A fin juillet le taux d’exécution de la loi de finances par principales sources de recettes s’est établi en moyenne aux alentours de 55%. En revanche, celui des engagements des dépenses a atteint 58%
La rentrée s’annonce chaude pour le gouvernement. En plus des ajustements attendus en ce qui concerne la gouvernance, il doit aussi s’atteler à apporter un brin d’équilibre aux finances publiques. Et pour cause! Le déficit budgétaire est sur une trajectoire ascendante. Sur les 7 premiers mois, les besoins de financement du Trésor se sont établis à 33 milliards de DH. D’où le recours à l’emprunt pour couvrir une partie des dépenses de fonctionnement.
La situation s’explique bien évidemment par la hausse des divers postes de dépenses. Globalement, l’augmentation avoisine les 10%. Elle résulte de 6,8% des charges de biens et services, du personnel de 2,7% et des autres biens et services de 13,7%. Les services de la dette augmentent également de 12,8% et la compensation explose de 48,2%. Le tout stimulé par les montants des remboursements, dégrèvements et restitutions fiscaux (+76,4%) en raison de la TVA (4,9 milliards de DH au lieu de 2,2 milliards).
Le montant global des remboursements de TVA à l’intérieur et à l’importation (y compris la part supportée par les collectivités territoriales) a plus que doublé: 7 milliards de DH contre 3,2 milliards à fin juillet 2018. La forte hausse des remboursements fiscaux s’explique en grande partie par l’accroissement des restitutions au titre de la fiscalité domestique, TVA et IS. A fin décembre 2018, les arriérés de remboursement de la TVA et les demandes de restitution de l’IS ont été respectivement de 38,7 et de 3,9 milliards de DH.........
La rentrée s’annonce chaude pour le gouvernement. En plus des ajustements attendus en ce qui concerne la gouvernance, il doit aussi s’atteler à apporter un brin d’équilibre aux finances publiques. Et pour cause! Le déficit budgétaire est sur une trajectoire ascendante. Sur les 7 premiers mois, les besoins de financement du Trésor se sont établis à 33 milliards de DH. D’où le recours à l’emprunt pour couvrir une partie des dépenses de fonctionnement.
La situation s’explique bien évidemment par la hausse des divers postes de dépenses. Globalement, l’augmentation avoisine les 10%. Elle résulte de 6,8% des charges de biens et services, du personnel de 2,7% et des autres biens et services de 13,7%. Les services de la dette augmentent également de 12,8% et la compensation explose de 48,2%. Le tout stimulé par les montants des remboursements, dégrèvements et restitutions fiscaux (+76,4%) en raison de la TVA (4,9 milliards de DH au lieu de 2,2 milliards).
Le montant global des remboursements de TVA à l’intérieur et à l’importation (y compris la part supportée par les collectivités territoriales) a plus que doublé: 7 milliards de DH contre 3,2 milliards à fin juillet 2018. La forte hausse des remboursements fiscaux s’explique en grande partie par l’accroissement des restitutions au titre de la fiscalité domestique, TVA et IS. A fin décembre 2018, les arriérés de remboursement de la TVA et les demandes de restitution de l’IS ont été respectivement de 38,7 et de 3,9 milliards de DH.........
Budget: Les dépenses de fonctionnement explosent
La rentrée s’annonce chaude pour le gouvernement. En plus des ajustements attendus en ce qui concerne la gouvernance, il doit aussi s’atteler à apporter un brin d’équilibre aux finances publiques...
www.leconomiste.com