Le blé flambe

La sécheresse fait flamber le blé et les céréales sur les marchés mondiaux


Sécheresse et canicule font flamber le blé et les céréales sur les marchés mondiaux des matières premières agricoles cet été. Les analystes disent néanmoins ne pas craindre d'émeutes de la faim comme en 2007-2008 en raison de stocks "confortables".

Après avoir franchi la barre des 200 euros la tonne en juillet, les cours du blé ont terminé la semaine sur une hausse de 6% vendredi, après avoir frôlé jeudi les 220 euros, à 219,75 euros, en cours de séance sur le marché européen Euronext.

Un pic jamais atteint depuis avril 2014. La principale raison de cette flambée est liée à la météo: la moisson mondiale de blé a été plus faible qu'attendue, parfois dans des proportions importantes. Celle de maïs, pas encore réalisée, est aussi menacée.

La sécheresse a particulièrement frappé l'Europe du nord, la Pologne, les pays baltes, la Suède et l'Allemagne, grands producteurs de céréales. En Pologne, où mai a été le plus chaud depuis 55 ans, des pertes "très importantes" de blé sont prévues et de 20% pour le colza, selon le gouvernement.
 
Calamité agricole
La Lettonie avait déclaré dès juin l'état de calamité agricole. Une coopérative suédoise citée par le cabinet d'analyse ODA a estimé la production de blé du pays entre 1,7 et 1,9 million de tonnes contre 3,2 millions l'an passé. Au Danemark, la récolte d'orge, destiné à la bière, a été "catastrophique", souligne un courtier interrogé par l'AFP.

Les inquiétudes viennent surtout d'Allemagne, où la première organisation de producteurs DBV a corrigé vers le bas mercredi ses prévisions de récolte, qui étaient déjà en baisse par rapport à l'an passé. Au lieu de 41 millions de tonnes de céréales attendues, l'Allemagne ne devrait en engranger que 36.

En France, où les experts attendent un peu plus de 34 millions de tonnes de blé contre 36,6 MT en 2017, la hausse des cours réjouit pourtant les agriculteurs céréaliers qui ont le moral en berne depuis plusieurs années. 40% d'entre eux sont dans le rouge.

Oxygène
"Si les prix montent, cela permettra à beaucoup de retrouver de l'oxygène", s'est félicité le président de l'association des producteurs de blé AGPB Philippe Pinta.

Néanmoins, le principal syndicat français FNSEA a demandé vendredi des mesures d'aide pour les agriculteurs car "la sécheresse et les prévisions météo ne permettent pas d'envisager un travail du sol, ni de réaliser des semis dans de bonnes conditions".

Du côté de la mer Noire, le service météorologique russe confirme attendre une baisse de production de céréales de 15 à 20% en Russie, pays devenu premier exportateur mondial de blé l'an passé devant les Etats-Unis, selon le cabinet de courtage ODA.

Hors Europe, l'Australie affiche aussi un net déficit hydrique sur le sud-ouest du pays, pouvant conduire à une récolte en blé (qui sera réalisée de novembre à janvier) sous les 20 millions de tonnes si les conditions climatiques ne changent pas rapidement, indique le cabinet Agritel.

L'Australie avait produit 31,8 millions de tonnes en 2016 et 21,2 millions l'an passé. En Corée du sud, avec la hausse des températures, plus de trois millions de têtes de bétail ont péri tandis que les prix des légumes ont doublé.

Scènes de désolation
Dans les champs européens, on retrouve les mêmes scènes de désolation un peu partout: tournesols flétris ou grillés sur pied, champs de blé brûlés par le soleil, et bétail épuisé.

La Commission européenne a autorisé jeudi les Etats membres à aider financièrement les agriculteurs touchés. Des avances vont être faites. Les agriculteurs pourront recevoir jusqu'à 70% de leur paiement direct et 85% des paiements dûs au titre du développement rural dès octobre au lieu d'attendre décembre. Ils obtiendront aussi des dérogations en matières d'écologie, en étant autorisés à utiliser les terres normalement mises en jachère pour produire du fourrage pour les animaux.

Reste l'Afrique sub-saharienne, également victime de sécheresse en cette période de "soudure" entre la fin de la consommation de la récolte précédente et l'arrivée de la prochaine, et où l'insécurité alimentaire est aggravée, notamment au Sahel, par l'insécurité tout court et les conflits armés.

Les pays pauvres vont souffrir
Comme les prix montent, les pays pauvres vont souffrir si les gouvernements ne subventionnent pas davantage le pain ou les nourritures de base, avertit un courtier spécialiste en matières premières agricoles qui requiert l'anonymat.

Néanmoins, celui-ci ne prévoit pas de conséquences comparables aux émeutes de la faim de 2007-2008 ni aux révoltes des "printemps arabes" qui ont suivi, souvent parties de mauvaises récoltes et de hausses des matières premières agricoles de base sur fonds de baisse des stocks mondiaux.

"En 2010, les prix étaient montés aux alentours de 300 euros la tonne de blé, on n'en est pas à un stade critique au point de déstabiliser un gouvernement, et les stocks mondiaux sont confortables", se rassure cet analyste: "On n'est pas du tout dans la même configuration".
 

youssoufou

La bienveillante
VIB
La sécheresse fait flamber le blé et les céréales sur les marchés mondiaux


Sécheresse et canicule font flamber le blé et les céréales sur les marchés mondiaux des matières premières agricoles cet été. Les analystes disent néanmoins ne pas craindre d'émeutes de la faim comme en 2007-2008 en raison de stocks "confortables".

Après avoir franchi la barre des 200 euros la tonne en juillet, les cours du blé ont terminé la semaine sur une hausse de 6% vendredi, après avoir frôlé jeudi les 220 euros, à 219,75 euros, en cours de séance sur le marché européen Euronext.

Un pic jamais atteint depuis avril 2014. La principale raison de cette flambée est liée à la météo: la moisson mondiale de blé a été plus faible qu'attendue, parfois dans des proportions importantes. Celle de maïs, pas encore réalisée, est aussi menacée.

La sécheresse a particulièrement frappé l'Europe du nord, la Pologne, les pays baltes, la Suède et l'Allemagne, grands producteurs de céréales. En Pologne, où mai a été le plus chaud depuis 55 ans, des pertes "très importantes" de blé sont prévues et de 20% pour le colza, selon le gouvernement.
tu n'as qu à flamber aussi ça nous fera des vacances :D
ton pic d'ironie n'a jamais été aussi fort que cette canicule o_O
 

youssoufou

La bienveillante
VIB
Calamité agricole
La Lettonie avait déclaré dès juin l'état de calamité agricole. Une coopérative suédoise citée par le cabinet d'analyse ODA a estimé la production de blé du pays entre 1,7 et 1,9 million de tonnes contre 3,2 millions l'an passé. Au Danemark, la récolte d'orge, destiné à la bière, a été "catastrophique", souligne un courtier interrogé par l'AFP.

Les inquiétudes viennent surtout d'Allemagne, où la première organisation de producteurs DBV a corrigé vers le bas mercredi ses prévisions de récolte, qui étaient déjà en baisse par rapport à l'an passé. Au lieu de 41 millions de tonnes de céréales attendues, l'Allemagne ne devrait en engranger que 36.

En France, où les experts attendent un peu plus de 34 millions de tonnes de blé contre 36,6 MT en 2017, la hausse des cours réjouit pourtant les agriculteurs céréaliers qui ont le moral en berne depuis plusieurs années. 40% d'entre eux sont dans le rouge.

Oxygène
"Si les prix montent, cela permettra à beaucoup de retrouver de l'oxygène", s'est félicité le président de l'association des producteurs de blé AGPB Philippe Pinta.

Néanmoins, le principal syndicat français FNSEA a demandé vendredi des mesures d'aide pour les agriculteurs car "la sécheresse et les prévisions météo ne permettent pas d'envisager un travail du sol, ni de réaliser des semis dans de bonnes conditions".

Du côté de la mer Noire, le service météorologique russe confirme attendre une baisse de production de céréales de 15 à 20% en Russie, pays devenu premier exportateur mondial de blé l'an passé devant les Etats-Unis, selon le cabinet de courtage ODA.

Hors Europe, l'Australie affiche aussi un net déficit hydrique sur le sud-ouest du pays, pouvant conduire à une récolte en blé (qui sera réalisée de novembre à janvier) sous les 20 millions de tonnes si les conditions climatiques ne changent pas rapidement, indique le cabinet Agritel.

L'Australie avait produit 31,8 millions de tonnes en 2016 et 21,2 millions l'an passé. En Corée du sud, avec la hausse des températures, plus de trois millions de têtes de bétail ont péri tandis que les prix des légumes ont doublé.

Scènes de désolation
Dans les champs européens, on retrouve les mêmes scènes de désolation un peu partout: tournesols flétris ou grillés sur pied, champs de blé brûlés par le soleil, et bétail épuisé.

La Commission européenne a autorisé jeudi les Etats membres à aider financièrement les agriculteurs touchés. Des avances vont être faites. Les agriculteurs pourront recevoir jusqu'à 70% de leur paiement direct et 85% des paiements dûs au titre du développement rural dès octobre au lieu d'attendre décembre. Ils obtiendront aussi des dérogations en matières d'écologie, en étant autorisés à utiliser les terres normalement mises en jachère pour produire du fourrage pour les animaux.

Reste l'Afrique sub-saharienne, également victime de sécheresse en cette période de "soudure" entre la fin de la consommation de la récolte précédente et l'arrivée de la prochaine, et où l'insécurité alimentaire est aggravée, notamment au Sahel, par l'insécurité tout court et les conflits armés.

Les pays pauvres vont souffrir
Comme les prix montent, les pays pauvres vont souffrir si les gouvernements ne subventionnent pas davantage le pain ou les nourritures de base, avertit un courtier spécialiste en matières premières agricoles qui requiert l'anonymat.

Néanmoins, celui-ci ne prévoit pas de conséquences comparables aux émeutes de la faim de 2007-2008 ni aux révoltes des "printemps arabes" qui ont suivi, souvent parties de mauvaises récoltes et de hausses des matières premières agricoles de base sur fonds de baisse des stocks mondiaux.

"En 2010, les prix étaient montés aux alentours de 300 euros la tonne de blé, on n'en est pas à un stade critique au point de déstabiliser un gouvernement, et les stocks mondiaux sont confortables", se rassure cet analyste: "On n'est pas du tout dans la même configuration".
il faut penser aux pauvres à chaque saison pas seulement en période de canicule je te signale !
 
il faut penser aux pauvres à chaque saison pas seulement en période de canicule je te signale !
je crois ma cherie puisque ce mot cherie est a la mode maintenant donc je l utilise
que la famine va frapper l europe on crois quoi qu en europe on va toujours etre des nanties et des priviligiés
et qu on verra qu a la tv la misere du monde
bein faut connaitre l histoire pour savoir que chaqu un son tour
 

DiamondBlaze

Family Over Everything
VIB
La sécheresse fait flamber le blé et les céréales sur les marchés mondiaux


Sécheresse et canicule font flamber le blé et les céréales sur les marchés mondiaux des matières premières agricoles cet été. Les analystes disent néanmoins ne pas craindre d'émeutes de la faim comme en 2007-2008 en raison de stocks "confortables".

Après avoir franchi la barre des 200 euros la tonne en juillet, les cours du blé ont terminé la semaine sur une hausse de 6% vendredi, après avoir frôlé jeudi les 220 euros, à 219,75 euros, en cours de séance sur le marché européen Euronext.

Un pic jamais atteint depuis avril 2014. La principale raison de cette flambée est liée à la météo: la moisson mondiale de blé a été plus faible qu'attendue, parfois dans des proportions importantes. Celle de maïs, pas encore réalisée, est aussi menacée.

La sécheresse a particulièrement frappé l'Europe du nord, la Pologne, les pays baltes, la Suède et l'Allemagne, grands producteurs de céréales. En Pologne, où mai a été le plus chaud depuis 55 ans, des pertes "très importantes" de blé sont prévues et de 20% pour le colza, selon le gouvernement.

Le seul type de ble que je consomme depuis des annees sont des anciens grain de la ligne héréditaire du blé et qui sont peut etre les seuls a ne pas etre hybrides comme le Kamut et l'épeautre..Sinon c'est le jus bio d'herbe de ble..
 
Le seul type de ble que je consomme depuis des annees sont des anciens grain de la ligne héréditaire du blé et qui sont peut etre les seuls a ne pas etre hybrides comme le Kamut et l'épeautre..Sinon c'est le jus bio d'herbe de ble..
mais quel chance diamondblaze tu crois que tu as quelque graine que tu me prêter
je vais les semmer ensuite je te rembourse bien sur
j ai remarqué aujourd hui un peu partout y a de plus en plus de fruits sans pepins
des pasteques des raisins etc
si on a un potager et que tout les fruits n ont plus de pepin pour planter
c est quoi cette histoire
 

Hibou57

Comme-même (tm)
VIB
Le seul type de ble que je consomme depuis des annees sont des anciens grain de la ligne héréditaire du blé et qui sont peut etre les seuls a ne pas etre hybrides comme le Kamut et l'épeautre..Sinon c'est le jus bio d'herbe de ble..
Le problème n’est pas dans l’hybridation, le petit épeautre lui‑même n’a pas toujours existé, il est apparu il y a 200 000 ans, alors on peut suspecter qu’il est un hybride à l’origine. Un autre « blé  » ancien, l’amidonnier, est un hybride du petit épeautre apparu plus tard, et il est pourtant réputé, autant que le kamut ou le petit épeautre. Le problème est dans le blanchiment des farines au cours des derniers siècles, pas dans l’hybridation, dont l’absence n’est qu’un argument marketing.. De plus, les blés à farines blanches ne sont pas mauvais en soi, c’est surtout qu’ils ont été appauvris en quelques substances qui le coloraient en jaune.
 

youssoufou

La bienveillante
VIB
je crois ma cherie puisque ce mot cherie est a la mode maintenant donc je l utilise
que la famine va frapper l europe on crois quoi qu en europe on va toujours etre des nanties et des priviligiés
et qu on verra qu a la tv la misere du monde
bein faut connaitre l histoire pour savoir que chaqu un son tour
Mon cher personne est à l'abri de la misère ! du jour au lendemain tout peut basculer : on perd son travail, puis son couple puis son logement ensuite arrive l'endettement puis c'est la rue !

Parfois on déteste notre vie alors que d'autres rêveraient de l'avoir !!!!
 

DiamondBlaze

Family Over Everything
VIB
salam alikoum
Merci de le rappeler @DiamondBlaze mais c'est à force d'être trop gentil que les autres arrivent à nous rendre méchant !!!!!

You are right...mais crois moi ....@majid10 est loin de l'etre :) et il t'aime bien aussi ..
Moi les mechantes et les jalouses je les ignore et je prend le soin de les mettre dans la basket des ignorees..
Il faut surtout rester soi meme...La bonne foi gagne toujours..
 

DiamondBlaze

Family Over Everything
VIB
mais quel chance diamondblaze tu crois que tu as quelque graine que tu me prêter
je vais les semmer ensuite je te rembourse bien sur
j ai remarqué aujourd hui un peu partout y a de plus en plus de fruits sans pepins
des pasteques des raisins etc
si on a un potager et que tout les fruits n ont plus de pepin pour planter
c est quoi cette histoire

Oui je t'en reserve frerot !
 

DiamondBlaze

Family Over Everything
VIB
Le problème n’est pas dans l’hybridation, le petit épeautre lui‑même n’a pas toujours existé, il est apparu il y a 200 000 ans, alors on peut suspecter qu’il est un hybride à l’origine. Un autre « blé  » ancien, l’amidonnier, est un hybride du petit épeautre apparu plus tard, et il est pourtant réputé, autant que le kamut ou le petit épeautre. Le problème est dans le blanchiment des farines au cours des derniers siècles, pas dans l’hybridation, dont l’absence n’est qu’un argument marketing.. De plus, les blés à farines blanches ne sont pas mauvais en soi, c’est surtout qu’ils ont été appauvris en quelques substances qui le coloraient en jaune.

Elles ont ete hybridees pour subvenir aux besoins alimentaires d'une population qui ne cesse de croitre...Ce que je fais depuis des annees marche et je continuerais a le faire ..
La farine blanche se transforme en glucose dans le sang et c'est donc a eviter.
Merci pour l'info wise owl !
 

youssoufou

La bienveillante
VIB
You are right...mais crois moi ....@majid10 est loin de l'etre :) et il t'aime bien aussi ..
Moi les mechantes et les jalouses je les ignore et je prend le soin de les mettre dans la basket des ignorees..
Il faut surtout rester soi meme...La bonne foi gagne toujours..
thank you very Much
moi aussi je réagis comme toi c est la solution la plus sage à faire pour rester respectueux
 

UNIVERSAL

---lcdcjve---
VIB
Calamité agricole
La Lettonie avait déclaré dès juin l'état de calamité agricole. Une coopérative suédoise citée par le cabinet d'analyse ODA a estimé la production de blé du pays entre 1,7 et 1,9 million de tonnes contre 3,2 millions l'an passé. Au Danemark, la récolte d'orge, destiné à la bière, a été "catastrophique", souligne un courtier interrogé par l'AFP.

Les inquiétudes viennent surtout d'Allemagne, où la première organisation de producteurs DBV a corrigé vers le bas mercredi ses prévisions de récolte, qui étaient déjà en baisse par rapport à l'an passé. Au lieu de 41 millions de tonnes de céréales attendues, l'Allemagne ne devrait en engranger que 36.

En France, où les experts attendent un peu plus de 34 millions de tonnes de blé contre 36,6 MT en 2017, la hausse des cours réjouit pourtant les agriculteurs céréaliers qui ont le moral en berne depuis plusieurs années. 40% d'entre eux sont dans le rouge.

Oxygène
"Si les prix montent, cela permettra à beaucoup de retrouver de l'oxygène", s'est félicité le président de l'association des producteurs de blé AGPB Philippe Pinta.

Néanmoins, le principal syndicat français FNSEA a demandé vendredi des mesures d'aide pour les agriculteurs car "la sécheresse et les prévisions météo ne permettent pas d'envisager un travail du sol, ni de réaliser des semis dans de bonnes conditions".

Du côté de la mer Noire, le service météorologique russe confirme attendre une baisse de production de céréales de 15 à 20% en Russie, pays devenu premier exportateur mondial de blé l'an passé devant les Etats-Unis, selon le cabinet de courtage ODA.

Hors Europe, l'Australie affiche aussi un net déficit hydrique sur le sud-ouest du pays, pouvant conduire à une récolte en blé (qui sera réalisée de novembre à janvier) sous les 20 millions de tonnes si les conditions climatiques ne changent pas rapidement, indique le cabinet Agritel.

L'Australie avait produit 31,8 millions de tonnes en 2016 et 21,2 millions l'an passé. En Corée du sud, avec la hausse des températures, plus de trois millions de têtes de bétail ont péri tandis que les prix des légumes ont doublé.

Scènes de désolation
Dans les champs européens, on retrouve les mêmes scènes de désolation un peu partout: tournesols flétris ou grillés sur pied, champs de blé brûlés par le soleil, et bétail épuisé.

La Commission européenne a autorisé jeudi les Etats membres à aider financièrement les agriculteurs touchés. Des avances vont être faites. Les agriculteurs pourront recevoir jusqu'à 70% de leur paiement direct et 85% des paiements dûs au titre du développement rural dès octobre au lieu d'attendre décembre. Ils obtiendront aussi des dérogations en matières d'écologie, en étant autorisés à utiliser les terres normalement mises en jachère pour produire du fourrage pour les animaux.

Reste l'Afrique sub-saharienne, également victime de sécheresse en cette période de "soudure" entre la fin de la consommation de la récolte précédente et l'arrivée de la prochaine, et où l'insécurité alimentaire est aggravée, notamment au Sahel, par l'insécurité tout court et les conflits armés.

Les pays pauvres vont souffrir
Comme les prix montent, les pays pauvres vont souffrir si les gouvernements ne subventionnent pas davantage le pain ou les nourritures de base, avertit un courtier spécialiste en matières premières agricoles qui requiert l'anonymat.

Néanmoins, celui-ci ne prévoit pas de conséquences comparables aux émeutes de la faim de 2007-2008 ni aux révoltes des "printemps arabes" qui ont suivi, souvent parties de mauvaises récoltes et de hausses des matières premières agricoles de base sur fonds de baisse des stocks mondiaux.

"En 2010, les prix étaient montés aux alentours de 300 euros la tonne de blé, on n'en est pas à un stade critique au point de déstabiliser un gouvernement, et les stocks mondiaux sont confortables", se rassure cet analyste: "On n'est pas du tout dans la même configuration".
Salam majid,
Qu'ils (el pueblo) mangent des petits pains au chocolat ^^

Plus sérieusement, ils faut criminaliser tout type de spéculations sur les denrées alimentaires essentielles. Et qu'ils contrôlent les margent des intermédiaires.
 
y a quelque chose qu il faut savoir
toute les denrées alimentaire de la planete mais toute sauf ce lui qui a propre
terre je parle pour les gens des villes, bein tout ce que vous manger, sucre, lait,
pain via la farine mais tout meme l eau de bouteille bein tout est passé d abord
par les banques qui ont prix leur benefice avant de le donner au peuple
j oubliais bien sur on est passer au casino bein oui ah y en a qui savent
pas c est quoi le casino bein c est la bourse tiens
 
Mon cher personne est à l'abri de la misère ! du jour au lendemain tout peut basculer : on perd son travail, puis son couple puis son logement ensuite arrive l'endettement puis c'est la rue !

Parfois on déteste notre vie alors que d'autres rêveraient de l'avoir !!!!
moi je m en fou je suis prêts a tout meme si on me dit demain c est la fin du monde
bein ca ne me fait ni chaud ni froid
 
La sécheresse fait flamber le blé et les céréales sur les marchés mondiaux


Sécheresse et canicule font flamber le blé et les céréales sur les marchés mondiaux des matières premières agricoles cet été. Les analystes disent néanmoins ne pas craindre d'émeutes de la faim comme en 2007-2008 en raison de stocks "confortables".

Après avoir franchi la barre des 200 euros la tonne en juillet, les cours du blé ont terminé la semaine sur une hausse de 6% vendredi, après avoir frôlé jeudi les 220 euros, à 219,75 euros, en cours de séance sur le marché européen Euronext.

Un pic jamais atteint depuis avril 2014. La principale raison de cette flambée est liée à la météo: la moisson mondiale de blé a été plus faible qu'attendue, parfois dans des proportions importantes. Celle de maïs, pas encore réalisée, est aussi menacée.

La sécheresse a particulièrement frappé l'Europe du nord, la Pologne, les pays baltes, la Suède et l'Allemagne, grands producteurs de céréales. En Pologne, où mai a été le plus chaud depuis 55 ans, des pertes "très importantes" de blé sont prévues et de 20% pour le colza, selon le gouvernement.

Je suis au régime et je ne mange pas de pain... donc m'en fout
 
par contre j ai peur qu apres la mort mon âme se perde quelque part
comment je vais savoir qu elle fait bon chemin
meme sur mon gps la destination n est pas reprise
on sait ni ou on va ni l endroit
ca par contre ca me fait pas peur mais ca m intrigue
Il suffit que tu le mettes à jour ton GPS avec les dernières cartes et tu sauras ton chemin:wazaa::wazaa:
 
Dernière édition:

Hibou57

Comme-même (tm)
VIB
Et les tartes qui ont flambé, on en parle pas ? Je me demande bien pourquoi. Et que dire des crèmes brûlées, encore pire.
 
Les éleveurs australiens face à la pire sécheresse en "plus de 50 ans"

L'Europe n'est pas la seule à étouffer. Aux antipodes, une sécheresse d'une rare violence brûle les cultures australiennes, décime les troupeaux et plonge les agriculteurs dans de graves difficultés financières.

L'île-continent est de longue date habituée aux fortes chaleurs et ses habitants ont développé de remarquables capacités de résilience. Mais les épisodes de sécheresse que connaissent actuellement certaines régions de l'est de l'Australie sont les pires depuis un demi-siècle.

Les quelques pluies tombées en ce début de semaine n'ont que peu atténué les conséquences des très fortes températures, qui ont réduit en poussières des étendues de cultures et de pâtures.

Faute de fourrage, les éleveurs sont contraints d'acheter du grain ou de faire venir du foin d'autres régions du pays pour nourrir les bêtes, dépensant chaque semaine des milliers de dollars australiens en plus.

Certains passent des heures à nourrir à la main leur bétail. D'autres ont été contraints d'abattre des animaux.

"Ils tuent leurs bêtes parce qu'ils ne veulent pas qu'elles souffrent. Ils les abattent parce qu'ils ne peuvent plus se permettre de les nourrir",

Les agriculteurs sont également contraints de rationner l'eau pour leur famille comme pour leurs troupeaux car leurs puits sont à sec ou presque.

- "La terre est trop dure" -

Certains envisagent désormais d'abandonner des propriétés où des générations se sont succédé avant eux.

Cette situation est celle de nombreuses régions de l'Etat de Nouvelle-Galles du Sud, où l'agriculture emploie plus de 77.000 personnes et génère plus de 15 milliards de dollars australiens (9,5 milliards d'euros) chaque année.

Mercredi, les autorités ont formellement décrété l'état de sécheresse dans l'ensemble de l'Etat.

Les conditions sont également difficiles dans l'Etat du Queensland (nord), dont les autorités affirment que la sécheresse frappe 60% des terres.

"Ce serait la première fois en deux générations, soit depuis les années 1930, que nous n'aurions pas de récolte d'automne ou d'hiver", confie à l'AFP Greg Stones, propriétaire d'une ferme proche de Gunnedah, à cinq heures de route au nord de Sydney. "La terre est trop dure."

Pour répondre à la détresse financière de ses agriculteurs, le gouvernement a annoncé ce week-end 190 millions de dollars australiens d'aides d'urgence, incluant le versement de deux enveloppes allant jusqu'à 12.000 AUD (7.700 euros) par foyers.

De l'argent a également été débloqué pour des services d'aide psychologique afin de soutenir des agriculteurs parfois très isolés, les autorités redoutant notamment une hausse des suicides.

- "Le pays des sécheresses" -

"Nous sommes le pays des sécheresses et des pluies torrentielles. Nous le savons. C'est un climat changeant et souvent capricieux et les agriculteurs australiens sont résilients, ils se préparent aux sécheresses, ce sont de bons gestionnaires mais ils peuvent aussi être dépassés", déclarait récemment le Premier ministre Malcolm Turnbull.

"Cette sécheresse est plus longue et plus étendue que tout ce que nous avons pu voir depuis plus de 50 ans, et c'est pour cela que nous devons leur apporter une aide supplémentaire."

James Jackson, président de la fédération des agriculteurs de Nouvelle-Galles du Sud, a salué les mesures du gouvernement en demandant cependant à ce que les aides durent dans le temps.

Mais pour d'autres, elles sont trop tardives, et insuffisantes.

"Tous les gourous de la météo qui savent tout sur le temps sont pourtant incapables de nous dire quand la sécheresse va s'arrêter", peste Col Barton, dont la ferme de l'est de Gunnedah est exploitée par sa famille depuis 1938.

"On ne sait rien donc on est aveugle. On n'a qu'à prier pour de la pluie."

Les services météorologiques australiens affirment que la fin du calvaire n'est pas pour tout de suite.

En attendant, les villes font également face aux pénuries.

Murrurundi, à 300 km au nord de Sydney, a reçu moins de 170 mm de pluie cette année et pourrait ne plus avoir d'eau potable dans les prochains mois.

Des restrictions ont donc été décrétées. Les douches ne doivent pas durer plus de trois minutes et les habitants de la ville n'ont pas le droit de faire plus de deux machines à laver par semaine.
 
j ai bien peur qu on va vers une famine ou une hausse des prix inimaginable
T’inquiète,la sécheresse est un attrape couillons.Chez moi dans l'Est de la France,tous les paysans ont sorti les gros canons à eau et tout est vert.
Mais comme d'hab ils vont réclamer l’impôt sécheresse parce que les pauvres ils n'y arrivent pas.
 

Hibou57

Comme-même (tm)
VIB
Qu’ais‑je fait … une folie. Je viens de prendre un sac de 5 Kg de farine à presque 30 €. Généralement, quand j’ai une note de cet ordre de grandeur, je m’inquiète en me demandant si je n’ai pas fait une connerie, c’est la question que je me posais en rentrant.

C’est de la farine de petit épeautre, le sac de 5 Kg coûte 29 € 15 à La Vie Claire, soit 5 € 83 le kilo dans ce format, contre 6 € 90 le kilo au format paquet de 500 g, raison pour laquelle j’ai pris un sac de 5 Kg, pour faire une économie sur le prix de cette farine qui a des propriétés intéressantes, mais qui est chère.

En comparaison, la farine de blé (entière aussi) que je prends à Cora, est à 1 € 10 le kilo, mais je trouve l’engrain meilleur et plus intéressant que le blé … cinq virgule trois fois plus chère quand‑même :eek:.

En parlant de blé qui flambe (exagéré, mais c’est le sujet qui le dit), justement à Cora, l’année dernière à la même époque, la farine de blé était à un peu plus de 0 € 85 le kilo, soit une augmentation de 29 % en un an.
 
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