Brésil : l'ancien président Lula da Silva est sorti de prison

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
Contributeur

L'ex-président Lula a été libéré après un arrêt rendu la veille par la Cour suprême. A 74 ans, Luiz Inacio Lula da Silva, figure historique de la gauche brésilienne, retrouve la liberté plus d'un an et demi après son incarcération à Curitiba (sud) pour corruption.

Des milliers de militants l'ont accueilli, certains en larmes, devant le siège de la Police fédérale, où il purgeait une peine de huit ans et dix mois. "Je veux continuer à lutter pour améliorer la vie du peuple brésilien", a lancé Lula, 74 ans, face à une marée rouge au couleur du Parti des travailleurs.


Il a été libéré au lendemain d'un arrêt de la Cour suprême. Sur un score serré de six voix contre cinq, les magistrats de la haute cour ont mis fin tard jeudi à une jurisprudence selon laquelle une personne peut être emprisonnée avant l'épuisement de tous ses recours si sa condamnation a été confirmée en appel, comme c'est le cas pour Lula.


Premier chef d'état à réagir, Nicolas Maduro lui a présenté ses félicitations. "Le peuple vénézuélien est heureux et salue la libération du frère Lula", a-t-il assuré à la télévision.

Adulé par une partie des Brésiliens fascinés par cet ex-ouvrier arrivé au sommet de l'Etat pour sortir des millions de personnes de la misère grâce à d'ambitieux programmes sociaux, Lula est aussi détesté par une partie de la population pour qui il incarne la corruption à grande échelle qui mine le Brésil.

https://fr.euronews.com/2019/11/08/bresil-l-ancien-president-lula-da-silva-est-sorti-de-prison
 

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
Contributeur
Brésil : Lula repart au combat

L'ancien président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva, emprisonné depuis avril 2018 et libéré après un arrêt de la Cour suprême, s'est relancé dans l'arène. Lors d'un discours prononcé devant des centaines de sympathisants, il a fait feu de tout bois tant sur la politique brésilienne que sur des situations tendues dans des pays voisins. Il a notamment apporté son soutien aux Chiliens, aux Argentins et au président bolivien contesté.


vidéo dans le lien

https://information.tv5monde.com/video/bresil-lula-repart-au-combat
 

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
Contributeur
Au Brésil, la contre-attaque de l’extrême droite après la libération de Lula

Désorientés par la sortie de prison de l’ex-président, Jair Bolsonaro et les anti-Lula cherchent tous les moyens pour renvoyer le chef de file de la gauche derrière les barreaux .

A la marée rouge a répondu une vague jaune et verte. Samedi, alors que Luiz Inacio Lula da Silva achevait à peine son premier discours d’homme libre, dans la banlieue de Sao Paulo, devant une multitude de partisans, était aussitôt organisée, à une vingtaine de kilomètres à peine, une grande contre-manifestation, en opposition à l’ancien président, fraîchement sorti de prison.

Ulcérés, des milliers de manifestants, vêtus aux couleurs de la Seleção – l’équipe de football brésilienne – et de la bannière nationale, ont donc battu le pavé et bloqué une partie de l’après-midi la « Paulista », axe iconique de la mégapole. Cible principale du rassemblement : les six juges du Tribunal suprême fédéral (STF), plus haute juridiction du pays, ayant, jeudi 7 novembre, osé mettre fin à la jurisprudence selon laquelle une personne peut être emprisonnée avant l’épuisement de tous ses recours, même s’il a été condamné en seconde instance.

« Ce STF, c’est juste une bande de bandits, de *******, de voleurs gauchistes !, s’emporte Paulo Almeida, 58 ans, venu au rassemblement recouvert du drapeau brésilien. Ce que j’aimerais, sincèrement, c’est que Bolsonaro ferme le STF et même qu’il proclame un AI-5” [Acte institutionnel numéro cinq, par lequel la junte militaire en 1968 a suspendu le Congrès, écrasé les libertés et libéré l’usage de la torture] contre ces juges et contre la moitié des députés et des sénateurs ! », déclare-t-il avant de préciser, tout de même, qu’« ici, dans cette manifestation, tout le monde est démocrate. Il n’y a aucun fasciste ! ».

Une tournée du pays

Soixante-dix défilés du même type étaient organisés dans le pays par le mouvement Vem Pra Rua (VPR), actif en 2016 lors de la destitution de la présidente Dilma Rousseff. Mais le succès relatif du rassemblement sur la « Paulista » dissimule mal les doutes qui assaillent le pouvoir de Brasilia, désorienté face à la remise en liberté du très populaire chef de file de la gauche.

le monde
 
Haut