ennemideta
...de passage nous sommes...
Bientôt la fin de l'or
En 2003, avec 54,5 tonnes extraites, le Mali devient le troisième producteur d'or d'Afrique loin derrière l'Afrique du sud et le Ghana, mais devançant la Tanzanie. Son rang mondial reste sobre : une treizième place. En cinq ans, pendant la deuxième moitié des années 90, la quantité d'or extraite au Mali a doublé. Son succès aurifère des cinq dernières années, le Mali le doit à seulement deux mines. Mais quelles mines ! Sadiola et Morila ont produit, entre 1999 et 2003, à elles seules 83 % de l'or malien. En 1991, lors de sa découverte par IAMGold à 600 kilomètres au nord de Bamako, Sadiola est saluée par les experts comme la "mine la plus prometteuse de l'année". Celle de Yatela, inaugurée en 2001 (soit cinq ans après la mise en exploitation de Morila), n'est qu'à 25 kilomètres au nord de Sadiola, proximité qui les fait partager certains coûts et permet de qualifier la seconde de satellite de la première. En 2002, le Mali doit un pic de production à une surprise : l'or de Morila est beaucoup plus riche que prévu atteignant des teneurs exceptionnelles (supérieures à 5g/t). Cette année-là, elle fait sortir de terre en trois semaines un quart de la production annuelle malienne. En 2005, Yatela a produit 98.000 onces d'or, Sadiola 442.000 onces et Morila 655.000 onces (réserves évaluées à 3 millions d'onces). Ensemble, leurs réserves sont évaluées à environ 350 tonnes d'or. Sans nouvelles découvertes majeures, Sadiola et Morila devraient fermer leurs portes avant la fin de la décennie.
Morila doit voir sa production décroître dès 2008 et fermer en 2013. L'avenir, c'est Loulou, "another star is born", clament les experts, lors de sa construction en 2004. Ouverte officiellement en novembre 2005, elle devrait produire 250.000 onces d'or par an pendant six ans, avant que ne débute son exploitation souterraine. Ses réserves sont évaluées à 9 millions d'onces et sa fermeture programmée en 2020. Mais au Mali, plus qu'ailleurs, les chercheurs d'or s'attendent à de moins en moins de surprises. Avec des réserves évaluées officiellement à 800 tonnes d'or, le Mali n'est pas l'eldorado que laisserait penser ses trois mines "vitrines".
L'or est la première source d'exportation du pays, suivi du coton et du bétail.
LA SOURCE
http://www.bamanet.net/index.php/ac...-le-mali-ne-recolte-que-des-poussieres-r.html
En 2003, avec 54,5 tonnes extraites, le Mali devient le troisième producteur d'or d'Afrique loin derrière l'Afrique du sud et le Ghana, mais devançant la Tanzanie. Son rang mondial reste sobre : une treizième place. En cinq ans, pendant la deuxième moitié des années 90, la quantité d'or extraite au Mali a doublé. Son succès aurifère des cinq dernières années, le Mali le doit à seulement deux mines. Mais quelles mines ! Sadiola et Morila ont produit, entre 1999 et 2003, à elles seules 83 % de l'or malien. En 1991, lors de sa découverte par IAMGold à 600 kilomètres au nord de Bamako, Sadiola est saluée par les experts comme la "mine la plus prometteuse de l'année". Celle de Yatela, inaugurée en 2001 (soit cinq ans après la mise en exploitation de Morila), n'est qu'à 25 kilomètres au nord de Sadiola, proximité qui les fait partager certains coûts et permet de qualifier la seconde de satellite de la première. En 2002, le Mali doit un pic de production à une surprise : l'or de Morila est beaucoup plus riche que prévu atteignant des teneurs exceptionnelles (supérieures à 5g/t). Cette année-là, elle fait sortir de terre en trois semaines un quart de la production annuelle malienne. En 2005, Yatela a produit 98.000 onces d'or, Sadiola 442.000 onces et Morila 655.000 onces (réserves évaluées à 3 millions d'onces). Ensemble, leurs réserves sont évaluées à environ 350 tonnes d'or. Sans nouvelles découvertes majeures, Sadiola et Morila devraient fermer leurs portes avant la fin de la décennie.
Morila doit voir sa production décroître dès 2008 et fermer en 2013. L'avenir, c'est Loulou, "another star is born", clament les experts, lors de sa construction en 2004. Ouverte officiellement en novembre 2005, elle devrait produire 250.000 onces d'or par an pendant six ans, avant que ne débute son exploitation souterraine. Ses réserves sont évaluées à 9 millions d'onces et sa fermeture programmée en 2020. Mais au Mali, plus qu'ailleurs, les chercheurs d'or s'attendent à de moins en moins de surprises. Avec des réserves évaluées officiellement à 800 tonnes d'or, le Mali n'est pas l'eldorado que laisserait penser ses trois mines "vitrines".
L'or est la première source d'exportation du pays, suivi du coton et du bétail.
LA SOURCE
http://www.bamanet.net/index.php/ac...-le-mali-ne-recolte-que-des-poussieres-r.html