Bolivie: Evo Morales tout près d’une réélection au premier tour, de violents incidents éclatent

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
Contributeur
CONTESTATIONS
Evo Morales serait réélu dès le premier tour selon le tribunal électoral. Mais le mode de décompte des voix a changé depuis l’annonce d’un second tour dimanche.

Au lendemain de l’élection présidentielle, la situation était explosive en Bolivie. Le président sortant Evo Morales, qui brigue un quatrième mandat, était en passe de s’imposer au premier tour, selon le tribunal suprême électoral (TSE) qui a repris lundi soir le décompte rapide des voix, abandonné depuis dimanche soir, dans un revirement inexpliqué. A 21h (03h mardi en France), la page Web du TSE donnait ainsi Evo Morales en tête, avec 46,87 % des voix, creusant l’écart avec son principal adversaire le centriste Carlos Mesa, à 36,73 %, selon 95,3 % des bulletins dépouillés. Pour s’imposer dès le premier tour, le candidat en tête doit obtenir la majorité absolue ou au moins 40 % des voix avec 10 points d’écart sur le second.

L’opposition et la communauté internationale craignent des fraudes

Après la fin du vote dimanche, la transmission des résultats partiels sur le site Internet du TSE avait été inexplicablement interrompue peu avant 20h. La présidente de l’institution, Maria Eugenia Choque, venait d’annoncer que le chef de l’Etat socialiste était en tête du premier tour, avec 45,28 % des voix, suivi par Carlos Mesa, avec 38,16 % des votes, sur la base de près de 84 % des bulletins dépouillés, ouvrant la voie à un second tour inédit en Bolivie. Les autorités électorales avaient ensuite expliqué qu’elles abandonnaient ce décompte rapide informatisé et procédaient au dépouillement manuel des procès-verbaux pour obtenir le résultat définitif, soulevant des craintes de fraude du côté de l’opposition et de la communauté internationale.

Des affrontements avec la police

Ces craintes ont donc poussé des centaines de manifestants des deux camps à se réunir devant l’hôtel de La Paz où siège le TSE. La situation a depuis dégénéré. Incendies de bâtiments, affrontements avec les forces de l’ordre, saccages : de violents incidents ont ainsi éclaté lundi soir dans diverses régions de la Bolivie ont rapporté les médias locaux. A Sucre, la capitale constitutionnelle, une foule a mis le feu au tribunal électoral départemental, tandis que des affrontements avec la police se produisaient à La Paz ou à Potosi, et que le local de campagne du parti au pouvoir était saccagé à Oruro, selon La Razon digital et Los Tiempos.

https://www.20minutes.fr/monde/2633...tion-premier-tour-violents-incidents-eclatent
 
un autre ami du polizbel ......et comme les amis du polizbel (Venezuela, Zimbabwe, algérie etc...) ; çà truque les élections ....

Mon soutien au Peuple Bolivien Democratique ...
 

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
Contributeur
Présidentielle : colère en Bolivie alors que le dépouillement se poursuit

Une grève "jusqu'à nouvel ordre" a été annoncée, mardi, en Bolivie, alors que les résultats complets de l'élection présidentielle se font toujours attendre. De son côté, le gouvernement a proposé un audit du vote.


Des milliers de Boliviens furieux contre ce qu’ils considèrent comme une tentative par le président sortant Evo Morales d’outre-passer le résultat des urnes ont manifesté, mardi 22 octobre, au soir devant l’hôtel de La Paz où se trouve l'autorité électorale. Une grève jusqu'à nouvel ordre est prévue mercredi.

Les résultats officiels complets de l’élection présidentielle de dimanche n’ont toujours pas été publiés. Mercredi peu après 6 h, heure française, le "comptage officiel" dépassait les 96 % des bulletins définitivement dépouillés, plaçant Evo Morales à 46 % et Carlos Mesa à 37,38 %. Pour s'imposer dès le premier tour, le candidat en tête doit obtenir la majorité absolue ou au moins 40 % des voix avec 10 points de pourcentage d'écart sur le second.

Un précédent décompte du Tribunal électoral suprême (TSE) indiquait qu'un second tour devrait être organisé. Le TSE a alors interrompu de manière inattendue la publication du décompte préliminaire, provoquant un tollé.


......................

https://www.france24.com/fr/20191023-colere-bolivie-depouillement-election-presidentielle-morales
 

ElviraPacino

Free🇵🇸🇲🇦, Vive🇮🇷 & GoPoutine 🇷🇺
VIB
Bladinaute averti
Les etats unis sont encore derriere

evo morales doit tenir bon, la bolivie est le oays sud americains ou il y a le moins d’inegalité et où depuis l’arrivée de morales les pauvres ont vu leur niveau de vie augmenté et multiplié par 3
 

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
Contributeur
Bolivie: Evo Morales exclut toute «négociation politique»

Le président bolivien Evo Morales a exclu samedi «toute négociation politique» avec l'opposition, qui conteste les résultats de l'élection présidentielle du 20 octobre, et a écarté toute éventualité d'un second tour, malgré les tensions dans le pays.

«Je veux vous dire qu'ici, il n'y a pas de négociation politique, ici on respecte la Constitution et on respecte le parti qui a gagné les dernières élections», a déclaré Evo Morales, 60 ans, au pouvoir depuis 2006, alors que la contestation se poursuit en divers endroits du pays.

Lors d'un discours à Cochabamba, dans le centre du pays, le chef de l'Etat, dont la réélection, dès le premier tour, est officielle depuis la proclamation vendredi des résultats définitifs, a voulu répondre aux déclarations à la presse de son rival à l'élection, Carlos Mesa.

Un peu plus tôt, celui-ci avait indiqué «rejeter» le dépouillement final, «ses conséquences politiques et juridiques» qui débouchent selon lui sur «une fraude électorale et bafouent la volonté du peuple».

Le centriste continue de réclamer un second tour, une demande soutenue par l'Union européenne, les Etats-Unis, l'Organisation des Etats américains (OEA), la Colombie et l'Argentine.

- Supermarchés pris d'assaut -

Carlos Mesa a promis que les manifestations, qui avaient commencé dès le soir de l'élection, allaient s'intensifier à partir de lundi.

Derrière des barricades érigées aux carrefours, des milliers de personnes continuaient samedi d'envahir les rues des principales villes du pays, coupant la circulation et agitant des drapeaux nationaux.

A La Paz et à Santa Cruz, capitale économique du pays et bastion de l'opposition devenue le centre névralgique de toutes les manifestations, les Boliviens ont envahi les supermarchés, désormais soumis à des horaires d'ouverture partiels avec la grève commencée mercredi, pour s'approvisionner.

«Nous avons besoin des uns et des autres, pour lutter et obtenir ce second tour et notre démocratie», a tweeté Luis Fernando Camacho, le président de l'influent Comité Pro-Santa Cruz, une organisation conservatrice rassemblant commerçants, entrepreneurs et simples citoyens, à la tête de la contestation.

Evo Morales, ancien berger de lamas qui fêtait samedi ses 60 ans, a atterri dans le fauteuil présidentiel en 2006, propulsé par un puissant syndicat de producteurs de coca à la tête duquel il est toujours.

Le Tribunal suprême électoral (TSE), l'organisme chargé d'organiser l'élection présidentielle, a officiellement proclamé M. Morales vainqueur vendredi avec 47,08% des voix contre 36,51%, soit un écart supérieur aux dix points de pourcentage nécessaires pour s'imposer au premier tour.

Après de premiers chiffres partiels le soir du vote, qui laissaient entrevoir un second tour, de nouveaux résultats diffusés plus de 20 heures après, lundi, avaient pratiquement donné la victoire à M. Morales, suscitant de la part de l'opposition et des observateurs internationaux des soupçons de fraudes.

D'autant que de nombreux Boliviens n'avaient déjà pas digéré la décision de M. Morales de briguer un quatrième mandat, alors que les électeurs s'étaient prononcés contre à l'occasion d'un référendum en 2016.

Bolivie: Evo Morales exclut toute négociation politique




Evo Morales a invité l'Organisation des Etats américains (OEA) à réaliser un audit, une proposition qui a été acceptée mais sans qu'on en connaisse les dates ou les conditions, près d'une semaine après la fermeture des bureaux de vote.

Entre lundi et mercredi, des manifestants ont brûlé cinq tribunaux électoraux départementaux.

https://www.la-croix.com/Monde/Boli...e-negociation-politique-2019-10-26-1301056794
 

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
Contributeur
Après la réélection d’Evo Morales, la Bolivie reste divisée

Partisans et adversaires du président bolivien ont mobilisé leurs troupes, lundi. Une trentaine de personnes ont été blessées lors des manifestations dans le pays.

Huit jours après la réélection controversée d’Evo Morales, partisans et adversaires du président bolivien ont mobilisé leurs troupes dans les rues du pays, et désormais de la capitale, lundi 28 octobre.

Les opposants au président avaient prévenu qu’ils feraient de cette semaine un moment décisif, répondant à l’appel de Carlos Mesa, le candidat libéral battu, à envahir la capitale. La contestation a donc gagné La Paz : dès le matin, des riverains ont dressé des barricades pour entraver la circulation dans le sud de la ville, à Achumani, sur l’une des artères principales, entraînant des échauffourées entre chauffeurs de bus et manifestants de l’opposition, selon des médias boliviens.....

 

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
Contributeur
Bolivie: l'ONU appelle à la pacification "immédiate" après les "affrontements entre civils"

Des affrontements entre civils ont eu lieu ce mardi en Bolivie, quelques jours après la victoire d'Evo Morales réélu le 20 octobre.


Les Nations Unies ont appelé mardi à une pacification "immédiate" en Bolivie, où la réélection du président Evo Morales fait polémique et a donné lieu à des "affrontements entre civils" et de "graves actes de violences en divers endroits du pays", selon un communiqué publié sur le site de l'organisme.

"Les Nations Unies lancent un appel clair et urgent aux acteurs politiques, aux groupes sociaux et à tous les Boliviens afin qu'ils réduisent les tensions et qu'ils rejettent tout acte de violence dans ce moment difficile que traverse le pays", écrit l'organisation, alors que les affrontements entre partisans des deux camps ont fait plus de trente blessés lundi.

"L'ONU en appelle aux autorités compétentes pour qu'elles garantissent le respect des droits fondamentaux des personnes, comme la liberté d'expression, d'opinion et le droit de manifester pacifiquement", poursuit le document qui demande également aux citoyens "d'exercer leur droit de manifester sans qu'il devienne une invitation à la confrontation, et qu'il exclue toute forme de discrimination".

Les affrontements entre mineurs acquis à la cause du président et ses opposants se sont déplacés mardi à Cochabamba, au centre du pays, le bastion électoral d'Evo Morales, faisant de nombreux blessés, selon des médias locaux.

L'opposition dénonce "une fraude électorale"

Evo Morales, 60 ans, a été réélu le 20 octobre avec plus de dix points d'avance sur Carlos Mesa, 66 ans, lui permettant de s'imposer au premier tour lors d'un scrutin controversé qui a suscité la colère de l'opposition et des doutes de la communauté internationale.

L'opposition dénonce "une fraude électorale" et réclame l'annulation de l'élection, tandis que le chef de l'Etat, au pouvoir depuis 2006, rejette la tenue d'un second tour et affirme que ses détracteurs préparent "un coup d'Etat".

Des milliers de partisans et opposants se sont affrontés lundi à Santa Cruz, Cochabamba et à La Paz, la capitale du pays.

bfm
 

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
Contributeur
En Bolivie, deux personnes sont mortes à Santa Cruz lors d’affrontements

De violents incidents ont à nouveau éclaté, mercredi, entre partisans et opposants du président Evo Morales, qui revendique la victoire à l’élection du 20 octobre.


Deux personnes sont mortes à Santa Cruz, dans l’est de la Bolivie, lors d’affrontements entre partisans et opposants du président Evo Morales, qui revendique la victoire à l’élection du 20 octobre, a-t-on indiqué mercredi de source officielle. Selon le journal local El Deber de Santa Cruz, les victimes sont deux hommes de 48 et 60 ans, tués par balle.

« La vérité est que des vies humaines ont été perdues et que c’est irréparable », a déclaré le ministre de la défense, Javier Zabaleta, à la chaîne PAT, répondant à une question lui demandant de confirmer ces deux morts.

Lire aussi Après la réélection d’Evo Morales, la Bolivie reste divisée

Enquête sur le décompte des résultats

Des observateurs internationaux de l’Organisation des Etats américains (OEA) vont entamer le 31 octobre une enquête sur le décompte des résultats à l’élection présidentielle bolivienne, après la réélection dès le premier tour du président Morales, au pouvoir depuis 2006.


Lors de la campagne présidentielle, deux candidats s’étaient détachés : le président sortant socialiste, premier chef de l’Etat indigène et de gauche du pays, qui briguait un quatrième mandat, pourtant rejeté par référendum en février 2016, et le libéral centriste Carlos Mesa, qui a gouverné entre 2003 et 2005.

Après de premiers chiffres partiels le soir du vote, qui laissaient entrevoir un second tour inédit, de nouveaux résultats, diffusés plus de vingt heures après, avaient pratiquement donné la victoire à M. Morales, suscitant de la part de l’opposition et des observateurs internationaux des soupçons de fraude. Cinq jours plus tard, le Tribunal suprême électoral annonçait la victoire d’Evo Morales, avec un écart de plus de dix points, lui permettant de s’imposer au premier tour.

Dès le lendemain du scrutin, de violents incidents ont éclaté dans le pays, avec une grève générale qui dure depuis une semaine, des blocages dans plusieurs villes et des affrontements entre civils qui ont fait des dizaines de blessés.

Lire aussi Bolivie : Evo Morales officiellement réélu président dès le premier tour, mais la contestation continue
 

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
Contributeur
En Bolivie, une partie de l’opposition demande l’annulation de l’élection

Deux Bolivie, irréconciliables, se font face. D’un côté, une opposition polymorphe, divisée entre partis politiques, organisations citoyennes structurées et citoyens, parmi lesquels beaucoup de jeunes, étudiants et lycéens. Une majorité d’entre eux est issue des classes moyennes et supérieures, plutôt métisse et blanche – même si des groupes indigènes s’y retrouvent. De l’autre, les soutiens du président Evo Morales qui incarnent une Bolivie de la ruralité et des périphéries : paysans, mineurs, cultivateurs de coca, ouvriers et organisations syndicales. « Ces deux camps se disputent le contrôle des rues et de l’espace », souligne le professeur en sciences politiques et sociologue bolivien Fernando Mayorga.

La Bolivie est toujours dans l’impasse, après la réélection contestée du président Evo Morales, le 20 octobre. Mercredi 30 octobre, le gouvernement a accepté l’ouverture d’une enquête internationale indépendante, réalisée par l’Organisation des Etats américains (OEA), sur le processus électoral qui l’a reconduit au premier tour avec 47,08 % des voix. Il faut avoir plus de 40 % des voix et 10 % d’avance sur le deuxième pour être élu.

La mission d’enquête est sous haute pression, alors que l’opposition conteste ses modalités. Vendredi, à peine un jour après avoir commencé à enquêter, son chef a annoncé sa démission « pour ne pas compromettre l’impartialité » du processus, après avoir reconnu avoir écrit des articles critiques à l’égard d’Evo Morales. Arturo Espinosa, avocat et universitaire mexicain, avait publié une semaine auparavant un article accusant le président bolivien de vouloir se maintenir à tout prix au pouvoir...........................


https://www.lemonde.fr/internationa...-l-annulation-de-l-election_6017813_3210.html
 

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
Contributeur
Bolivie : le président Evo Morales dénonce un coup d'Etat "en cours"

Dix-sept jours après le début des manifestations contre la réélection d'Evo Morales, au moins trois unités de police ont rejoint les manifestants, vendredi.

Des policiers opposés à la réélection d\'Evo Morales lèvent un drapeau bolivien à Cochabamba, le 8 novembre 2019.Des policiers opposés à la réélection d'Evo Morales lèvent un drapeau bolivien à Cochabamba, le 8 novembre 2019. (AP/SIPA)
avatar

"Sœurs et frères, notre démocratie est en danger". Le président bolivien, Evo Morales, a affirmé vendredi 8 novembre qu'un coup d'Etat était "en cours" après les mutineries d'au moins trois compagnies de police. "Nous dénonçons devant la communauté internationale cette attaque contre l'Etat de droit", a indiqué sur Twitter le chef d'Etat. Le ministre de la Défense a assuré qu'il n'était pas question pour l'heure d'une intervention militaire contre les policiers rebelles.

Dix-sept jours après le début des manifestations contre la réélection contestée d'Evo Morales, au moins trois unités de police ont rejoint les rangs des manifestants, dans la ville de Cochabamba, puis à Sucre et à Santa Cruz, une région riche située à l'est du pays et bastion d'opposition. Des scènes de fraternisation entre policiers et manifestants de l'opposition ont été observées dans la capitale.

"Les gens sont avec vous"

En plus des mutineries dans ces trois villes, des dizaines de policiers ont défilé vendredi soir avec des manifestants de l'opposition criant des slogans hostiles à Evo Morales sur l'avenue Prado, la principale artère de La Paz. Des images diffusées en direct à la télévision ont montré une vingtaine d'agents grimpant au sommet du bâtiment du quartier général de la police en agitant le drapeau bolivien, tandis que des dizaines de jeunes opposants les encourageaient depuis la rue. Dans La Paz, les policiers se sont retirés dans leurs casernes et une foule chantait : "Amis policiers, les gens sont avec vous"...............................

https://www.francetvinfo.fr/monde/a...e-qu-un-coup-d-etat-est-en-cours_3695623.html
 

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
Contributeur
Bolivie: Evo Morales lance un appel au dialogue mais la situation reste très tendue

La tension ne retombe pas en Bolivie. Aux mutineries d’unités policières ce week-end, s’est ajoutée l’occupation de médias d’Etat par des manifestants. Une foule hostile au président a occupé samedi à La Paz les sièges de Bolivia TV et Radio Patria Nueva, et a contraint leurs employés à quitter les lieux...................

 

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
Contributeur
Bolivie : la sénatrice Jeanine Añez se proclame présidente par intérim

Le président, qui a démissionné dimanche après avoir été abandonné par l’armée, est arrivé au Mexique mardi. Un climat de violence s’est installé dans le pays, la police s’estime « dépassée » par la situation.

L’ex-président bolivien Evo Morales est arrivé, mardi 12 novembre, au Mexique, où il a obtenu l’asile politique alors qu’il se disait menacé dans son pays, tandis que la deuxième vice-présidente du Sénat à La Paz, Jeanine Añez, s’est proclamée, dans la soirée, présidente par intérim.
  • « Je reviendrai bientôt », promet Evo Morales

« La lutte continue », a promis M. Morales, pantalon noir et polo bleu ciel à son arrivée au Mexique, affirmant qu’il ne cesserait pas de « faire de la politique ». « Tous les peuples ont le droit de se libérer », a-t-il dit, après avoir remercié Mexico de lui avoir « sauvé la vie ». Il était notamment accompagné de l’ancien vice-président Alvaro Garcia Linera et de l’ex-ministre de la santé, Gabriela Montaño.

Evo Morales a démissionné dimanche après avoir été abandonné par l’armée. « Ça me fait mal d’abandonner le pays pour des raisons politiques, mais (…) je reviendrai bientôt avec plus de force et d’énergie », a-t-il encore déclaré. Le chef de l’Etat s’était retrouvé de plus en plus isolé tandis que la crise politique s’accélérait soudainement en Bolivie, où grève générale et manifestations paralysaient l’activité depuis une dizaine de jours.

Le monde
 

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
Contributeur
Bolivie : trois morts dans de nouveaux heurts près de La Paz

Les partisans d’Evo Morales ne décolèrent pas, tandis que les négociations politiques sous l’égide de l’Eglise peinent à produire des résultats.

Les autorités par intérim promettent une sortie de crise, mais la Bolivie semble s’y enfoncer un peu plus chaque jour. Trois personnes sont mortes mardi 19 novembre lors de heurts entre des manifestants et l’armée bolivienne qui dégageait une raffinerie bloquée par des partisans d’Evo Morales.
« Il a été constaté la mort de trois personnes, dont deux par balle », parmi lesquelles Dayvi Posto Cusi, un homme de 31 ans, a déclaré à l’Agence France-Presse un porte-parole du Défenseur du peuple, un organe public chargé de protéger les droits et libertés des Boliviens. « Nous demandons aux autorités qu’elles ouvrent une enquête », a-t-il ajouté. En outre, 30 personnes ont été blessées dans ces heurts, a ajouté le Défenseur du peuple.

Ces trois décès portent à 27 le nombre de morts dans les violences survenues depuis un mois que la Bolivie est plongée dans une très grave crise politique. Les heurts de ce mardi ont éclaté lorsque des « agitateurs et des vandales enragés » s’en sont pris à l’usine de combustible de Senkata, à El Alto, ville jumelle de La Paz, en utilisant des « explosifs de forte puissance », selon le communiqué de l’armée bolivienne.

Mobilisation des pro-Morales

Peu avant, la police et l’armée étaient intervenues pour débloquer l’accès de la raffinerie occupée depuis un peu moins d’une semaine par des manifestants, entraînant une grave pénurie de carburants à La Paz. Les manifestants voulaient marquer leur rejet de Jeanine Añez, la présidente par intérim de la Bolivie qui a pris les rênes du pays andin 48 heures après la démission d’Evo Morales le 10 novembre. La police a utilisé des gaz lacrymogènes pour maintenir à distance des manifestants qui tentaient de s’opposer au déblocage de la raffinerie, selon des images retransmises à la télévision.


https://www.lemonde.fr/internationa...veaux-heurts-pres-de-la-paz_6019783_3210.html
 

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
Contributeur
Bolivie. Accord entre gouvernement et manifestants pour « pacifier » les rues

Le calme devrait revenir en Bolivie après l’accord conclu entre la présidente par intérim et les différentes factions contestataires. Une pacification qui devrait permettre la bonne tenue des prochaines élections présidentielles.


La présidente bolivienne par intérim Jeanine Anez a conclu avec les chefs de file de la contestation dimanche un accord de « pacification » prévoyant le retrait de l’armée des zones des manifestations et la suspension d’une loi donnant aux soldats un large pouvoir discrétionnaire pour le recours à la force.

En échange des concessions obtenues auprès de celle qui s’est proclamée présidente par intérim après le départ d’Evo Morales ce mois-ci, la dizaine de représentants ayant pris part aux discussions organisées au palais présidentiel ont accepté d’ordonner à leurs suiveurs - groupes indigènes, agriculteurs, syndicats - de mettre fin aux manifestations.

Cet accord en douze points intervient après que les deux Chambres du Congrès ont adopté la veille à l’unanimité un projet de loi visant à annuler le scrutin présidentiel du 20 octobre dernier, ouvrant la voie à de nouvelles élections sans la participation de Morales.

Accent sur la prévention................

https://www.ouest-france.fr/monde/b...t-manifestants-pour-pacifier-les-rues-6623022
 

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
Contributeur
Bolivie, la bête immonde est de retour - un coup d’état occulté dans les médias.

Maïté PINERO

Jamais, dans sa carrière de journaliste, Tom Phillips n’avait vécu cela. Arrivé à El Alto, près de La Paz, le lendemain du massacre devant la raffinerie de Senkata, le correspondant du Guardian en Amérique latine a été accueilli par les applaudissements d’une haie d’honneur. L’image circule sur les réseaux sociaux. Elle cloue au pilori les grands médias.
Deux jours après le coup d’État, le nouveau ministre du Gouvernement, Arturo Murillo, et sa ministre des Communications annonçaient que les journalistes « séditieux » seraient arrêtés, leur nom publié. Le jour même, tous les journalistes et techniciens argentins étaient agressés par les comités civiques de Santa Cruz, les milices fascistes. Ils étaient contraints de se regrouper, puis de se réfugier à l’hôtel, avant d’être exfiltrés par leur ambassade.

Telesur a pu émettre pendant quelques jours, ses reporters sur le terrain (Marco Teruggi et Willy Morales) multipliant les précautions, parlant de « gouvernement de facto », tandis que, dans les studios, le présentateur évoquait clairement « le coup d’État ». La chaîne a informé sur les massacres à Cochabamba puis à Senkata. Après les derniers reportages, celui à l’hôpital d’El Alto, où l’on entend des cris de douleur, où l’on voit des cadavres, où un médecin désespéré, Aiver Guarana, arrêté depuis, pleure devant la caméra, les transmissions ont été coupées.

À Senkata, en direct de la tuerie, un journaliste latino-américain se désolait : « Nous sommes deux. Où est la presse internationale ? » Il filmait le massacre. Depuis, il se cache parmi la population d’El Alto.

De nouveaux « journalistes » sont apparus. Ils portent des masques et des casques estampillés « prensa ». Sur une vidéo, ils agressent un étudiant en cinéma et documentaire, qui leur lance : « Je fais le travail que la presse ne fait pas ! » Les prétendus « journalistes » le désignent aux policiers, qui l’arrêtent aussitôt.

Les médias français et européens sont absents. Un rideau de fer médiatique s’est abattu sur le pays. La Fédération internationale des journalistes, le SNJ et le SNJ-CGT ont eu beau dénoncer le coup d’État, silence !

À l’exception de l’Humanité, la presse censure la tragédie : pas un mot ou presque sur la maire indigène enduite de peinture rouge et tondue, pas un mot sur les paysans conduits au bord d’une lagune, forcés de s’agenouiller puis emmenés vers une destination inconnue, pas un mot ou presque sur l’incendie et le pillage des maisons d’Evo Morales, de sa sœur, des élus et responsables du Mouvement vers le socialisme (MAS), le parti politique du président, pas un mot ou presque sur la répression des manifestants, partis jeudi d’El Alto avec leurs martyrs dont les cercueils ont été abandonnés dans les rues, sous les tirs.
Les riches blancs donnent libre cours au racisme et à leur soif de vengeance : ils ne supportaient pas qu’un Indien, un Aymara, nationalise les richesses du pays pour créer des écoles et des universités, rendre la santé gratuite, donner des pensions de retraite, réduire de moitié la pauvreté, le chômage et l’analphabétisme. Et donne à la majorité du pays, les « peuples premiers », leur place dans la société et au pouvoir. À commencer par leur drapeau, le Wiphala, dont le nom signifie la victoire qui ondoie, qui était le second drapeau du pays. Du jamais-vu.
Français et Européens, vous ne saurez rien de la tragédie. Éditorialistes et « experts » patentés sont de sortie. Au mieux, vous aurez un débat : c’est un coup d’État ou de la barbe à papa ?

La vérité, obstinée et sanglante, fait son chemin. Ce coup d’État a suivi le scénario du Golpe Blando (Lawfare), élaboré par Gene Sharp, théoricien de la CIA.

La vérité ? Les accusations de fraude aux élections sont un montage de la droite et de la CIA.

La vérité ? L’Organisation des États américains (OEA), « ministère des Colonies » financé à 60 % par les États-Unis, a joué le rôle déclencheur du coup d’État. Deux centres d’études, dont le Center For Economic And Policy Research de Washington, ont critiqué le rapport de l’OEA, affirmant que, même si les votes contestés étaient reportés sur la liste de l’opposition, Evo Morales arrivait largement en tête.

La censure prolonge l’implication de l’Union européenne et de la France. Le Parlement européen a refusé d’inscrire le terme de « coup d’État » à l’ordre du jour du débat sur la situation en Bolivie. Federica Mogherini, responsable de la politique étrangère de l’UE a reconnu le putsch en arguant de la nécessité d’éviter « le vide du pouvoir ».
....................

https://www.humanite.fr/tribune-lib...-bolivie-la-bete-immonde-est-de-retour-680701
 

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
Contributeur
En Bolivie, l’ultrareligieux Camacho entre officiellement dans la course à la présidence

Fernando Camacho, qui a largement contribué à faire tomber Evo Morales, se présente à la présidentielle de 2020.

Il avait juré qu’il se tiendrait en dehors de l’arène politique. Ses adversaires estimaient, eux, qu’il était en embuscade ; il a confirmé leurs doutes. A peine trois semaines après la démission d’Evo Morales en Bolivie, le 10 novembre, celui qui a joué un rôle-clé dans les mobilisations ayant conduit au départ de l’ancien président a officialisé sa candidature, vendredi 29 novembre au soir, dans un communiqué lancé depuis son fief de Santa Cruz dans l’est du pays, bastion historique de l’opposition à Morales. Pour cela, Fernando Camacho a dû d’abord renoncer à la présidence du puissant comité civique de Santa Cruz, une sorte de cercle de notables et de citoyens.

« Présider cette institution [le comité civique] est le rêve de toute ma vie, ceux qui me connaissent depuis l’enfance savent que j’ai travaillé pour cela et que j’aspirais à cela. Mais je dois l’abandonner pour un autre rêve, une autre aspiration encore plus forte : être président de la République de Bolivie et pouvoir, à partir de là, servir avec toute ma force pour voir ma patrie prospère, unie et libre », écrit Fernando Camacho dans une lettre qui a été diffusée sur les réseaux sociaux..............................


https://www.lemonde.fr/internationa...s-la-course-a-la-presidence_6021188_3210.html
 

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
Contributeur
AUX ORIGINES DU COUP D’ÉTAT EN BOLIVIE

Depuis le 10 novembre, la situation politique en Bolivie s’envenime de jour en jour : on compte déjà une trentaine de morts à la suite d’affrontements entre les partisans du président en exil Evo Morales et les forces de police acquises au nouveau gouvernement de transition. Présentée comme un coup de tonnerre dans un pays qui semblait relativement stable depuis une décennie, la démission forcée d’Evo Morales apparaît comme le point d’aboutissement de conflits politiques et sociaux d’une grande violence qui agitent la Bolivie depuis l’élection du président déchu en 2005.

UNE RÉVOLUTION POLITIQUE ET CULTURELLE QUI N’EST JAMAIS PASSÉE

Les secousses politiques qui agitent la Bolivie depuis maintenant un mois ne relèvent pas d’une simple crise conjoncturelle et révèlent une conflictualité politique jusque-là invisibilisée par le fonctionnement qui semblait habituel des institutions boliviennes. Il faut ainsi articuler le temps présent de l’événement au temps long de l’histoire de la Bolivie et de ses institutions depuis les années 2000 pour comprendre la crise que traverse le pays. Le temps présent, ce sont les événements du 20 octobre et des jours qui s’ensuivent, qui alimentent la presse écrite internationale. Le soir du 20 octobre, Morales remporte un score suffisant pour être réélu dès le premier tour des élections générales. Un soupçon de fraude électorale suite à l’arrêt durant quelques heures du décompte des voix effectué par le tribunal électoral de Bolivie jette pourtant le doute sur la légalité de cette victoire. Le lendemain des élections, l’opposant de droite Carlos Mesa conteste les résultats et défend l’idée d’un second tour. Alors que les partisans et les opposants d’Evo Morales commencent à battre le pavé, c’est l’intervention d’un organe censé être soumis à la plus stricte neutralité, l’OEA (Organisation des États Américains) qui met définitivement le feu aux poudres. Le président de la délégation de l’OEA pour la Bolivie en appelle à un second tour dans les plus brefs délais. Cette déclaration est rapidement vue comme une légitimation de l’opposition de droite et de ses actions d’intimidation et de déstabilisation à l’égard du camp massiste (du MAS, Movimiento al socialismo, le parti d’Evo Morales) et des institutions. À Sucre, le 22 octobre, une poignée d’opposants de droite met le feu au tribunal électoral. À Vinto, petite ville située au centre de la Bolivie, Patricia Arce, maire massiste de Vinto, est intégralement repeinte en rouge et traînée dans la rue par des opposants déchaînés......

https://lvsl.fr/aux-origines-du-coup-detat-en-bolivie/
 

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
Contributeur
Bolivie : les pénuries au cœur de la guerre pour La Paz


Cela fait deux semaines que la file s'allonge, tous les matins, le long de l'église San Miguel. Melvis San Jines, 18 ans, tient sa petite sœur par la main. Elles attendent, comme les autres, le camion qui vend du poulet, grâce à un pont aérien organisé par les commerçants de Santa Cruz. C'est le seul moyen : la ville d'El Alto bloque les accès à La Paz, siège du gouvernement, et exige la démission de la présidente par intérim Jeanine Añez. « Cela fait deux semaines qu'il n'y a pas de poulet et s'il y en a, il est très cher, jusqu'à 100 pesos au lieu de 35. La viande, c'est pareil, les œufs aussi ont augmenté. Avant, c'était 30 la boîte, maintenant c'est 60. Parfois, ils en vendent ici, mais hier à midi, il n'y en avait plus. » Melvis San Jines n'a pas grand-chose d'autre à faire : il n'y a pas cours à l'université, parce qu'il n'y a pas d'essence et que personne ne peut y aller. « Évidemment, on ne s'était pas préparés à cette crise », soupire-t-elle. Comme tout le monde, elle tape « Pollo Sofia » sur Facebook et se renseigne sur WhatsApp pour connaître les points de vente. La queue fait tout le tour de l'église.

Ici, dans la zone sud de La Paz, la plus aisée, on a manifesté dès le 20 octobre, lorsque le comptage rapide des votes de l'élection présidentielle s'est mystérieusement arrêté. Quand il a repris et donné Evo Morales gagnant au premier tour, les habitants ont manifesté pour « défendre leur vote », comme ils le répètent. C'est ici que la maison de Waldo Albarracin, recteur de l'Université majeure de San Andrés de La Paz et dirigeant du Comité national de la démocratie, plateforme qui avait demandé l'annulation des élections, a été incendiée par des partisans d'Evo Morales, tout comme celle de la journaliste Casimira Lema. Depuis, les habitants se sont organisés en petits groupes de défense qui patrouillent la nuit. Certains ont barricadé leurs commerces. C'est le quartier « des blancs » qu'El Alto veut punir.

« Tout ça, c'est à cause d'Evo »

Mais les choses ne sont pas si simples : Maria est descendue à pied… d'El Alto, pour arriver la deuxième, à 5 heures du matin. Elle a marché 2 h 30 et montre son avant-bras où est inscrit, au bic bleu, le numéro 2, ainsi que le petit papier tamponné qui lui donne droit à un poulet. « Les petits-enfants de ma sœur sont malades, j'en voudrais un deuxième pour leur faire une soupe, j'espère qu'ils seront compréhensifs », dit-elle. Il est 14 heures, toujours pas de poulet. « Tout ça, c'est à cause d'Evo, qui utilise les gens d'El Alto pour générer le chaos et revenir en sauveur », dénonce-t-elle. Pedro, 33 ans, raconte : « Tout a augmenté. Les carottes sont à 7 pesos la livre, avant c'était 10 les 6 livres. J'étais vétérinaire dans une laiterie d'El Alto, mais je ne peux plus y aller. Je partais à 5 heures du matin et j'arrivais à 7 heures, mais je n'arrive plus à monter à cause des problèmes d'essence. Alors ils m'ont viré. » Il y a des remous dans la queue, certains tentent de resquiller : « Monsieur ! Retournez à votre place ! Ceux qui n'ont pas de numéro, derrière ! » Erika von Boeck, 43 ans, s'impatiente. Elle n'a pas travaillé depuis presque trois semaines : « J'ai une entreprise de traiteur, on n'a plus rien à livrer. Je cherche sur Facebook, la mairie donne les points de vente. »...........................


https://www.lepoint.fr/monde/bolivi...-guerre-pour-la-paz-23-11-2019-2349158_24.php
 

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
Contributeur
Bolivie: L'OEA confirme une fraude électorale pour favoriser Morales

SANTIAGO (Reuters) - L'Organisation des Etats américains (OEA), qui avait dépêché des observateurs pour l'élection présidentielle bolivienne du 20 octobre dernier, a détaillé mercredi des mesures "délibérées" et "malveillantes" prises selon elle pour truquer le scrutin en faveur du président sortant Evo Morales, démissionnaire depuis.

Dans un rapport de près de 100 pages, l'OEA dit avoir trouvé des "preuves accablantes" lui permettant de "confirmer une série d'opérations malveillantes destinées à modifier la volonté des électeurs".

Evo Morales, qui était au pouvoir depuis 2006, s'est réfugié au Mexique après avoir été contraint de démissionner le 10 novembre dernier. Il se dit victime d'un complot fomenté par Carlos Mesa, qui était son principal rival pour l'élection présidentielle du 20 octobre.

Le gouvernement du dirigeant socialiste s'est effondré quand l'OEA a signalé dans un précédent rapport, publié le 9 novembre sur la base d'un audit du scrutin présidentiel, de graves irrégularités dans le processus électoral.

Au moins 29 personnes ont péri dans des affrontements depuis la démission de Morales.

Le gouvernement provisoire, dirigé par l'ancienne vice-présidente du Sénat Jeanine Anez, a porté plainte le mois dernier contre Morales qu'il accuse de sédition et de terrorisme.

yahoo actu
 

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
Contributeur
Bolivie: une loi d’immunité contre les crimes de la crise post-électorale votée

Loi de garantie pour le plein exercice des droits constitutionnels, c’est le nom exact de la loi votée vendredi 6 décembre. Certains l’appellent tout simplement la loi d’immunité. Après une session parlementaire marathon de plus de 12 heures, le texte a finalement été approuvé par la majorité des députés, issus du parti de l’ex-président Evo Morales, le MAS.

Le texte contient notamment une disposition visant « à garantir le travail des autorités élues » en interdisant leur appréhension et leur détention pour des faits liés à la crise post-électorale.

Veto de Jeanine Añez

Du côté des parlementaires minoritaires, dont faisait partie celle qui est désormais présidente, cette proposition est inacceptable. Gonzalo Barrientos, député du parti Unidad Demócrata à l'Assemblée législative plurinationale de Bolivie est scandalisé : « Nous sommes tous égaux devant la Constitution. Et là, et bien ils votent une loi qui bénéficiera à quelques-uns, pour se protéger des délits qui ont pu être commis. »

Jeanine Añez, la présidente par intérim, a déjà annoncé qu’elle opposerait son veto à ce texte. Elle ne le promulguera pas. Elle y voit la possibilité pour Evo Morales, de ne pas être inquiété pour les faits de fraude électorale dont il est soupçonné, mais aussi pour l’organisation, depuis le Mexique, de l’encerclement des villes boliviennes. Après quelques jours de calme dans le pays il semblerait que s’installent désormais de graves tensions institutionnelles.

La police pas responsable des assassinats, selon Arturo Murillo

Outre la responsabilité des élus dans la crise post-électorale, celle des des forces de l'ordre est pointée du doigt. Pour la Commission interaméricaine des droits de l'homme, il n'existe actuellement aucune garantie d'enquête impartiale. Mais le ministre de l'Intérieur, Arturo Murillo, soutient déjà que les forces de l'ordre ne sont pas responsables.

« Ce qu'il se passe en Bolivie est déformé, et certains essayent de démontrer qu'il y a eu des abus, des assassinats, soutient le ministre bolivien de l'Intérieur. Oui, il y a eu des morts. Mais il faut savoir d'où viennent ces morts, comment ils sont morts et pourquoi. En dépit de la douleur que nous ressentons, il y a une satisfaction : pas une seule de ces personnes n'a été touchée par une balle de l'armée ou de la police. C'est une satisfaction car cela signifique que ce que nous avions mis en place a porté ses fruits. Alors vous allez me demander : d'où viennent ces morts ? Eh bien de leur propre camp. Ils ont tué des gens dans leur propre camp pour énerver leurs troupes, et les autopsies le montrent. »

RFI
 

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
Contributeur
Un mandat d’arrêt va être émis contre Evo Morales

Selon la Présidente par intérim de la Bolivie, un mandat d’arrêt va être émis contre l’ancien Président Evo Morales qui se trouve actuellement en Argentine où il bénéficie du statut de réfugié.

La Présidente par intérim de la Bolivie, Jeanine Añez, a annoncé le 14 décembre l'émission imminente d'un mandat d'arrêt contre l'ancien Président Evo Morales, réfugié en Argentine.
«Dans les prochains jours sera émis un mandat d'arrêt car nous avons effectué les démarches appropriées», a déclaré à la presse Mme Añez.
Selon elle, Evo Morales «n'a jamais rien respecté, pas même la Constitution», et en conséquence, s'il revient en Bolivie, «il sait qu'il devra fournir des réponses au pays, car il a des comptes à rendre à la justice».

La vie en exil

L'ex-Président bolivien Morales est arrivé en Argentine en tant que demandeur d'asile

Lâché par la police et par l'armée, Evo Morales a été contraint à la démission le 10 novembre après trois semaines de manifestations contre des élections entachées de fraudes, selon l'opposition et l'Organisation des États américains (OEA).

Il briguait un quatrième mandat après avoir passé près de 14 ans à la tête de la Bolivie.
Dénonçant un «coup d'État», M. Morales s'est réfugié au Mexique, puis, après un bref séjour à Cuba, s'est rendu en Argentine. Le gouvernement d'Alberto Fernandez lui a accordé sa protection en qualité de réfugié.

«Chef de campagne» du parti pour les futures élections.

À la fin de cette semaine, des responsables du Mouvement vers le socialisme (MAS), le parti d'Evo Morales, se sont rendus à Buenos Aires pour définir avec lui la stratégie du MAS en vue des prochaines élections générales.


Le Parlement bolivien a voté fin novembre une loi convoquant des élections présidentielle et législatives auxquelles M. Morales n'aura pas le droit de participer. La date de ces élections n'a pas encore été fixée.

Début décembre, le MAS a nommé M. Morales «chef de campagne» du parti pour ces futures élections.

Evo Morales a déclaré à cette occasion qu'il avait l'intention de revenir dans son pays. «Bientôt je serai en Bolivie pour que nous nous lancions ensemble dans ces élections et pour les gagner, comme nous l'avons toujours fait», a-t-il alors déclaré par téléphone.
 

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
Contributeur
Bolivie: l'ex-président Evo Morales visé par un mandat d'arrêt

Le parquet bolivien a émis mercredi un mandat d'arrêt à l'encontre de l'ex-président Evo Morales, exilé en Argentine, dans le cadre d'une enquête ouverte pour sédition et terrorisme, une décision aussitôt qualifiée d"injuste" et d'illégale par l'ancien chef d'Etat.

Le texte, signé par les procureurs de La Paz, Jhimmy Almanza et Richard Villaca, ordonne aux forces de l'ordre "d'arrêter et de conduire Juan Evo Morales Ayma au siège du ministère public". Il a été publié sur le compte Twitter du ministre de l'Intérieur Arturo Murillo.

"Ca ne fait pas peur, tant que je serai en vie, je vais continuer avec encore plus de force le combat politique et idéologique pour une Bolivie libre et souveraine", a réagi Evo Morales sur Twitter.

"Quatorze ans après le début de notre révolution, le +meilleur cadeau+ que je reçois du gouvernement de facto c'est un mandat d'arrêt injuste, illégal et inconstitutionnel", a-t-il ajouté.

Le parquet avait ouvert une enquête à la suite d'une plainte déposée par le ministre de l'Intérieur le 22 novembre contre Evo Morales. Il l'accusait de "sédition et terrorisme" pour avoir incité ses partisans à mettre en place des blocages autour de La Paz dans un enregistrement diffusé par les autorités.

"Ne laissez aucune denrée alimentaire dans les villes, nous allons tout bloquer et encercler" les villes, disait la voix que M. Murillo attribue à l'ancien président.

actu orange
 

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
Contributeur
Bolivie: Evo Morales adoube son ancien ministre de l’Economie pour la présidentielle

DESIGNATION Alors que le candidat ne s’est pas lui-même prononcé, l’ancien président a voulu ainsi montrer qu’il gardait la main depuis son exil.

Le président déchu Evo Morales a donc fait son choix et il a tenu à le faire savoir depuis son exil argentin. Luis Arce, son ex-ministre de l’Economie, sera candidat à l’élection présidentielle du 3 mai en Bolivie, a ainsi annoncé dimanche l’ancien chef de l’Etat lors d’une conférence de presse à Buenos Aires.

Luis Arce, qui sera secondé par l’ex-ministre des Affaires étrangères David Choquehuanca pour le poste de vice-président, sera soutenu par le Mouvement vers le socialisme (MAS), le parti de Evo Morales, des syndicats et des organisations sympathisantes, a précisé l’ex-président depuis l’Argentine où il se trouve en exil depuis plus d’un mois. Ce candidat représente « un pont entre la ville et la campagne pour poursuivre le processus de changement. Notre mouvement paysan n’exclut ni ne rejette personne », a déclaré celui qui a gouverné la Bolivie pendant près de 14 ans jusqu’à sa démission le 10 novembre. Surtout il « est une garantie pour l’économie nationale », a-t-il ajouté à propos de son ex-ministre de l’Economie et des Finances publiques (2006-2017 et janvier-novembre 2019).

Les sondages donnent 20 % au Mouvement vers le socialisme
Les deux anciens ministres se sont rendus à Buenos Aires où une cinquantaine de dirigeants du MAS, de syndicats et d’autres organisations ont débattu, mais aucun des deux n’était présent à la conférence de presse. Les candidats seront désignés officiellement mercredi dans la capitale argentine. Des sondages effectués avant cette annonce créditent le MAS de 20,7 % des intentions de vote pour la présidentielle de mai, devant les autres candidatures. Le premier poursuivant était l’ex-président centriste Carlos Mesa (13,8 %).

Luis Arce, 56 ans, originaire de La Paz, est considéré comme le père de ce que certains appellent le « miracle économique » bolivien, fondé sur un modèle de développement social, communautaire et productif. Après la nationalisation des hydrocarbures en 2006, qui a coïncidé avec un boom sans précédent des prix du pétrole, l’économie bolivienne a commencé à croître à un taux annuel de 4,9 %, et l’extrême pauvreté a chuté de 38,2 % en 2005 à 17,1 % en 2018, selon les chiffres officiels.

 

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
Contributeur
Bolivie : l’ancien président en exil Evo Morales officiellement candidat au Sénat

L’ex-chef d’état, qui avait démissionné et fui sous la pression populaire, ne peut pas légalement se présenter à l’élection présidentielle qui aura lieu le même jour.

L’ancien président bolivien Evo Morales, en exil en Argentine depuis plusieurs mois, a officialisé, lundi 3 février, sa candidature au Sénat lors des élections législatives du 3 mai, a annoncé le tribunal suprême électoral.

Celui qui a quitté le pouvoir le 10 novembre figure en tête de liste du Mouvement vers le socialisme (MAS) – comprenant huit candidats au Sénat (quatre titulaires et quatre suppléants) – pour la région de Cochabamba, dans le sud du pays, d’après les informations publiées sur le site du tribunal électoral. Il ne peut en revanche pas briguer un nouveau mandat présidentiel lors du scrutin prévu le même jour.

Article réservé à nos abonnés Lire aussi Evo Morales, une icône indigène déchue qui promet de revenir « avec plus de force »
Jeanine Añez, présidente par intérim de la Bolivie, a en effet promulgué, le 24 novembre, une loi convoquant de nouvelles élections présidentielle et législatives qui interdit à toute personne ayant exercé deux mandats électifs de suite de se présenter à un troisième. Ce qui a fermé la porte à une nouvelle candidature d’Evo Morales, 60 ans, qui a déjà exercé trois mandats.
 

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
Contributeur
Bolivie: des opposants à Morales vont contester sa candidature au Sénat
5 FÉVRIER 2020

Des adversaires de l’ex-président bolivien déchu Evo Morales ont annoncé mercredi qu’ils allaient contester sa candidature au poste de sénateur, arguant que l’ancien chef de l’Etat, exilé en Argentine, ne réside pas dans le pays comme exigé par la Constitution.

La lecture des articles est réservée aux abonnés.

https://www.mediapart.fr/journal/fi...orales-vont-contester-sa-candidature-au-senat
 

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
Contributeur
Les arrestations d’opposants politiques se poursuivent en Bolivie


Le gouvernement putschiste a arrêté trois dirigeants du parti d’Evo Morales, puis en a relâché deux, mais pas sa mandataire, qui était chargé de l’inscrire comme candidat aux prochaines élections.

Le gouvernement putschiste bolivien continue la traque des partisans d’Evo Morales. Dans sa décision de brider la présence du MAS lors des prochaines élections, le gouvernement de l’autoproclamée Jeanine Áñez a arrêté l’ancien ministre des mines César Navarro, l’ancien vice-ministre du développement rural Pedro Damián Dorado et Patricia Hermosa, la représentante légale d’Evo Morales réfugié en Argentine.

Navarro et Dorado étaient tous deux réfugiés à l’ambassade du Mexique en Bolivie et avaient un sauf-conduit pour se rendre à Lima sur un vol commercial. Au moment de leur arrestation, alors qu’ils se rendaient à l’aéroport d’El Alto vers 4 heures du matin, ils étaient accompagniés des ambassadeurs du Mexique et de l’Union européenne. Dans le cas des deux hommes, la mesure a été annulée, a déclaré le ministre de l’Intérieur Arturo Murillo : « Il y a malheureusement eu un manque de coordination entre le ministère public et la police ». Le ministre a dû clarifier l’affaire car son gouvernement avait promis de permettre aux deux anciens fonctionnaires de partir, ce qu’il a confirmé en leur remettant de nouveaux billets pour se rendre au Mexique via Lima.

L’ancien ministre César Navarro et l’ancien vice-ministre Pedro Damián Dorado, ont obtenu hier un sauf-conduit. Après 82 jours d’asile à l’ambassade du Mexique en Bolivie. Le gouvernement de facto a tué 36 frères et sœurs et continue d’emprisonner des innocents. #DictaduraEnBolivia pic.twitter.com/diuLHTElt3

– Evo Morales Ayma (@evoespueblo) 1er février 2020

Au vu et au su de l’ensemble de la communauté internationale mais avec son silence complice, le gouvernement de facto mène une opération d’interdiction politique de fait, bien que présentée par les médias comme des questions policières ou liée au crime de « sédition ». Les arrestations d’opposants politiques sont quotidiennes, avec pour conséquence la violation des garanties constitutionnelles. Le pouvoir exécutif, le pouvoir judiciaire et les forces de police sont tous impliqués dans cette opération avec la complicité des principaux médias.

Evo Morales a rendu publiques ces arrestations, auxquelles s’ajoute celle de Patricia Hermosa vendredi, dans le cadre d’une manœuvre visant à empêcher sa candidature à l’assemblée : « Je dénonce auprès de la communauté internationale la détention illégale de ma mandataire Patricia Hermosa, responsable de l’exécution des procédures de dépôt de ma candidature à l’assemblée et la séquestration de tous mes documents personnels, dont mon carnet de service militaire », a-t-il déclaré sur son compte Twitter...................

https://venesol.org/2020/02/02/les-arrestations-dopposants-politiques-se-poursuivent-en-bolivie/
 
Haut