Menu
Accueil
Forums
Liste des forums
En ce moment
Nouveaux messages
Nouveaux messages de profil
Connexion
S'inscrire
Quoi de neuf
Liste des forums
Menu
Connexion
S'inscrire
Forums
Société
Cuisine marocaine
Bientôt la fin des appelations pour les morceaux de viande
JavaScript est désactivé. Pour une meilleure expérience, veuillez activer JavaScript dans votre navigateur avant de continuer.
Vous utilisez un navigateur obsolète. Il se peut que ce site ou d'autres sites Web ne s'affichent pas correctement.
Vous devez le mettre à jour ou utiliser un
navigateur alternatif
.
Répondre à la discussion
Message
[QUOTE="Drianke, post: 13378529, member: 174325"] TRIBUNE Les dénominations des morceaux de viandes bovine et ovine, dans les grandes surfaces, vont être remplacées par un classement à base d’étoiles et des termes génériques («à mijoter», «steak», etc.) Ce système, qui prétend simplifier l’étiquetage et menace de s’étendre, fait disparaître un pan entier de notre culture. La France est une exception. Une exception culturelle. S’il existe encore un cinéma français bien vivant par exemple, c’est parce que des décisions politiques ont été prises pour protéger la création. A l’heure où la tradition gastronomique française se voit inscrite au patrimoine culturel immatériel de l’humanité, elle n’a jamais été aussi menacée. Je n’utilise pas ce mot simplement pour attirer votre attention. Ce qui se prépare est très grave : un arrêté à valeur réglementaire va porter une atteinte irrémédiable à la culture française. Dès le 13 décembre, un nouvel étiquetage va faire son apparition sur les morceaux de viandes bovine et ovine préemballés et vendus en libre-service dans les grandes et moyennes surfaces. Poire, merlan, collier, araignée, échine, ou encore plat de côtes : des mots qui font la France et ses terroirs, des mots vivants qui sont les piliers de notre culture, jugés incompréhensibles et désuets, seront remplacés par des termes génériques et des étoiles. Ce monde de demain, dans lequel le consommateur dirigera des choix essentiels à son existence à l’aide de pictogrammes, est le produit d’une tendance générale à l’opacité, à la désinformation et à l’appauvrissement de la pensée. Ceux qui, oubliant qu’elle est un atout majeur pour notre avenir, voudraient mettre notre tradition gastronomique au musée, nous porteraient un lourd préjudice. La France ne peut rester un modèle en Europe et dans le monde si elle cesse d’être courageuse. En livrant notre pays pieds et poings liés aux industriels et à la grande distribution, comme il l’a déjà fait en 2008 avec la loi de modernisation de l’économie (LME) (1), le gouvernement donne sa bénédiction à un modèle économique qui lamine notre agriculture, piétine les artisans et écorche la noblesse de nos métiers. Cette LME, la Confédération française de la boucherie, boucherie-charcuterie et traiteurs (CFBCT) ne cesse de la dénoncer. Quand l’Etat encourage l’uniformisation des denrées, des plats et des goûts, la CFBCT se bat pour rappeler la dimension culturelle de nos arts culinaires et pour sensibiliser les Français à la diversité et aux enjeux liés à la transmission de ces traditions. Quand l’Etat demeure immobile face à la disparition des commerces de bouche de nos villes et villages, la CFBCT rappelle que la préservation de cette culture française dont nous sommes si fiers et que le monde nous envie passe par une exigence vis-à-vis de ce que nous consommons. Dans un esprit de responsabilité, la CFBCT pointe régulièrement les conséquences désastreuses de nos contradictions : nous nous targuons d’être le pays de la gastronomie et pourtant nous mangeons de la viande de basse qualité. Nous voulons rassurer le consommateur : pour le moment, les boucheries artisanales ne sont heureusement pas concernées par l’arrêté du 10 juillet 2014. Article complet sur Libération [/QUOTE]
Insérer les messages sélectionnés…
Vérification
Répondre
Forums
Société
Cuisine marocaine
Bientôt la fin des appelations pour les morceaux de viande
Haut