Le projet d'accord avec l'Union européenne défendu par Theresa May a été largement rejeté par le Parlement, mardi soir. Franceinfo fait le point sur les scénarios possibles après ce vote sanction.
Scénario 1 : Londres trouve un plan B
Theresa May doit maintenant s'atteler à la difficile tâche d'élaborer un plan B. En effet, début janvier, une majorité de députés a adopté un amendement qui contraint la Première ministre à présenter, sous trois jours ouvrés, une alternative à l'accord sur le Brexit s'il était rejeté. Elle devra donc dévoiler sa solution de rechange lundi 21 janvier. Ce texte sera amendable et, s'il est validé, Theresa May sera chargée d'aller le défendre à Bruxelles.
Immédiatiement après avoir survécu à la motion de défiance, mercredi soir, la Première ministre a invité les leaders de chaque formation à discuter avec elle de ce "plan B", "dans un esprit constructif". Jeremy Corbyn a décliné l'invitation. "Notre porte reste ouverte, a assuré Downing Street, dans un communiqué cité par le Guardian (en anglais). La tâche ne sera pas faceile mais les députés savent qu'ils ont le devoir d'agir dans l'intérêt de la nation et de trouver un consensus."
Les négociations s'annoncent toutefois complexes, selon le quotidien britannique. Theresa May a fixé un certain nombre de "lignes rouges", dont le refus d'une union douanière avec l'UE, qui entravent les discussions avec les europhiles.
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Scénario 2 : un nouveau référendum est organisé
Au sein des conservateurs comme des travaillistes, certains europhiles militent pour l'organisation d'un nouveau vote sur le Brexit. Ils espèrent que la sortie de l'Union européenne sera cette fois rejetée par leurs concitoyens. La Cour de justice de l'UE a estimé, en décembre, que "le Royaume-Uni est libre de révoquer unilatéralement la notification de son intention de se retirer de l'Union européenne". Si cette décision était prise "dans le respect de ses propres règles constitutionnelles", avant le 29 mars, "le Royaume-Uni resterait dans l'Union dans des termes inchangés quant à son statut d'Etat membre".
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Scénario 3 : le Brexit est reporté
Pressé par le temps, le Royaume-Uni pourrait aussi demander une extension de l'article 50 du traité de Lisbonne, qui fixe un délai de deux ans pour la sortie d'un pays de l'Union européenne. Cela laisserait le temps au gouvernement de négocier un nouvel accord avec Bruxelles, puis au Parlement d'adopter les textes nécessaires à sa mise en œuvre. Mais Theresa May n'est pas favorable à cette option. "La position du gouvernement est que nous quitterons l'UE le 29 mars, a-t-elle répété mercredi face aux parlementaires, sans totalement exclure un report. Une extension de l'article 50 ne serait acceptée que s'il était certain qu'un accord est sur le point d'être trouvé."
(...)
Scénario 4 : le Royaume-Uni quitte l'Union européenne sans accord
Un dernier scénario, redouté par Bruxelles et par Theresa May, semble aussi possible. S'il n'y a pas de report du Brexit et que le Royaume-Uni se trouve toujours dans l'impasse le 29 mars à 23 heures (heure de Londres), le pays quittera l'Union européenne sans accord.
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Scénario 1 : Londres trouve un plan B
Theresa May doit maintenant s'atteler à la difficile tâche d'élaborer un plan B. En effet, début janvier, une majorité de députés a adopté un amendement qui contraint la Première ministre à présenter, sous trois jours ouvrés, une alternative à l'accord sur le Brexit s'il était rejeté. Elle devra donc dévoiler sa solution de rechange lundi 21 janvier. Ce texte sera amendable et, s'il est validé, Theresa May sera chargée d'aller le défendre à Bruxelles.
Immédiatiement après avoir survécu à la motion de défiance, mercredi soir, la Première ministre a invité les leaders de chaque formation à discuter avec elle de ce "plan B", "dans un esprit constructif". Jeremy Corbyn a décliné l'invitation. "Notre porte reste ouverte, a assuré Downing Street, dans un communiqué cité par le Guardian (en anglais). La tâche ne sera pas faceile mais les députés savent qu'ils ont le devoir d'agir dans l'intérêt de la nation et de trouver un consensus."
Les négociations s'annoncent toutefois complexes, selon le quotidien britannique. Theresa May a fixé un certain nombre de "lignes rouges", dont le refus d'une union douanière avec l'UE, qui entravent les discussions avec les europhiles.
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Scénario 2 : un nouveau référendum est organisé
Au sein des conservateurs comme des travaillistes, certains europhiles militent pour l'organisation d'un nouveau vote sur le Brexit. Ils espèrent que la sortie de l'Union européenne sera cette fois rejetée par leurs concitoyens. La Cour de justice de l'UE a estimé, en décembre, que "le Royaume-Uni est libre de révoquer unilatéralement la notification de son intention de se retirer de l'Union européenne". Si cette décision était prise "dans le respect de ses propres règles constitutionnelles", avant le 29 mars, "le Royaume-Uni resterait dans l'Union dans des termes inchangés quant à son statut d'Etat membre".
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Scénario 3 : le Brexit est reporté
Pressé par le temps, le Royaume-Uni pourrait aussi demander une extension de l'article 50 du traité de Lisbonne, qui fixe un délai de deux ans pour la sortie d'un pays de l'Union européenne. Cela laisserait le temps au gouvernement de négocier un nouvel accord avec Bruxelles, puis au Parlement d'adopter les textes nécessaires à sa mise en œuvre. Mais Theresa May n'est pas favorable à cette option. "La position du gouvernement est que nous quitterons l'UE le 29 mars, a-t-elle répété mercredi face aux parlementaires, sans totalement exclure un report. Une extension de l'article 50 ne serait acceptée que s'il était certain qu'un accord est sur le point d'être trouvé."
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Scénario 4 : le Royaume-Uni quitte l'Union européenne sans accord
Un dernier scénario, redouté par Bruxelles et par Theresa May, semble aussi possible. S'il n'y a pas de report du Brexit et que le Royaume-Uni se trouve toujours dans l'impasse le 29 mars à 23 heures (heure de Londres), le pays quittera l'Union européenne sans accord.
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