Les black panthers au panaf d’alger en 69

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
Contributeur

En 1969, l’organisation du premier « Panaf » – pour Festival Panafricain – à Alger, dans l’enceinte du tout nouveau Club des Pins, s’insérait dans le cadre plus large de la lutte anticoloniale et du soutien de l’Algérie aux mouvements de libération à l’œuvre dans de nombreux pays africains. Lors de son discours d’ouverture, le président Houari Boumediene donna d’ailleurs le la en déclarant que l’union, ou « unité », africaine procédait d’un « zèle anticolonialiste ». Nous n’étions pas encore très loin de l’indépendance et, à ce moment-là, l’Algérie jouissait dans ce qu’on appelait alors le « Tiers-monde » et auprès des mouvements de libération d’une position extrêmement prestigieuse.

Le festival panafricain de juillet 1969 devait ainsi illustrer, sur le plan culturel, à la fois la dynamique de l’unité africaine et le soutien de l’Algérie à la lutte anticoloniale partout où celle-ci se déroulait encore. Des artistes du monde entier participèrent à cette première édition et de grandes figures, du jazz notamment, se rendirent à Alger pour célébrer le panafricanisme : Archie Shepp, Myriam Makeba, Manu Dibango, Nina Simone, Barry White, André Salifou…

Mais le Panaf ne fut pas qu’un événement culturel. De nombreux leaders africains des mouvements de libération étaient invités et présents à Alger. D’autres organisations révolutionnaires étaient représentées. Dont les Blacks Panthers ! La photo ci-dessus les immortalise ainsi déambulant dans la casbah à cette occasion.

Mohamed Benyahia, qui était alors ministre de l’Information, autorisa les Panthers à installer dans un bureau du centre-ville un « centre d’information Afro-Américain » durant le Festival, tout près du bureau du Fatah, le mouvement palestinien dirigé par Yasser Arafat. Cette proximité géographique à Alger créa d’ailleurs entre les deux mouvements des liens étroits.

La vidéo ci-dessus permet de capter un peu de l’atmosphère du Festival de 69. D’après de nombreux témoins, ce fut un événement extraordinaire, organisé en pleine chaleur dans une ville qui était alors « la Mecque des révolutionnaires du monde entier ».

En savoir plus sur http://www.chouf-chouf.com/histoire/les-black-panthers-au-panaf-dalger-en-69/#OqMTXS8PszhBMeGs.99
 

En 1969, l’organisation du premier « Panaf » – pour Festival Panafricain – à Alger, dans l’enceinte du tout nouveau Club des Pins, s’insérait dans le cadre plus large de la lutte anticoloniale et du soutien de l’Algérie aux mouvements de libération à l’œuvre dans de nombreux pays africains. Lors de son discours d’ouverture, le président Houari Boumediene donna d’ailleurs le la en déclarant que l’union, ou « unité », africaine procédait d’un « zèle anticolonialiste ». Nous n’étions pas encore très loin de l’indépendance et, à ce moment-là, l’Algérie jouissait dans ce qu’on appelait alors le « Tiers-monde » et auprès des mouvements de libération d’une position extrêmement prestigieuse.

Le festival panafricain de juillet 1969 devait ainsi illustrer, sur le plan culturel, à la fois la dynamique de l’unité africaine et le soutien de l’Algérie à la lutte anticoloniale partout où celle-ci se déroulait encore. Des artistes du monde entier participèrent à cette première édition et de grandes figures, du jazz notamment, se rendirent à Alger pour célébrer le panafricanisme : Archie Shepp, Myriam Makeba, Manu Dibango, Nina Simone, Barry White, André Salifou…

Mais le Panaf ne fut pas qu’un événement culturel. De nombreux leaders africains des mouvements de libération étaient invités et présents à Alger. D’autres organisations révolutionnaires étaient représentées. Dont les Blacks Panthers ! La photo ci-dessus les immortalise ainsi déambulant dans la casbah à cette occasion.

Mohamed Benyahia, qui était alors ministre de l’Information, autorisa les Panthers à installer dans un bureau du centre-ville un « centre d’information Afro-Américain » durant le Festival, tout près du bureau du Fatah, le mouvement palestinien dirigé par Yasser Arafat. Cette proximité géographique à Alger créa d’ailleurs entre les deux mouvements des liens étroits.

La vidéo ci-dessus permet de capter un peu de l’atmosphère du Festival de 69. D’après de nombreux témoins, ce fut un événement extraordinaire, organisé en pleine chaleur dans une ville qui était alors « la Mecque des révolutionnaires du monde entier ».

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La maniere dont c'est filmé... ont dirait qu'on y est !
 
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