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Actualités internationales
Biodiversité: il faut réduire les produits animaux dans l'alimentation
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[QUOTE="AncienMembre, post: 16210877"] [SIZE=5][B]Le rapport insiste aussi sur l’importance des peuples indigènes. Quel rôle peuvent-ils jouer ?[/B][/SIZE] Une partie de la solution repose en effet sur les peuples autochtones. D’une part, du fait de leur importance numérique : on estime leur nombre entre 300 millions et 370 millions de personnes appartenant à cinq mille groupes et, si on y ajoute les communautés locales, l’ensemble pourrait représenter jusqu’à 1,5 milliard d’habitants, soit 20 % de la population mondiale. D’autre part, parce que leurs pratiques traditionnelles de chasse, de culture, d’élevage, de pêche ou de gestion de la forêt préservent généralement la biodiversité et en sont même les garantes. Il faut donc trouver des modes de développement économique et social, ainsi que de financement, qui reconnaissent les droits, les terres, les modes de vie, les langues, les identités de ces peuples. La diversité culturelle va de pair avec la diversité biologique. [SIZE=5][B]Quelles devraient être les suites du rapport de l’IPBES ?[/B][/SIZE] Il constitue un consensus scientifique, sur la base duquel les Etats devront prendre des engagements lors de la prochaine conférence des parties de la [URL='https://www.cbd.int/undb/media/factsheets/undb-factsheets-fr-web.pdf']Convention sur la diversité biologique[/URL], qui se tiendra, fin 2020, en Chine. Mais les grands accords internationaux ne suffisent pas si leur mise en œuvre fait défaut, comme c’est aujourd’hui le cas. On ne peut pas, comme il y a dix ans [I][lors de la convention d’Aichi, au Japon, où avait été arrêtée une stratégie pour 2020][/I], se contenter de constater que les objectifs en faveur de la biodiversité n’ont pas été atteints, et d’en fixer de nouveaux plus ambitieux encore, dans l’espoir de rattraper le temps perdu. Les textes, lois, directives sur la biodiversité sont déjà nombreux. Ce qui manque, c’est leur traduction concrète, dans les politiques agricoles, forestières, de transports, d’aménagement urbain… Comme pour le climat, où les pays ont pris des engagements chiffrés de réduction de leurs émissions de gaz à effet de serre – même s’ils sont insuffisants pour limiter le réchauffement à 2 °C –, il faudrait, pour la biodiversité, des engagements nationaux, avec des trajectoires qui puissent être évaluées et, si nécessaire, corrigées. Pierre Le Hir [/QUOTE]
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