Bresil pays de rêve

Brésil: plus d'un demi-million d'homicides en dix ans


Plus d'un demi-million de personne sont mortes par homicide entre 2006 à 2016 au Brésil, soit six tués par heure, des chiffres qui font du plus grand pays d'Amérique latine l'un des plus violents au monde, selon un rapport publié mardi.

Le taux d'homicide a progressé de 14% sur cette période dans le pays de plus de 200 millions d'habitants.

"En dix ans, 553.000 personnes ont perdu la vie à cause de la violence intentionnelle au Brésil", indique l'Atlas 2018 de la violence, élaboré par l'ONG Forum brésilien de sécurité publique (FBSP) en partenariat avec un organisme public, l'Institut brésilien de recherches économiques Appliqué (Ipea).

Ce document d'une centaine de pages fournit également des données actualisées sur le nombre d'homicides en 2016: 62.517, un record, contre 61.619 recensés lors d'un précédent rapport du FBSB, datant d'octobre dernier.

Cela représente un taux d'homicide de 30,3 pour 100.000 habitants, 30 fois supérieur à la moyenne européenne, selon le rapport.

Un taux 14% plus élevé qu'en 2006, quand il s'élevait à 26,6 pour 100.000, avec moins de 50.000 homicides recensés.

Mais l'analyse Etat par Etat permet de constater que --du moins jusqu'en 2016-- le taux d'homicide a baissé dans les régions les plus riches du Brésil, comme Rio de Janeiro (-23%) ou Sao Paulo (-46,7%). Il a en revanche considérablement augmenté dans des régions plus pauvres du nord-est, comme Rio Grande do Norte (+256,7%) ou Bahia (+97,8%).

Le rapport montre également que "les Noirs, notamment les jeunes Noirs, sont les victimes les plus fréquentes des homicides au Brésil, étant beaucoup plus vulnérables que les blancs".

De 2006 à 2016, le taux d'homicide des Noirs a augmenté de 23,1% tandis qu'il a chuté de 6,8% chez les blancs.

En 2016, 71% des personnes tuées au Brésil étaient des Noirs ou métis, qui représentent 54% de la population totale.

En prenant en compte uniquement les jeunes Noirs de 15 à 29 ans, le taux d'homicide en 2016 s'est élevé à 281 pour 100.000.
 

Fadwa2016

Roudania
Il y a une grande discrimination au niveau des classes et surtout des ethnies.Les classe riche et moyenne sont occupés par les Blanc c'est dire (les descendants de colons portugais italiens Espagnole )les Européens et les Libanais et Japonnais.Par contre les descandant d'esclaves noire Africain et metisse se trouvent dans les favelas.
Voilà le socle du problème la discrimination.
Et la corruption qui frappe dans les hautes sphères politique Brésilienne.Ce pays à besoin d'une grande réforme en amont .
Économique sociale politiques. Et surtout SÉCURITAIRE
Il y a du boulot
 
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