Un projet de création de la "bombe tsunami" pendant la Deuxième guerre mondiale et des rapports très officiels sur des observations d'ovni: les archives néo-zélandaises recèlent nombre de pépites, extraites par un écrivain-journaliste.
Ray Waru s'est plongé dans les papiers et documents divers accessibles au public, qui occupent une centaine de kilomètre d'étagères des Archives de Nouvelle-Zélande à Wellington.
"C'était totalement écrasant au début", raconte-t-il . "Je savais que je voulais consulter les documents les plus importants: le traité de Waitangi (document fondateur du pays), la Déclaration d'indépendance, la pétition pour le suffrage des femmes et quelques autres choses du même genre". "Mais une fois qu'on plonge le nez dedans, une histoire mène à une autre, et j'ai juste suivi mon flair", ajoute l'auteur, qui relate ses trouvailles dans "Secrets and Treasures".
La pétition de 1893 pour le vote des femmes contient plus de 30.000 signatures -le quart de la population féminine du pays à cette époque-. Le document de 300 mètres de long avait été déroulé dans un geste spectaculaire devant le parlement. Après un vote des représentants, la Nouvelle-Zélande, alors colonie britannique, était devenu le premier pays au monde à accorder aux femmes le droit de vote.
Une bombe tsunami
A côté de ces documents historiques très connus -dont la lettre écrite par l'explorateur James Cook avant son dernier voyage- figurent aussi les témoignages de projets pour le moins étranges. En 1944, les Etats-Unis et la Nouvelle Zélande décident d'étudier la possibilité de créer "une bombe tsunami", un projet top secret baptisé à l'époque "Project seal".
Un responsable de la marine américaine avait remarqué que des explosions pour déblayer des massifs coraliens près des îles du Pacifique produisaient parfois de grosses vagues, faisant germer l'idée de "bombe à tsunami". Des tests menés au large, au nord d'Auckland, conduisent les scientifiques à juger possible la fabrication d'une telle arme. Ils estiment que dix grosses explosions peuvent générer un tsunami d'une dizaine de mètres, susceptibles de noyer une petite ville côtière.
L'histoire "était incroyable", déclare Ray Waru. "Si vous le mettiez dans un film de James Bond, vous n'y croiriez pas. Mais c'était vrai! ". "Que quelqu'un ait l'idée de développer une arme de destruction massive créant un tsunami... et le fait que la Nouvelle-Zélande semble avoir développé le projet jusqu'à le rendre quasiment possible...", ajoute le chercheur, tombé sur ces domcuments parce qu'ils étaient sur la table d'un chercheur des archives pour être étudiés. Le projet a été abandonné début 1945, malgré le succès des tests réalisés.
Ray Waru s'est plongé dans les papiers et documents divers accessibles au public, qui occupent une centaine de kilomètre d'étagères des Archives de Nouvelle-Zélande à Wellington.
"C'était totalement écrasant au début", raconte-t-il . "Je savais que je voulais consulter les documents les plus importants: le traité de Waitangi (document fondateur du pays), la Déclaration d'indépendance, la pétition pour le suffrage des femmes et quelques autres choses du même genre". "Mais une fois qu'on plonge le nez dedans, une histoire mène à une autre, et j'ai juste suivi mon flair", ajoute l'auteur, qui relate ses trouvailles dans "Secrets and Treasures".
La pétition de 1893 pour le vote des femmes contient plus de 30.000 signatures -le quart de la population féminine du pays à cette époque-. Le document de 300 mètres de long avait été déroulé dans un geste spectaculaire devant le parlement. Après un vote des représentants, la Nouvelle-Zélande, alors colonie britannique, était devenu le premier pays au monde à accorder aux femmes le droit de vote.
Une bombe tsunami
A côté de ces documents historiques très connus -dont la lettre écrite par l'explorateur James Cook avant son dernier voyage- figurent aussi les témoignages de projets pour le moins étranges. En 1944, les Etats-Unis et la Nouvelle Zélande décident d'étudier la possibilité de créer "une bombe tsunami", un projet top secret baptisé à l'époque "Project seal".
Un responsable de la marine américaine avait remarqué que des explosions pour déblayer des massifs coraliens près des îles du Pacifique produisaient parfois de grosses vagues, faisant germer l'idée de "bombe à tsunami". Des tests menés au large, au nord d'Auckland, conduisent les scientifiques à juger possible la fabrication d'une telle arme. Ils estiment que dix grosses explosions peuvent générer un tsunami d'une dizaine de mètres, susceptibles de noyer une petite ville côtière.
L'histoire "était incroyable", déclare Ray Waru. "Si vous le mettiez dans un film de James Bond, vous n'y croiriez pas. Mais c'était vrai! ". "Que quelqu'un ait l'idée de développer une arme de destruction massive créant un tsunami... et le fait que la Nouvelle-Zélande semble avoir développé le projet jusqu'à le rendre quasiment possible...", ajoute le chercheur, tombé sur ces domcuments parce qu'ils étaient sur la table d'un chercheur des archives pour être étudiés. Le projet a été abandonné début 1945, malgré le succès des tests réalisés.