Bouygues va construire un réseau autoroutier low cost en france

Bouygues va construire un réseau autoroutier low cost en France

Le groupe industriel français Bouygues va construire un réseau autoroutier low cost pour concurrencer les autoroutes déjà existantes.

Afin d’opérer une diversification de ses secteurs d’activité et élargir ses domaines de compétence actuellement répartis entre la construction, les télécommunications et l’immobilier, le groupe industriel français Bouygues a choisi d’orienter une partie de son modèle d’entreprise sur une offre de services low cost à bas coûts caractérisée par une proposition de produits de services réduits à l’essentiel et une annonce de prix attractifs pour les clients.

Le secteur du transport aérien et de téléphonie mobile étant saturé et offrant peu de visibilité à long terme, le groupe industriel a fait le choix audacieux de s’attaquer à un monopole d’Etat offrant un fort potentiel de croissance : la construction d’un réseau autoroutier low cost concurrençant celui déjà existant.

Cette stratégie industrielle a largement été inspirée par les conclusions d’un rapport de parlementaires européens pressant fortement les gouvernements à mettre un terme à tous les monopoles d’Etat dont celui des réseaux autoroutiers.

L’Etat français, sous peine d’une astreinte financière de cent mille euros par jour, n’a dans ces conditions pas d’autre choix que de délivrer les autorisations administratives et les certificats d’expropriation nécessaires à la création du nouveau réseau autoroutier low cost parallèle à celui déjà existant.

Un réseau low cost qui va concurencer les autoroutes de la Côte d’Azur et de la région parisienne

Frédéric Bouygues, le petit-fils du fondateur du groupe industriel français nous en dit plus sur la stratégie tarifaire de développement du nouveau réseau autoroutier : « Pour être viable, une offre de services low cost doit obligatoirement concurrencer un modèle économique viable et générateur de confortables marges financières. Aussi, nous avons choisi d’implanter notre réseau autoroutier parallèlement à celui déjà existant sur la Côte d’Azur et en région parisienne ».

Interrogé sur la politique offensive des prix mise en place, Frédéric Bouygues se montre particulièrement volubile : « Il nous faut bousculer le marché existant et le monopole en place. Les prix des péages seront inférieurs de 30% à ceux pratiqués par les concessionnaires actuels. Evidemment, tout comme le transport aérien, les utilisateurs devront s’habituer à payer des services ordinairement offerts comme emprunter une file permettant de passer plus rapidement les péages, accéder aux aires de repos, utiliser les toilettes ou encore écouter la fréquence radio ALCI (Autoroute Low Cost Info) »

Ce marketing agressif revendiquant une réduction des coûts d’exploitation répercutée sur les prix des péages justifie donc tout logiquement un supplément des tarifs des services annexes mais également la simplification maximale des procédures d’entreprise et une pression plus forte sur les personnels, les salaires, la productivité et surtout une forte précarité des contrats de travail.

Interrogés, les Français restent très largement favorables au développement de ce nouveau réseau autoroutier low cost et souhaitent fortement, dans l’optique d’une amélioration de leur pouvoir d’achat, que les derniers monopoles d’Etat (retraite, santé, éducation, police et justice) soient enfin abolis et ouverts à la concurrence, sous la pression et l’œil bienveillant de la commission européenne.
 
Haut