Une boucherie et une fromagerie ont été vandalisées, dans la nuit de lundi 17 à mardi 18 septembre 2018, dans le centre de la commune de Saint-Arnoult-en-Yvelines, et des tags "antispécistes" ont été retrouvés. Les commerçants concernés ont porté plainte. Les vitrines ont été cassées ou endommagées, et toutes les deux taguées. Un troisième commerce, une charcuterie, a commencé à être tagué avant que les auteurs ne prennent la fuite.
Des messages "stop répression"
"Nous avons la chance d'habiter juste au-dessus de la boucherie" explique Elisabeth Curé, propriétaire avec son mari de la Boucherie du centre. Elle a été réveillée en sursaut vers 3h30 mardi. "Il y avait un boucan épouvantable. J'ai une porte et une vitre qui ont explosé en mille morceaux, raconte Elisabeth Curé. Et puis on a trouvé des pierres qui ont aussi explosé les bouteilles de vin qui étaient sur un présentoir derrière la vitrine. C'était écrit 'stop répression'. Pour moi, ça ne veut rien dire !"
Un peu plus loin dans la rue, la fromagerie de la commune a aussi été prise pour cible : une vitrine fendue, vandalisée à coups de pierres, et un tag "stop spécisme", inscrit en rouge. Ce qui fait que de forts soupçons se portent sur les antispécistes, ce mouvement de libération animale qui estime que rien ne justifie l'exploitation des animaux par les humains.
Une cinquantaine de boucheries prises pour cible depuis janvier
Si une cinquantaine de boucheries ont été prises pour cible pour ce motif dans toute la France depuis le début de l'année par des extrémistes végans, selon un décompte effectué en juillet dernier par la confédération française de la boucherie-charcuterie et traiteurs (CFBCT), c'est seulement la deuxième fois qu'une fromagerie est attaquée. Une première fromagerie a été ciblée à Lille cet été.
De quoi surprendre la gérante de la fromagerie, Marie Montini : "C'est un peu tiré par les cheveux quand même ! Certes, on travaille des produits élaborés à base de ce que produisent les animaux mais j'ai du mal à comprendre. En aucun cas les crémiers ne font de mal aux animaux, on profite juste de ce que la nature a à nous apporter !"
"Une poule qui pond, elle n'est pas en souffrance ! Une vache qu'on trait, elle n'est pas en souffrance !", poursuit la fromagère, bien décidée à "ne pas baisser les bras". Elle dénonce ce "mode violent de communication" de la part de militants "intégristes". Même son de cloche du côté de la gérante de la boucherie, Elisabeth Curé. "Qu'ils ne mangent pas de viande, soit. Pas de problème, je n'ai aucun souci avec ça. Mais qu'ils nous laissent la liberté de travailler ! Et que les gens qui veulent manger de la viande puissent en manger !"
Ça veut dire quoi? Qu'un jour quelqu'un se fera attaquer parce qu'il porte une ceinture ou des chaussures en cuir ? On peut aller très loin dans cette bêtise et dans cet extrême.
Des messages "stop répression"
"Nous avons la chance d'habiter juste au-dessus de la boucherie" explique Elisabeth Curé, propriétaire avec son mari de la Boucherie du centre. Elle a été réveillée en sursaut vers 3h30 mardi. "Il y avait un boucan épouvantable. J'ai une porte et une vitre qui ont explosé en mille morceaux, raconte Elisabeth Curé. Et puis on a trouvé des pierres qui ont aussi explosé les bouteilles de vin qui étaient sur un présentoir derrière la vitrine. C'était écrit 'stop répression'. Pour moi, ça ne veut rien dire !"
Un peu plus loin dans la rue, la fromagerie de la commune a aussi été prise pour cible : une vitrine fendue, vandalisée à coups de pierres, et un tag "stop spécisme", inscrit en rouge. Ce qui fait que de forts soupçons se portent sur les antispécistes, ce mouvement de libération animale qui estime que rien ne justifie l'exploitation des animaux par les humains.
Une cinquantaine de boucheries prises pour cible depuis janvier
Si une cinquantaine de boucheries ont été prises pour cible pour ce motif dans toute la France depuis le début de l'année par des extrémistes végans, selon un décompte effectué en juillet dernier par la confédération française de la boucherie-charcuterie et traiteurs (CFBCT), c'est seulement la deuxième fois qu'une fromagerie est attaquée. Une première fromagerie a été ciblée à Lille cet été.
De quoi surprendre la gérante de la fromagerie, Marie Montini : "C'est un peu tiré par les cheveux quand même ! Certes, on travaille des produits élaborés à base de ce que produisent les animaux mais j'ai du mal à comprendre. En aucun cas les crémiers ne font de mal aux animaux, on profite juste de ce que la nature a à nous apporter !"
"Une poule qui pond, elle n'est pas en souffrance ! Une vache qu'on trait, elle n'est pas en souffrance !", poursuit la fromagère, bien décidée à "ne pas baisser les bras". Elle dénonce ce "mode violent de communication" de la part de militants "intégristes". Même son de cloche du côté de la gérante de la boucherie, Elisabeth Curé. "Qu'ils ne mangent pas de viande, soit. Pas de problème, je n'ai aucun souci avec ça. Mais qu'ils nous laissent la liberté de travailler ! Et que les gens qui veulent manger de la viande puissent en manger !"
Ça veut dire quoi? Qu'un jour quelqu'un se fera attaquer parce qu'il porte une ceinture ou des chaussures en cuir ? On peut aller très loin dans cette bêtise et dans cet extrême.