi en une (ou plusieurs) divinité(s) mais ne pas affirmer en avoir le savoir (savoir qu'il nous est impossible d'en prouver l'existence).

Je suis étonné que tu en fasses la confusion vu que tu t'avances ici comme un expert en théologie.
 

ahmed II

Sweet & Sour
Je suis étonné que tu en fasses la confusion vu que tu t'avances ici comme un expert en théologie.

Je ne suis pas étonné que tu t'en étonnes, vu ta logique : "connaissant la bible et le coran, je connais alors le but de tous les livres religieux (même ceux dont je n'en ai pas la moindre idée)." Dixit, un athée croyant. :eek:
 
A

AncienMembre

Non connecté
Je suis bien d'accord pour Mr Ahmed et c'est bien dommage, hier en parcourant le fil, comme j'étais pas sûre d'avoir des réponses sur Krishna je me suis dit que j'allais tenter une question Bollywood.
Sinon si tu as trouvé l'oeuvre intéressante, il y a des chances pour que je m'y intéresse aussi ;)

Elle vraiment très intéressante, je l'ai trouvée très belle même.

Certains passages je n'ai pas pu les apprécier car je manque de connaissances et je n'arrive pas à me situer culturellement mais le reste vraiment magnifique, ça vaut le coup de le lire. :)
 

ahmed II

Sweet & Sour
Ô surprise ! Alors que je me plains souvent de ce que les auteurs qui écrivent des livres sur la souffrance des animaux et le régime non carné oublient avec une outrance quasi suspecte de mentionner que le végétarisme prend sa source en Inde et d’y consacrer par conséquent une explication historique, Ophélie Véron est honnête et sagace, elle présente tout de suite ce fait qui crève l’intelligence. Voici les premières lignes :

Aux origines du véganisme

« Selon un sondage, écrit-elle, réalisé par le magazine Terra Eco en 2016, on compte 3 % de végétarien.ne.s (sic) et de végétalien.ne.s en France. C’est peu par rapport à certains de nos voisins : 8,7 % en Allemagne, 10 % en Suède et même 29 % en Inde. »

Ophélie Véron (sacré prénom, en tout cas) n’y va pas par quatre chemins pour faire valoir les origines du végétarisme, dès la deuxième page, elle écrit en titre :

L’Inde, berceau du végétarisme mondial
Et elle aborde « la longue tradition végétarienne de l’Inde, du Jaïnisme à l’hindouisme ».

Notez que, contrairement à la Chine ou à la Grèce, il s’agit là d’une tradition, avec des mœurs qui définissent la manière de vivre des peuples de l’Inde. (Vous pouvez toujours, pour approfondir, lire mon histoire de boucher extraite du Mahabharata : Le sage Markandeya et le déluge, le sujet est discuté tout en bas de la page.)

Image: https://img.over-blog-kiwi.com/0/55/42/91/20180614/ob_747aa5_damodara-krishna-vache-lait.jpg

Malheureusement, s’il y a un domaine dans lequel il faut s'avancer avec prudence, c’est bien celui du monde indien ; on dit beaucoup d’approximation. L’auteur écrit par exemple : « La tradition végétarienne en Inde remonte au Xe siècle avant notre ère, lorsqu’... »

La fameuse méthode scientifique... ;-) Comment fait-elle pour en arriver à cette déduction ? Est-elle allée lire l’info sur Wikipédia ou utilise-t-elle une boule de cristal pour voyager dans le temps ? A-t-elle lu cela dans les écrits anciens ? Mystère et boule de gomme.

Mais ne vous inquiétez pas, je vais vous expliquer tout cela, l'auteure n'échappe pas à son temps, surtout qu'elle a étudié à l'école Normale Supérieure (une école normale -mais supérieure...)
 
Je ne suis pas étonné que tu t'en étonnes, vu ta logique : "connaissant la bible et le coran, je connais alors le but de tous les livres religieux (même ceux dont je n'en ai pas la moindre idée)." Dixit, un athée croyant. :eek:

Je me répète mais pourrais-tu arrêter de déformer mes propos ? Je vais finir par penser que c'est fait exprès.
 

ahmed II

Sweet & Sour
La méthode normale, supérieure, universitaire

Photo : Quand l'Inde n'existe pas sur les mappemondes.
https://img.over-blog-kiwi.com/0/55/42/91/20180618/ob_70f455_mappemonde-inde.jpg

Basique : le végétarisme existe en Inde depuis que les Indiens existent. À lire cependant les écrivains qui se penchent sur l’histoire de l’Inde, on comprend qu’ils ne prennent pas en compte la manière dont les Indiens présentaient leur propre culture. Nous le faisons ad nauseam pour la nôtre, pour les Grecs, citant Pythagore et toute la pléthore de philosophes, mais pour les Indiens, bien qu’ils aient d’innombrables écrivains et des textes explicatifs à foison, ils sont ignorés avec désinvolture, étrangement.

Voyons donc la méthode d’Ophélie Véron. Elle écrit : « De la même manière, dès le début de l’hindouisme, de nombreux brahmanas se sont opposés aux sacrifices d’animaux. »

Quand l’hindouisme a-t-il débuté ? C’est l’interrogation qui saute aux yeux en lisant cette phrase. Pourquoi et qui sont ces brahmanas s’étant opposés aux sacrifices d’animaux ? Qui pratiquait ces sacrifices, n’étaient-ils pas brahmanas ?

Il est vrai que la phrase commence par « De la même manière, ...». Et elle vient tout de suite après que l’auteure ait cité un passage du Mahabharata. Puisqu’elle donne la référence, je me suis rendu dans les Notes, à la fin du livre, pour connaître l’auteur de la traduction et je lis : Mahabharata 13, 115.

?!?

(Elle s’y prend de même pour le Coran.) Rien, ni sur la maison d’édition, ni sur le traducteur. C’est comme s’il n’existait qu’un seul Mahabharata au monde ! On ne sait même pas si c’est une version anglaise ou française… Rien. Mais comme signalé au début de cette critique, Ophélie Véron est une des rares auteurs qui, lorsqu’ils décident de faire de l’histoire ou une recension d’un sujet, mentionnent l’existence du Mahabharata, ce qui à mes yeux constitue un signe de bon sens et d’un progrès. Par contre, pour la méthode de recherche et d’analyse, ça laisse franchement à désirer. Je vous donne un autre exemple, celui du Manusmrti.

Elle écrit : « Dans le Manusmrti, un texte sanskrit datant du IIe siècle avant notre ère, on retrouve les mêmes considérations morales… » Puis elle donne la citation, -et cette fois, la référence exacte, au paragraphe près, avec le nom du traducteur.

Soit, mais comment arrive-t-elle à la déduction que le texte a été rédigé au IIe siècle avant notre ère ? D’où vient cette manière de se pencher sur l’histoire ?
 

ahmed II

Sweet & Sour
Je n'ai pas publié la citation ci-dessous, mais elle forme l'exergue de cette critique. La voici donc ; elle montre bien comment fonctionne l'acquisition du savoir chez les intellectuels qui se prétendent rigoureux (grand sourire narquois) :
« Peu importe que la science des premiers philosophes n’ait été qu’un tissu d’erreurs ou un échafaudage d’hypothèses inconsistantes ; l’erreur est le chemin de l’ignorance à la vérité, l’hypothèse, en tant qu’elle peut être vérifiée, est le moyen d’acquérir la certitude. » Paul Tannery
 
A

AncienMembre

Non connecté
Je pense que ce qu'elle dit est religieux ....mais entout cas cest tres beau , je peux l'ecouter en boucle, cest elle meme qui chante.
Jai appris mes premieres poses de yoga vers 15/16ans, dans des vieux bouquins en noir et blanc a la mediatheque...
Ça date, je savais qu'un jour j'allais m'y mettre serieusement, cest comme un truc qui m'appel ( bon ne prenez pas cette phrase au serieux)
Inutile de dire que la je suis en mode yoga intensif ...
Hier a la plage avec ma fille de 7ans , je lui apprenais a faire l'equilibre ...je crois quelle est resté etonnée que je sache faire ce truc....lol ca yest elle me voit comme une super mama
 
A

AncienMembre

Non connecté
En tout cas, si elle voulait montrer qu'elle est sexy, elle a réussi.
Cest une grande pro , une enseignante en or , je suis en adoration devant ses videos..
Elle enseigne tres bien et en echange je suis etonné de voir le nbre de commentaire sous ses videos des fetichistes de ses pieds ...les gens sont oufs
 

ahmed II

Sweet & Sour
Demander des preuves à un clown doublé d'une sottise haineuse digne d'un évangéliste comme les américains seuls en produisent encore, c'est comme emmener un âne à la Mecque pour qu'il réalise la grandeur de Dieu... C'est peine perdue.
 
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