Bouchra baibanou: une alpiniste marocaine à l’assaut de l’everest

Drianke

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Elle s’appelle Bouchra Baibanou et elle a cette particularité d’être la seule et unique alpiniste arabe et africaine. Elle s’apprête à prendre d’assaut le sommet du monde, l’Everest (8850 m) qui se trouve dans la chaîne de l’Himalaya entre le Tibet et le Népal.

Pour cela, elle a entamé les préparatifs et les entraînements qui vont durer deux mois et elle prévoit d’escalader cette montagne majestueuse au mois d’avril prochain.

Bouchra s’est lancée dans cette grande aventure, après avoir fait ses preuves sur le Kilimanjaro (5859 m) en 2011, le Mont blanc (4880), l’Elbrous au Caucase (5642), l’Aconcagua en Amérique latine (6962) et le Mont Mckinley (Denali) en Alaska (6194). Il ne manque au palmarès de cette alpiniste de 47 ans, que le Mont Vincent du pôle sud, pour boucler le tour du monde.

http://www.lesiteinfo.com/sport/bouchra-baibanou-une-alpiniste-marocaine-a-lassaut-de-leverest/
 

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L’alpiniste marocaine Bouchra Baïbanou s’apprête à escalader, en avril, le plus haut sommet de la planète : le mont Everest, qui culmine à 8.850 m d’altitude. À quelques semaines de relever ce grand défi, Baïbanou s’est confiée au «Matin» sur sa préparation pour dompter le toit du monde. Elle est revenue également sur son histoire avec les cinq sommets déjà escaladés et se projette déjà dans son dernier challenge, le mont Vinson en Antarctique.

Le Matin : Comment vous est venue l'idée de gravir les plus hauts sommets de la planète ?
Bouchra Baïbanou : C’était un pur hasard !
J’étais en pleine préparation pour gravir le mont Kilimandjaro, et là je découvre un projet qui s’appelle «les sept sommets». J’ai commencé à faire des recherches sur ce projet, ça m’a motivée pour relever le défi (…) vu que j’avais déjà escaladé le plus haut sommet d’Afrique. Je me suis dit, pourquoi ne pas essayer les autres. Bien sûr, je savais que c’était un projet audacieux, coûteux et qui demande beaucoup d’efforts. Mais cela ne m’a pas empêchée de me lancer dans mon périple (…) Ma détermination m’a permis de gravir les cinq plus hauts sommets au monde. De l’Afrique jusqu’en Amérique du Sud, en passant par l’Océanie et l’Europe. Aujourd’hui, il ne me reste que deux sommets avant de clôturer mon tour du monde. Le mont Everest et le massif Vinson en Antarctique.

En parlant de l’Everest, comment est-ce que vous vous préparez à gravir le toit du monde ?
C’est une préparation qui dure depuis des années. On ne peut pas décider du jour au lendemain que l’on peut gravir l’Everest. Il faut avoir de l’expérience dans le domaine de l’alpinisme. Il faut aussi avoir déjà escaladé quelques sommets, pour être en mesure d’évaluer ses capacités physiques et la réaction du corps en haute altitude.
Car même des sportifs de haut niveau ont du mal à s’acclimater avec l’altitude, surtout au-delà de 6.000 m. C’est pour cela qu’il est nécessaire de se préparer physiquement et surtout moralement, car l’expédition demande beaucoup d’efforts, vu qu’elle dure plus de deux mois, dans des conditions extrêmes (…) Si l’on n’a pas la capacité psychique pour dépasser ses limites au-delà du possible, on ne peut pas y arriver.

À quel rythme vous êtes-vous entraînée pour pouvoir relever ce challenge ?
Je m’entraîne quotidiennement, j’essaie de varier les activités physiques en pratiquant différents sports. Car chaque sport apporte un plus au niveau physique. Mais la préparation la plus importante reste l’escalade, la randonnée et l’alpinisme. C’est ce que j’ai pu faire récemment en faisant des stages en Écosse, dans les Alpes françaises, la Sierra Nevada en Espagne et à Toubkal et dans sa région.

Comment se déroulera votre ascension de l’Everest ?
Je vais partir au début du mois d’avril au Népal. Dans un premier temps, on sera installé au camp de base qui culmine à 5.300 m d’altitude. Pendant cette première étape, je serai accompagnée de mon mari et de quelques amis (…). Après leur départ, je resterai au camp de base avec l’équipe de l’expédition pour m’acclimater et préparer mon corps à la haute altitude, en effectuant des montées et des descentes entre les camps deux et trois. Ensuite, quand la météo sera favorable, on attaquera le sommet. Cela peut prendre quelques jours avant de revenir au camp de base. La grande difficulté que l’on pourra rencontrer durant la montée sera au niveau du glacier du Khumbu, car il y a beaucoup de crevasses dans cette partie de la montagne et l’on devra traverser avec des échelles et des cordes (…). Le danger réside aussi dans le risque d’avalanches et les changements brusques de la météo. L'autre élément à appréhender est le manque d’oxygène qui n’est que de 30% à cette altitude. C’est pour cette raison que l’on sera équipé de bouteilles d’oxygène.
 

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Quelle sera la logistique mise en place pour vous accompagner ?
Bien sûr, il y a une logistique déjà installée, les sherpas (Guides ou porteurs pour les expéditions d’alpinisme dans l’Himalaya, dnlr) commencent à tout préparer depuis la fin du mois de mars (…). Quand les alpinistes arrivent sur place, ils trouvent pratiquement tout : les échelles, le support médical et le matériel nécessaire pour l’escalade. Après, il y a les sherpas qui accompagnent chaque alpiniste, les porteurs qui nous aident à porter nos équipements et, le plus important, l’équipe en charge des prévisions météo qui nous informe au fur et à mesure des conditions météo dans la montagne pendant notre ascension.

Après cette étape de l’Everest, il vous restera une ultime étape en Antarctique. Après, est-ce que vous allez chercher d’autres défis à relever ?
(Sourire) je ne sais pas exactement, mais je vais clôturer mon tour au mont Vinson (4.892 m) en Antarctique avant la fin de l’année. Et après, il y aura toujours des défis. Je vais réfléchir à quelque chose d’autre (…). Il y a une chose qui me tient à cœur :
c’est d'aider les jeunes filles dans le monde rural via mon association «Delta évasion» qui œuvre dans la promotion de l’écotourisme et je pense surtout à me concentrer sur le volet de la scolarisation de ces jeunes filles.

Quel est le moment le plus difficile auquel vous avez dû faire face lors de vos voyages, mais aussi le meilleur souvenir que vous en gardez ?
(Pensive) le moment le plus difficile est sans nul doute, en 2012, lors de l’ascension de l’Aconcagua en Amérique du Sud où je n’ai pas pu atteindre le sommet, car les conditions météo étaient exécrables, avec beaucoup de vent et de neige. C’était la première fois que je montais au-delà de 6.000 m d’altitude. Je n’ai pas pu atteindre le sommet une première fois, chose qui m’a fait douter de mes capacités à vaincre cette montagne (…). La seule chose qui m’a réconforté est que je n’étais pas la seule, car 80% des grimpeurs était revenus à cause de la mauvaise météo. D’ailleurs, le sommet de l’Aconcagua est dur à atteindre la première fois. J’ai pu finalement vaincre cette montagne en 2014. Le moment le plus heureux, c’est quand j’atteins mon objectif au sommet de chaque montagne que j’escalade pour y hisser le drapeau marocain.

Comment arrivez-vous à concilier votre vie d’alpiniste et votre vie personnelle et professionnelle ?
Beaucoup d’organisation !
J’essaie de faire de mon mieux pour donner à chaque chose du temps. Le travail, bien sûr, je me lève très tôt le matin, j’évite tout ce qui peut me faire perdre du temps. Après, il y a le soutien de ma famille (…) mon mari m’aide dans beaucoup de tâches, ma mère aussi m’apporte de l’aide pour que je puisse avoir assez de temps pour m’entraîner et voyager.


Lematin.ma
 

Drianke

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@bladirobot ouvert en février o_O
 

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Elle a gravi l'Everest, la Marocaine Bouchra Baibanou parvient au "toit du monde"

2m.ma

21/05/2017 à 16:47

C'est un exploit vertigineux que vient de réaliser la Marocaine Bouchra Baibanou. A 47 ans, cette mère de famille est partie à l'assaut du "toit du monde", l’Everest, jusqu'à atteindre son sommet ce dimanche 21 mai.

Dans des conditions extrêmes, l'alpiniste marocaine a pu grimper jusqu'au pic de 8.848 mètres d'altitude. Un véritable record qu'elle a battu en quelques semaines seulement. La championne avait commencé son ascension au début du mois d'avril. Une expérience qu'elle a partagé sur les réseaux sociaux, avec les nombreux internautes qui ont été nombreux à suivre sa progression en temps réel.
 
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