Botanique du désert : 10 plantes facilement identifiables

Pour changer un peu du McDo lorsque vous allez en vacances au Maroc.... :) Certaines plantes du désert sont comestibles.

Lorsque l’on pense au désert, on imagine une étendue aride de sable et de cailloux où toute forme de vie, végétale ou animale, paraît impossible. Manque d’eau, excès de chaleur et d’écarts de températures entre le jour et la nuit, luminosité intense, irrégularité des pluies, vents asséchants… tous ces facteurs semblent incompatibles avec le règne végétal. Le voyageur de passage remarquera tout au plus quelques touffes sèches qui surgissent des dunes de sable, quelques arbres isolés appréciés surtout pour l’ombre qu’ils procurent. Il s’étonnera de voir des traces non identifiées sur le sable au petit matin, témoignant d’une vie nocturne intense. Mais lorsque l’on se donne la peine de séjourner quelques temps dans ce lieu infini, l’on découvre une diversité insoupçonnée d’espèces et l’on s’étonne de voir leur capacité d’adaptation à un lieu, à priori, si hostile.

Le massif dunaire de Chegaga est, avec l’erg Chebbi (Merzouga), la plus grande étendue désertique du Maroc. Difficile d’accès, on y arrive par la piste depuis Mhamid à l’est ou depuis Foum Zguid et le lac Iriki à l’ouest.

Le début du printemps est la période idéale pour découvrir la nature sauvage du désert, dans les zones arborées et aux abords des points d’eau. Là se concentrent de nombreuses espèces européennes d’oiseaux en transit lors de leur migration vers le Nord où ils retrouvent leurs quartiers d’été (guêpiers, hirondelles et martinets, cigognes, traquets, pouillots, fauvettes…), ou des espèces nidificatrices nord-africaines (ganga, sirli, Traquets à tête grise, à tête blanche, du désert, oreillard…, Moineau blanc, Fauvette de l’Atlas, ammomanes, Roselin githagine, Corbeau brun…).

Quant aux espèces botaniques, il en ressort quelques-unes qui s’observent et s’identifient aisément. La grande étendue dépressionnaire qui s’étend entre les dunes de Chegaga et le Jbel Bani se recouvrent d’une prairie de roquettes qui fait le bonheur des bergers et de leurs troupeaux.

. Eruca sativa (Roquette sauvage) – BRASSICACEAE

La Roquette sauvage (Eruca sativa) se caractérise par ses touffes denses de feuilles très découpées, ses fleurs jaunâtres à 4 pétales, son odeur et sa saveur plus fortes que celles de la roquette cultivée, immédiatement reconnaissables par tous ceux qui l’ont dégustée en salade cuite à la mode berbère. Jeune, cette plante est un fourrage de choix pour les troupeaux. Puis lorsqu’elle grandit, elle devient trop amère et les bêtes s’en éloignent. Elle est alors cueillie massivement par les villageois qui la mettent à sécher ; la dessication lui fait perdre le goût amer et elle est stockée comme foin pour l’été.

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2. Schouwia thebaïca (Chou du désert) – BRASSICACEAE (consommable)​

Cette grande plante herbacée annuelle dispose de larges feuilles charnues, vert bleuté et plus ou moins en forme de cœur. Les fleurs en grappes à l’extrémité des tiges ont quatre pétales violet mauve. Les fruits aplatis (silicules) sont bordés par une aile. Cette plante pousse rapidement après la pluie, en terrain sablonneux, et fait ressembler le désert à une prairie. C’est une excellent pâturage pour les chameaux et pour les chèvres et sa présence détermine le déplacement des troupeaux.
Les feuilles peuvent être consommées cuites ajoutées à des bouillies ou à des sauces. On lui attribue le nom de « chou du désert ».

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3. Hyoscyamus muticus (Jusquiame falzelez) – SOLANACEAE

Présente dans tout le Sahara, la Jusquiame falezlez (Hyoscyamus muticus) forme de véritables colonies sur les sols argileux et argilo-sableux. La plante repousse rapidement après chaque pluie, mais la souche plus ou moins ligneuse résiste très bien à la sécheresse. Elle apparaît en touffes imposantes de 40 à 60 cm et se reconnaît à ses fleurs en cymes à grand calice veiné, composée de 5 pétales soudés en forme d’entonnoir sur les 3/4 de leur longueur puis évasés vers l’extérieur, 3 pétales noirs en haut, 2 pétales mauves rayés de blanc en bas. Les feuilles sont charnues, un peu visqueuses et recouvertes d’une fine pilosité. Forme et dimension varie selon leur position sur la tige.
Cette plante toxique contient des alcaloïdes très actifs provoquant hallucinations et vertiges susceptibles d’entrainer la mort chez l’homme. Les ruminants semblent épargnés car il leur arrive d’en brouter des touffes sans conséquences. En revanche, si l’on consomme un animal qui a mangé la veille cette plante (sauterelle, tripes d’une gazelle…), les effets seront fatals.

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4. Tetraena gaetula – ZYGOPHYLLACEAE​

La Tetraena gaetula, aussi appelé Zygophyllum gaetulum est une plante vivace des plus caractéristiques de la flore saharienne. Elle se rencontre sur les sols sablonneux ou sablo-limoneux plus ou moins salés. Elle forme des touffes ou de petits buissons très ramifiés et bien verts qui peuvent atteindre 30 à 40cm de haut. Les tiges et les feuilles sont crassulescentes et charnues. Les feuilles sont formées de trois parties : une tige cylindrique à l’extrémité de laquelle s’accrochent deux folioles plus ou moins cylindriques, souvent aplaties en forme de raquette, de couleur vert glauque virant au mordoré sous l’effet du stress hydrique. Les petites fleurs blanches teintées de rose violacé et entourées de sépales charnus apparaissent presque en toutes saisons. Les fruits sont cylindriques puis forment 5 lobes à leur extrémité.

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5. Anastatica hierochuntica (Rose de Jéricho) – BRASSICACEAE​

La Rose de Jéricho peut se rencontrer dans tous les milieux, qu’ils soient limoneux, sablonneux ou rocheux. En période aride, les pelotes sèches de la Rose de Jéricho sont souvent le seul témoignage d’une vie possible dans le désert. Les rameaux, sensibles aux variations d’état hygrométrique de l’air, se recroquevillent en boule ligneuse par temps sec. Dès qu’il pleut, les rameaux se déploient, les graines sont expulsées, tombent et germent très rapidement au pied de la plante. S’il pleut légèrement, la plante ne s’ouvrira pas suffisamment pour expulser les graines. Elle se refermera alors et attendra une pluie plus importante..
Dans sa forme épanouie, cette plante annuelle est formée de rameaux courts et feuillus, densément poilus. En général, elle ne mesure guère plus de 10 cm mais peut atteindre le double après des pluies abondantes. Les tiges étalent sur le sol leurs feuilles oblongues, faiblement crispées sur les bords. De minuscules fleurs blanches apparaissent en grappes. A maturité, les rameaux se couvrent de petits fruits ovoïdes, les feuilles tombent et dès que l’humidité disparait, la plante s’indure en se déssechant.
La Rose de Jéricho est commune en Palestine. Les pèlerins européens qui allaient à Jérusalem en rapportaient des exemplaires desséchés. La plante mise dans un peu d’eau s’ouvre, puis lorsqu’elle redevient sèche, elle se referme et ce « miracle » peut se reproduire d’année en année. Cette curiosité botanique était interprétée comme un symbole de mort et de résurrection.

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6. Citrullus colocynthis (Coloquinte) – CUCURBITACEAE​

La coloquinte, seul melon sauvage présent au Sahara, est parfaitement adaptée au climat désertique. Elle occupe les terrains sablonneux et sablo-argileux, de préférence les lits d’oued ou les cuvettes inondables. La plante présente de longues tiges rampantes portant des feuilles alternes découpées. Elle est couverte de poils courts et raides. Les fleurs composées de cinq pétales jaune clair plus ou moins soudés sont souvent cachées par le feuillage. En revanche, les fruits sphériques et lisses, à pulpe charnue, apparaissent nettement à la surface du sable. D’abord verts marbrés de blanc crème, ils deviennent couleur paille en séchant et restent à l’état sec longtemps sur la plante.
La plante est très toxique et contient un alcaloïde puissant qui lui confère des vertus médicinales mais la rend également dangereuse. Les chèvres broutent ses fleurs, les ânes apprécient les feuilles mais les autres animaux l’évitent à cause de son amertume prononcée.


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Vous avez sans doute déjà vu ce melon du désert :

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7. Nerium oleander (Laurier rose) – APOCYNACEAE​

Bien connu comme arbuste ornemental, le Laurier rose est très fréquent sous forme de bosquets sur les berges des oueds qui descendent du Haut-Atlas et se jettent dans le Sahara. Il disparait vraisemblablement lorsque les sols deviennent trop salés. Les longues feuilles vert sombre, lancéolées, sont coriaces et persistantes. On trouvera toujours un épais tapis de feuilles mortes au pied des buissons. Les inflorescences à l’extrémité des rameaux se composent de belles fleurs roses odorantes. Elles se transforment en capsules de 10 à 12 cm et laissent échapper des graines oblongues pourvues de poils roux.
Les animaux se tiennent à distance de cette plante hautement toxique; l’ingestion de quelques feuilles peut leur être fatale.

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8. Calotropis procera (Pommier de Sodome) – ASCLEPIADACEAE​

Le Pommier de Sodome (Calotropis procera) apparaît le plus souvent en premier dans le paysage saharien. Il signale la proximité des hommes mais aussi que la terre s’appauvrit : sa présence correspond à une lente dégradation des sols. C’est une espèce pionnière qui accompagne la remontée du Sahara jusqu’aux piémonts des Atlas. Elle colonise les terres sableuses, investit les oueds et les espaces où l’humidité est encore conservée en faible profondeur.
Bien qu’il contienne un latex blanc toxique qui s’écoule à la moindre blessure, cet arbuste offre une multitude de ressources, tour à tour pâturage, combustible, aliment, matériau d’artisanat… Son bois léger et peu rameux sert à l’édification de haies, à la fabrication de piquet de tentes. Son écorce crevassée et de couleur claire s’apparente à du liège. Son fruit, gros follicule renflé ovoïde, évoque une pomme et libère une bourre soyeuse, (ce qui lui vaut son surnom d’arbre à soie), utilisée pour allumer le feu ou pour garnir des coussins. Ses fleurs à cinq pétales, dont la couleur varie du blanc vert au rose pourpre ou mauve, sont portées par des inflorescences en cymes. Les feuilles simples et larges, de forme obvale, sont coriaces et persistantes. Elles ont une couleur vert glauque sur le dessus et plus grisâtre au dos.

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9. Acacia ehrenbergiana – FABACEAE/MIMOSACEAE​

Si il est un arbre qui est bien en phase avec le milieu aride, c’est l’acacia. Epines et résine symbolisent les moyens de défense contre l’extrême pression de la chaleur et de la sécheresse. Leurs petites feuilles réduisent l’évaporation et leurs racines peuvent s’enfoncer jusqu’à 30 mètres de profondeur pour puiser l’eau. Absent des dunes, on le trouve dans les oueds rocailleux. Au Maroc, quatre espèces d’acacias existent à l’état spontané: gummifera, raddiana, ehrenbergiana et albida. L’Acacia ehrenbergiana et l’Acacia raddiana sont des arbres ou arbustes assez communs dans l’ensemble du Sahara où ils sont aimés des riverains pour l’ombre qu’ils offrent sous un soleil brûlant au milieu de paysages lunaires.
Attardons-nous sur l’Acacia ehrenbergiana . Cet arbuste buissonnant et épineux offre un port en ombelle avec une couronne aplatie. Une écorce lisse roussâtre ou brun vert le recouvre. De longues épines droites et blanches émergent par paires à la naissance des feuilles. Bipennées, celles-ci sont plus courtes que les épines. Les inflorescences en fascicules, formées de belles boules jaunes d’or, sont très parfumées. Les gousses étroites et grêles, souvent droites, parfois légèrement arquées, atteignent 7 à 10 cm de long. A maturité, elles s’ouvrent pour laisser échapper de petites graines.

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10. Tamarix aphylla (Tamaris) – TAMARICACEAE​

Souvent perchés sur des monticule de sable, ces arbres aux lourdes branches tordues peuvent atteindre des dimensions importantes. Le tronc, puissant et tourmenté, présente une écorce profondément crevassée. Les feuilles forment des gaines autour des rameaux et leur donnent un aspect articulé.
Les tamaris occupent les oueds sablonneux et leurs alluvions et ont la particularité de pousser sur des sols salés. Leurs racines, généralement très développées, absorbent l’eau et exsudent des sels très fins qui se cristallisent sur les feuilles et forment une couche blanchâtre. Lorsque l’on secoue les branches, le sel tombe comme de la neige. Les dromadaires l’apprécient particulièrement.
Un gros tamaris indique qu’une nappe phréatique est présente à faible profondeur et que ce peut être un bon endroit pour creuser un puits.

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Ancrés dans le sol, les végétaux doivent faire preuve d’ingéniosité pour s’adapter et résister aux contraintes du milieu où ils poussent. Les arbres et arbustes sont des repères pour le nomade dans l’immensité où la végétation apparait sporadique. Symbole de permanence, il marque l’espace, alors que les plantes scandent le temps : elles apparaissent sous différents aspects selon la saison, l’abondance de la pluie, la sécheresse excessive.
Le désert est alors une véritable école du regard, d’observation, de réflexion, pour qui veut bien s’y soumettre.
 

Hibou57

Comme-même (tm)
VIB
Tabourzight, le datura, à la beauté vénéneuse
Celle qui fait des fruit à épines. Elle a presqu’un air de chardon. Ses fleurs ressemblent assez à celle de la Jusquiame, qu’il a posté, mais pas les feuilles. Une année j’ai vu en ville, une datura comme plante ornementale, les fleurs étaient juste oranges au lieu de blanches. C’est dangereux.
 

Hibou57

Comme-même (tm)
VIB
Ça peux rendre fou d après les anciens
C’est en effet ce que dit un site tenu par des pharmaciens : Datura (toxiplante.fr)
Après les 10-15 min qui suivent l'absorption d'environ 30 graines, on observe une sécheresse de la bouche, des troubles visuels, un état d'agitation, une faiblesse musculaire pouvant être accompagnée d'une incoordination motrice, d'une désorientation spatio-temporelle du sujet avec souvent incohérence des propos. Elle peut aussi provoquer des vertiges, une incapacité à rester debout, une forte mydriase, une tachycardie, une congestion du visage, une confusion mentale (paranoïa et agressivité), […] Le sujet a une sensation de strangulation, une perte de voix est possible ainsi qu'un obscurcissement de la vue. Le sujet gesticule et est pris de délires furieux, de douleurs cardiaques, de paralysie des membres, de convulsions pouvant aboutir à un coma et à la mort.
 

nwidiya

Moulate Chagma Lmech9o9a 🤣
Super Modératrice
Théorie du complot
ces plantes sont toxiques
y a que BIH PHARMA qui peut sauver l'humanité
faut évoluer un peu...
 
Tabourzight, le datura, à la beauté vénéneuse
Il se trouve que j'en ai fait la malheureuse expérience en 1972 au Niger. J'étais sur la route du retour après une virée en stop en Afrique de l'ouest. Me restait plus qu'à remonter le Niger, l'Algérie, repasser au Maroc et >> maison.
En janvier, Pompidou est reçu en visite officielle à Niamey. Des centaines de nomades entouraient la ville, tous en grande tenue, les chevaux, les dromadaires, .....couleurs et fête pendant 3 jours. Évidemment, je ne pouvais pas rater ça. Je passais donc nuits et jours avec des peuhls ou des touaregs, thé, discute, etc....jusqu'à ce qu'un groupe plutôt jeune m'emmène dans les environs à la recherche de.....graines.
Bien sûr, je n'en avais jamais entendu parler.
Curieux, j'ai fait comme eux et en ai avalé quelques unes (me souviens plus combien mais assez peu me semble-t-il).
Oh la la !!!!!!!!!!!!! :bizarre:
Je n'en dirai pas plus.
Expérience JAMAIS renouvelée.
 
Il se trouve que j'en ai fait la malheureuse expérience en 1972 au Niger. J'étais sur la route du retour après une virée en stop en Afrique de l'ouest. Me restait plus qu'à remonter le Niger, l'Algérie, repasser au Maroc et >> maison.
En janvier, Pompidou est reçu en visite officielle à Niamey. Des centaines de nomades entouraient la ville, tous en grande tenue, les chevaux, les dromadaires, .....couleurs et fête pendant 3 jours. Évidemment, je ne pouvais pas rater ça. Je passais donc nuits et jours avec des peuhls ou des touaregs, thé, discute, etc....jusqu'à ce qu'un groupe plutôt jeune m'emmène dans les environs à la recherche de.....graines.
Bien sûr, je n'en avais jamais entendu parler.
Curieux, j'ai fait comme eux et en ai avalé quelques unes (me souviens plus combien mais assez peu me semble-t-il).
Oh la la !!!!!!!!!!!!! :bizarre:
Je n'en dirai pas plus.
Expérience JAMAIS renouvelée.
Vous l'avez échapper belle !
 

Hibou57

Comme-même (tm)
VIB
[…]
etc....jusqu'à ce qu'un groupe plutôt jeune m'emmène dans les environs à la recherche de.....graines.
Bien sûr, je n'en avais jamais entendu parler.
Curieux, j'ai fait comme eux et en ai avalé quelques unes (me souviens plus combien mais assez peu me semble-t-il).
Oh la la !!!!!!!!!!!!! :bizarre:
Je n'en dirai pas plus.
Expérience JAMAIS renouvelée.
Ils en avaient avalé aussi ? C’est bien ce que tu veux dire ?
 

nwidiya

Moulate Chagma Lmech9o9a 🤣
Super Modératrice
Il se trouve que j'en ai fait la malheureuse expérience en 1972 au Niger. J'étais sur la route du retour après une virée en stop en Afrique de l'ouest. Me restait plus qu'à remonter le Niger, l'Algérie, repasser au Maroc et >> maison.
En janvier, Pompidou est reçu en visite officielle à Niamey. Des centaines de nomades entouraient la ville, tous en grande tenue, les chevaux, les dromadaires, .....couleurs et fête pendant 3 jours. Évidemment, je ne pouvais pas rater ça. Je passais donc nuits et jours avec des peuhls ou des touaregs, thé, discute, etc....jusqu'à ce qu'un groupe plutôt jeune m'emmène dans les environs à la recherche de.....graines.
Bien sûr, je n'en avais jamais entendu parler.
Curieux, j'ai fait comme eux et en ai avalé quelques unes (me souviens plus combien mais assez peu me semble-t-il).
Oh la la !!!!!!!!!!!!! :bizarre:
Je n'en dirai pas plus.
Expérience JAMAIS renouvelée.
Diarrhée ?
 
Ils en avaient avalé aussi ? C’est bien ce que tu veux dire ?
Oui, bien sûr. Et apparemment, ils n'en étaient pas à leur coup d'essai.
Faut juste ne pas dépasser la dose :D
Tu en as pour quelques heures d'hallucinations, de sons en stéréo (que je ne connaissais pas à l'époque :) ), d'apesanteur suivie de pied de plomb, ....voilà ce dont je me souviens.
Musique toute la nuit avec des instruments fabrication locale et guitares/amplis branchés sur des batteries auto. (amplis bricolage local également). Super son un peu fuzzy :cool:

Je ne peux pas te répondre par l'affirmative car pendant tout ce voyage, (17 mois) j'ai mangé et bu de tout et surtout n'importe quoi. Donc, il m'arrivait parfois ce qui devait arriver. :( Une fois de plus, une fois de moins....ça faisait partie des aléas.
Par contre, une espèce d'aigreur d'estomac plus que désagréable et l'odorat complètement faussé. Toutes les odeurs étaient elles aussi piquantes et dérangeantes. Physiquement, plus proche de la nausée carabinée que du plaisant.

Sinon, cinéma en technicolor et 3D avant l'heure.
 

nwidiya

Moulate Chagma Lmech9o9a 🤣
Super Modératrice
Oui, bien sûr. Et apparemment, ils n'en étaient pas à leur coup d'essai.
Faut juste ne pas dépasser la dose :D
Tu en as pour quelques heures d'hallucinations, de sons en stéréo (que je ne connaissais pas à l'époque :) ), d'apesanteur suivie de pied de plomb, ....voilà ce dont je me souviens.
Musique toute la nuit avec des instruments fabrication locale et guitares/amplis branchés sur des batteries auto. (amplis bricolage local également). Super son un peu fuzzy :cool:


Je ne peux pas te répondre par l'affirmative car pendant tout ce voyage, (17 mois) j'ai mangé et bu de tout et surtout n'importe quoi. Donc, il m'arrivait parfois ce qui devait arriver. :( Une fois de plus, une fois de moins....ça faisait partie des aléas.
Par contre, une espèce d'aigreur d'estomac plus que désagréable et l'odorat complètement faussé. Toutes les odeurs étaient elles aussi piquantes et dérangeantes. Physiquement, plus proche de la nausée carabinée que du plaisant.

Sinon, cinéma en technicolor et 3D avant l'heure.
La diarrhée est une excellente réaction du corps :cool:
 
Rien à voir avec le thème du post, mais comme c'est le mien, chfais sque jveux.

Pour le fun, quelques photos de photos :)
Excusez la qualité, elles ont 50 ans, les couleurs sont un peu passées.
Peuhls et touaregs (avec leurs esclaves noirs à pieds) à Niamey en janvier 1972, à l'occasion de la visite officielle de Pompidou.
Et moi, présent tout à fait par hasard :

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Votre co-membre au Ghana. Ma tronche n'ayant aucune importance, je l'ai camouflée. Arrivé à pieds dans ce village au nord du pays, je suis accueilli par le chef et les "sommités" du bled. J'ai passé là quelques jours avant de reprendre mes pieds pour continuer.

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Le même, la tache rouge au pied du baobab (au Togo) :

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Hibou57

Comme-même (tm)
VIB

6. Citrullus colocynthis (Coloquinte) – CUCURBITACEAE​

La coloquinte, seul melon sauvage présent au Sahara, est parfaitement adaptée au climat désertique. Elle occupe les terrains sablonneux et sablo-argileux, de préférence les lits d’oued ou les cuvettes inondables. La plante présente de longues tiges rampantes portant des feuilles alternes découpées. Elle est couverte de poils courts et raides. Les fleurs composées de cinq pétales jaune clair plus ou moins soudés sont souvent cachées par le feuillage. En revanche, les fruits sphériques et lisses, à pulpe charnue, apparaissent nettement à la surface du sable. D’abord verts marbrés de blanc crème, ils deviennent couleur paille en séchant et restent à l’état sec longtemps sur la plante.
La plante est très toxique et contient un alcaloïde puissant qui lui confère des vertus médicinales mais la rend également dangereuse. Les chèvres broutent ses fleurs, les ânes apprécient les feuilles mais les autres animaux l’évitent à cause de son amertume prononcée.


Regarde la pièce jointe 277926


Vous avez sans doute déjà vu ce melon du désert :

Regarde la pièce jointe 277927
Ben elle pousse aussi dans les Vosges, moyenne montagne du nord‑est de la france. Elle est listée ici : Plantes toxiques par ingestion ou inhalation (vosges-rando.net). Elle s’accommode de deux environnements à ce point différents …
 
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