Ce dispositif de sécurité permettra aux femmes de chambre de donner l’alerte en cas de problème. Elles sont fréquemment victimes de harcèlement ou d’agressions sexuelles par des clients.
"Les femmes de chambre font partie du package quand les gens paient pour un hôtel de luxe", explique Juana Melara au Guardian. Cette employée de 55 ans a été agressée il y a cinq ans par un client, qui s’est introduit dans la salle de bains qu’elle nettoyait et a tenté de la violer.
Depuis, Juana Melara se bat pour alerter sur le harcèlement sexuel et les agressions dont sont couramment victimes les femmes de chambre. Elle milite en particulier pour la mise en place de "boutons panique" dans les hôtels.
Et son idée a fait du chemin : suite à une pétition qui a récolté des milliers de signatures, l’État de Californie organise un vote sur le sujet en novembre. Dans la même lignée, plus d’une douzaine de grandes chaînes hôtelières ont annoncé en début de semaine dans un communiqué qu’elles fourniraient d’ici 2020 des boutons panique pour tous leurs employés.
"Il faut que nos employés se sentent plus en sécurité"
Cette annonce de l’American Hotel and Lodging Association (AHLA) va permettre de mettre en place des boutons panique dans 18 000 de ses 25 000 hôtels membres – dont des grands noms de l’hôtellerie de luxe comme les groupes Hilton, Hyatt et Marriott.
Ces dispositifs permettront d’envoyer une alarme silencieuse ainsi que la géolocalisation dans l’hôtel de la personne qui a enclenché le bouton alerte afin qu’elle puisse être secourue au plus vite. Moins coûteux, mais réservé aux hôtels plus petits, un autre type de bouton panique déclenchera une alarme sonore forte pour alerter le personnel sur place.
"Nous sommes fiers des efforts de l’industrie hôtelière et nous sommes encouragés de voir notre industrie s’unir d’une manière sans précédent pour que nos employés se sentent plus en sécurité au travail", a déclaré Katherine Lugar, la porte-parole de l’AHLA.
"C’est révolutionnaire"
Certaines villes, comme New York, Chicago ou Seattle, avaient déjà adopté les boutons panique après l’affaire Strauss-Kahn en mai 2011. L’ancien ministre alors président du FMI avait été accusé d’avoir violé une femme de chambre au Sofitel de New York.
Sonia Guevara, qui travaille au Hilton de Seattle et vient d’être équipée d’un bouton panique, témoigne dans The Guardian : "C’est révolutionnaire, je n’ai plus peur maintenant", explique-t-elle. "Vous avez juste à appuyer et quelqu’un viendra".
"Les femmes de chambre font partie du package quand les gens paient pour un hôtel de luxe", explique Juana Melara au Guardian. Cette employée de 55 ans a été agressée il y a cinq ans par un client, qui s’est introduit dans la salle de bains qu’elle nettoyait et a tenté de la violer.
Depuis, Juana Melara se bat pour alerter sur le harcèlement sexuel et les agressions dont sont couramment victimes les femmes de chambre. Elle milite en particulier pour la mise en place de "boutons panique" dans les hôtels.
Et son idée a fait du chemin : suite à une pétition qui a récolté des milliers de signatures, l’État de Californie organise un vote sur le sujet en novembre. Dans la même lignée, plus d’une douzaine de grandes chaînes hôtelières ont annoncé en début de semaine dans un communiqué qu’elles fourniraient d’ici 2020 des boutons panique pour tous leurs employés.
"Il faut que nos employés se sentent plus en sécurité"
Cette annonce de l’American Hotel and Lodging Association (AHLA) va permettre de mettre en place des boutons panique dans 18 000 de ses 25 000 hôtels membres – dont des grands noms de l’hôtellerie de luxe comme les groupes Hilton, Hyatt et Marriott.
Ces dispositifs permettront d’envoyer une alarme silencieuse ainsi que la géolocalisation dans l’hôtel de la personne qui a enclenché le bouton alerte afin qu’elle puisse être secourue au plus vite. Moins coûteux, mais réservé aux hôtels plus petits, un autre type de bouton panique déclenchera une alarme sonore forte pour alerter le personnel sur place.
"Nous sommes fiers des efforts de l’industrie hôtelière et nous sommes encouragés de voir notre industrie s’unir d’une manière sans précédent pour que nos employés se sentent plus en sécurité au travail", a déclaré Katherine Lugar, la porte-parole de l’AHLA.
"C’est révolutionnaire"
Certaines villes, comme New York, Chicago ou Seattle, avaient déjà adopté les boutons panique après l’affaire Strauss-Kahn en mai 2011. L’ancien ministre alors président du FMI avait été accusé d’avoir violé une femme de chambre au Sofitel de New York.
Sonia Guevara, qui travaille au Hilton de Seattle et vient d’être équipée d’un bouton panique, témoigne dans The Guardian : "C’est révolutionnaire, je n’ai plus peur maintenant", explique-t-elle. "Vous avez juste à appuyer et quelqu’un viendra".