Burkina Faso : après le meurtre du maire de Djibo, la ville au bord de l'état de siège

Drianke

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La ville de Djibo, dans le nord du pays, est sous le choc après l'assassinat de son maire, dimanche 3 novembre. Oumarou Dicko a été victime d'une embuscade à Gaskindé, à quelques kilomètres de Djibo. Sur une route pourtant jugée encore relativement fréquentable.

Alors que le député-maire se rendait à Ouagadougou, son véhicule a été attaqué par des hommes armés. Trois autres passagers sont morts avec lui. Cette attaque a d'autant plus marqué la population qu'elle est survenue sur la dernière route à peu près fréquentable qui relie Djibo au reste du pays.

« A ce rythme, Djibo sera bientôt une ville assiégée », soupire au téléphone un membre de la société civile. « La ville ne dispose plus que d'un seul point d'entrée et de sortie, poursuit-il, si cet axe devient trop dangereux, ce sera l'asphyxie ».

Depuis plusieurs mois les attaques terroristes perpétrées dans la province du Soum, au nord du Burkina Faso, semblent obéir à un plan méthodique. Des axes stratégiques ont été détruits, comme le pont de Boukouma à l'est de Djibo, afin d'isoler la ville ainsi qu'Arbinda, autre chef-lieu de la région, du reste du pays.

« La route Bourzanga-Djibo est une voie rouge ! » s'énerve un habitant de Djibo dont l'établissement est fermé depuis plus d'un an. « On y croise plus de terroristes que de militaires. Les jihadistes montent des checkpoints alors que les forces de sécurité ne patrouillent plus, par peur des mines artisanales », conclut-il.

Une situation que réfute une source à l'état-major des armées burkinabè, qui affirme que les forces de sécurité passent sur toutes les routes de la province. Cette source a néanmoins refusé de communiquer le nombre d'hommes déployés dans le Soum ou les détails du dispositif sécuritaire mis en place.

audio dans le lien



http://www.rfi.fr/afrique/20191104-burkina-assassinat-djibo-inquietudes-isoler-ville
 

Drianke

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Burkina Faso. « Il y a eu tant de morts » témoignent les rescapés de l’attaque

Choqués par l’attaque d’un bus qui a causé le décès d’une trentaine de personnes, les Burkinabés tentent de reprendre le cours de leur vie. Mais pour les rescapés, le cauchemar n’est pas près de s’effacer.


Le bilan d’une attaque mercredi contre un convoi d’autocars dans l’est du Burkina Faso pourrait largement dépasser le décompte de 38 morts et 60 blessés fourni par les autorités du pays, selon le récit de deux rescapés.
L’un de ces deux témoins, qui se trouvait à bord de l’un des autocars de la compagnie minière canadienne Semafo pris pour cible, dit avoir été l’un des trois seuls survivants de son véhicule, lequel transportait jusqu’à 80 personnes.
Abel Kaboré décrit une scène d’embuscade : un véhicule censé assurer la sécurité du convoi a d’abord explosé sur une mine, sur la route menant au site de l’entreprise canadienne, puis les assaillants, dont certains s’exprimaient dans une langue étrangère et criaient « Allah Akbar », ont mitraillé trois bus.
Deux autres autocars ont pu quitter les lieux et échapper à l’assaut.

« Dans les trois bus attaqués, il y a eu tant de morts, plus de cent. Nous étions au sol, nous avons tout vu », raconte cet homme, aujourd’hui soigné dans un hôpital à Ouagadougou. Parmi les trois passagers de son bus, « seuls trois ont survécu ».
Selon lui, chaque bus transportait de 70 à 80 personnes.

Bilan provisoire

Quelque 250 personnes en tout se trouvaient probablement dans le convoi, selon une source sécuritaire et un employé de la mine, une estimation qui laisse planer des doutes quant au sort de plusieurs dizaines de personnes si l’on s’en tient au bilan officiel.
Semafo et le gouvernement burkinabé n’ont pas dit combien de personnes se trouvaient dans les bus et n’ont pas répondu, vendredi, aux sollicitations de Reuters.

Dans un premier temps, les employés de la mine ont tenté de fuir les autocars avant de s’y précipiter à nouveau pour échapper aux assaillants, cachés dans la végétation, d’après un autre survivant, Bakary Sanou.

« Les gens ont essayé de regagner les bus. J’ai essayé de courir vers les buissons et j’ai vu que (les assaillants) sont allés vers les bus, ont ouvert les portes et tenté de tuer tout le monde », dit-il.

Le Burkina Faso est en proie à des violences meurtrières dues à la fois à un mouvement de rébellion antigouvernementale et aux troubles au Mali voisin, lui-même confronté à des mouvements djihadistes qui déstabilisent toute la région.
 

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Des dizaines de terroristes "neutralisés" en deux opérations

Au moins trente-deux "terroristes" ont été "neutralisés" vendredi et samedi lors de deux opérations militaires dans le nord du Burkina Faso, après l’attaque d’une patrouille, a annoncé l’état-major burkinabè.

Un soldat burkinabè a été tué lors des affrontements, a précisé l’état-major.

Après l’attaque vendredi d’une patrouille de soldats près de Yorsala (province de Loroum), "la vigoureuse réaction de l’unité suivie d’un vaste ratissage de la forêt de Yorsala à occasionné d’intenses combats qui ont duré plusieurs heures", ajoute le même état-major.

Des "esclaves sexuelles" libérées

Au cours de ces affrontements, 24 terroristes ont été neutralisés et divers matériels ont été récupérés et un soldat a malheureusement perdu la vie. Cette opération a également permis de libérer plusieurs femmes qui étaient retenues par les terroristes "et utilisées comme esclaves sexuelles".
A la suite de ces affrontements et sur la base de renseignements précis, l’armée a mené samedi une action offensive dans les environs de Bourzanga (province du Bam), qui a permis de neutraliser huit autres terroristes et de récupérer un important lot d’armement, de munitions et de matériels divers.

https://www.ledauphine.com/france-m...de-terroristes-neutralises-en-deux-operations
 

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Le Burkina Faso entièrement déconseillé aux voyageurs, selon le Quai d’Orsay

Le ministère français des affaires étrangères vient de classer tout le pays en zones orange et rouge.


Le Burkina Faso, jadis assez prisé par les touristes mais en proie depuis 2015 à des attaques djihadistes récurrentes, est désormais entièrement « déconseillé sauf raison impérative » ou « formellement déconseillé » par le ministère français des affaires étrangères. Le Quai d’Orsay a actualisé sa carte de conseils aux voyageurs sur le Burkina et, désormais, la zone rouge (formellement déconseillée) a été étendue, couvrant tout le nord, l’est et les frontières ouest, alors que le reste du pays est désormais orange (déconseillé sauf raison impérative). Jusqu’à récemment, le centre du pays et la capitale étaient encore en jaune (vigilance renforcée).

Lire aussi « Le Burkina Faso est devenu partie intégrante de la crise au Sahel »

Les attaques attribuées aux groupes djihadistes, certains affiliés à Al-Qaida, d’autres au groupe Etat islamique, ont fait près de 700 morts depuis début 2015, selon un comptage de l’AFP, et environ 500 000 déplacés internes et réfugiés, selon l’ONU. « La détérioration sécuritaire au Sahel est très préoccupante. L’épicentre de l’insécurité était auparavant au Mali. Aujourd’hui, le Burkina Faso est désormais au cœur du conflit », a estimé mardi Patrick Youssef, directeur adjoint du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) pour l’Afrique, lors d’une conférence de presse au Forum international de Dakar sur la paix et la sécurité en Afrique.

485 000 déplacés internes

« Depuis le début de l’année, le nombre de déplacés internes a augmenté en flèche. Rien qu’entre juillet et septembre, leur nombre est passé de 280 000 à 485 000 », a-t-il rappelé, pointant que la situation s’est particulièrement dégradée dans la province du Soum (nord du Burkina, à la frontière avec le Mali), où « des groupes armés prennent progressivement le contrôle territorial de la zone »............................

https://www.lemonde.fr/afrique/arti...geurs-selon-le-quai-d-orsay_6019831_3212.html
 

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Au Burkina Faso, les mines d’or sous la menace djihadiste

Après l’attaque d’un convoi ayant fait 40 morts, l’inquiétude est plus que jamais de mise dans ce secteur qui contribue à 11,4 % du PIB et emploie plus de 35 000 personnes.

C’était devenu un rituel. Dans le bus pour la mine de Boungou, au Burkina Faso, certains employés avaient pris l’habitude de prier. « A chaque fois, lorsqu’on approchait de la forêt d’Ougarou, le point le plus dangereux du trajet, je suppliais pour ne pas croiser des bandits ou des terroristes », confie un technicien burkinabé de la Semafo, la société canadienne qui exploite ce site aurifère de l’est du pays. Mais ce matin du 6 novembre, quand il s’engouffre avec ses collègues, de retour de la mine, sur cette longue piste en terre rouge en partie déconnectée du réseau téléphonique, personne ne voit le piège se refermer sur leur convoi.

L’escorte militaire, en tête, saute sur un engin explosif, puis les cinq bus de la compagnie, transportant 241 employés et fournisseurs, sont pris d’assaut par des hommes armés. « Ils nous accusaient de travailler pour les Blancs et tiraient sur les employés en criant “Allahou Akbar”. Ils sont revenus deux fois pour tuer les survivants. Certains ont pu fuir ou se cacher sous les corps de leurs voisins. C’était un massacre », témoigne cet employé, rescapé de l’embuscade qui a fait 40 morts et une soixantaine de blessés, selon un dernier bilan officiel. Au Burkina, l’attaque, la plus meurtrière enregistrée depuis le début des violences djihadistes en 2015, a provoqué une immense onde de choc.......................

https://www.lemonde.fr/afrique/arti...r-sous-la-menace-djihadiste_6020049_3212.html
 

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Burkina Faso : 14 morts dont "des enfants" dans l'attaque d'une église protestante


 

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Regain de tension entre le Burkina Faso et la France

Le parti au pouvoir ainsi que l’opposition ont critiqué la déclaration du ministre français des Affaires étrangères, Jean-Yves le Drian, qui a demandé plus d’action pour lutter contre les mouvements djihadistes.

Les acteurs politiques burkinabè n'ont pas tardé à réagir à la déclaration de Jean Yves Le Drian, appelant le Mali et le Burkina Faso à agir davantage pour rétablir la sécurité face aux violences djihadistes et intercommunautaires.

Pas besoin de conseils venus de l'étranger
Le Mouvement du peuple pour le progrès (MPP), le parti au pouvoir ne se reconnaît donc pas dans cette déclaration du diplomate français, explique Simon Compaoré, président du MPP :
"Les propos du ministre Jean Yves Le Drian ne me concernent pas. Nous avons des anciens qui sont les religieux et coutumiers qui nous conseillent et les organisations de la société civile et politiques qui agissent", a ainsi déclaré Simon Compaoré."Nous sommes les maîtres de nos destins. C'est pourquoi l'appel du président du Burkina Faso doit être entendu partout dans le pays. Nous allons nous mobiliser pour livrer davantage bataille contre l'ennemi, avec l'aide de Dieu."
Jean-Yves Le Drian (à gauche), ici en compagnie de Heiko Maas, le ministre allemand des Affaires Étrangères.

Un aveu que l'opposition ne comprend pas
L'opposition s'avoue pour sa part surprise par cette prise de position du chef de la diplomatie française. Mamadou Kabré, le président du Prit-Lanaya, s'interroge même sur l'attitude de la France qui semble illustrer son incapacité à vaincre militairement les djihadistes :
"Je dirais que ça me fait froid dans le dos de savoir que le ministre français des Affaires étrangères avoue ainsi que nous devrions faire plus de pression sur les djihadistes. Alors que la France est appelée à l'aide afin de vaincre ces groupes terroristes. C'est un aveu d'impuissance et cela présage d'une situation catastrophique dans un proche avenir."

Le Burkina Faso fera avec ou sans la France
Simon Compaoré se veut néanmoins plus confiant et assure que son pays poursuivra son combat, avec ou sans la France :
"Cette guerre est une question de conviction. Si on n'est pas convaincu, on aura beau avoir des armes de guerre, on ne pourra pas vaincre. Mais nous ne sommes pas les seuls à être confrontés à une telle situation. Nous allons lutter, avec ou sans l'aide des aînés."
La France et les Etats-Unis ont toutefois conseillé cette semaine à leurs ressortissants de quitter le Burkina Faso, car ils estiment que la situation sur place devient de plus en plus dangereuse.

https://www.dw.com/fr/regain-de-tension-entre-le-burkina-faso-et-la-france/a-51491447
 

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Burkina Faso : au moins 80 "terroristes" tués dans une attaque dans le nord du pays


 

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Au moins quatorze civils, dont des élèves, tués dans une attaque au Burkina Faso

Le pays, frontalier entre autres du Mali et du Niger, est confronté à des attaques djihadistes qui ont fait environ 750 morts et 560 000 déplacés depuis 2015.
Au moins quatorze personnes, dont sept élèves, ont été tuées, samedi 4 janvier, par l’explosion d’un engin artisanal au passage d’un car dans le nord-ouest du Burkina Faso, selon un bilan provisoire annoncé par le gouvernement.

Trois cars transportant 160 passagers sont partis de la localité de Toéni pour rejoindre la ville de Tougan samedi matin. L’un des cars a « sauté sur un engin explosif improvisé », selon le communiqué signé du ministre de la communication et porte-parole du gouvernement, Remis Fulgance Dandjinou. « Le bilan provisoire fait état de 14 morts parmi lesquels sept élèves et quatre femmes », selon le communiqué, qui fait état également de « dix-neuf blessés dont trois graves ». L’âge des victimes n’a pas été dévoilé dans le communiqué.

« Les blessés ont été immédiatement évacués au centre médical avec antenne chirurgicale de Tougan pour recevoir des soins médicaux appropriés », selon la même source. « Le gouvernement condamne fermement cet acte lâche et barbare qui vise à mettre à mal le moral des populations », selon le communiqué.

Des sources sécuritaires avaient fait état samedi du même bilan, sans toutefois préciser le nombre d’élèves tués. Selon l’une de ces sources, les « collégiens tués » regagnaient la localité où ils faisaient leurs études après avoir passé les fêtes de fin d’année en famille.
L’attaque n’a pas été revendiquée jusqu’à présent.

750 morts et 560 000 déplacés depuis 2015

Cette nouvelle tuerie de civils survient onze jours après le massacre d’Arbinda, dans le nord du pays, la veille de Noël. Trente-cinq personnes, dont 31 femmes, avaient été tuées, ainsi que sept militaires, lors de l’attaque de la base militaire puis de la ville. Le groupe djihadiste Etat islamique en Afrique de l’Ouest (ISWAP) avait revendiqué uniquement l’attaque contre la base militaire, sans évoquer les victimes civiles.

Les Burkinabè avaient suivi 48 heures de deuil national en hommage aux victimes de cette attaque, la plus meurtrière qu’a connue le pays depuis le début des violences djihadistes il y a cinq ans.

Comme ses voisins sahéliens le Mali et le Niger, le Burkina Faso est confronté à des attaques djihadistes qui ont fait environ 750 morts et 560 000 déplacés depuis 2015. Le Nord et l’Est sont particulièrement touchés. Ouagadougou, la capitale, a été frappée à trois reprises.
Les attaques avec des engins artisanaux, débutées en août 2018, se sont multipliées depuis. Mardi, dans une adresse télévisée à la Nation à l’occasion du Nouvel An, le président burkinabé, Roch Marc Christian Kaboré, a assuré que la « victoire » sur le « terrorisme » était « certaine ».

https://www.lemonde.fr/afrique/arti...une-attaque-au-burkina-faso_6024801_3212.html
 

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Attaque terroriste au Burkina: 36 civils tués dans la province du Sanmatenga

Au Burkina Faso, 36 civils ont été tués lundi 20 janvier dans la province du Sanmatenga dans la région du centre-nord. Un groupe armé terroriste, selon le gouvernement, a fait irruption dans les villages de Nagraogo et d'Alamou et y a abattu respectivement 32 et 4 personnes. Un deuil national de quarante-huit heures a été décrété par le gouvernement à compter du mercredi 22 janvier.
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Lundi, c’est le jour du marché de Nagraogo, village situé dans la commune rurale de Barsalagho dans la province du Sanmatenga. Alors que le marché est en effervescence, un groupe armé terroriste y fait irruption. Ces hommes armés tirent sur les populations. 32 personnes sont tuées selon le gouvernement. Les assaillants brûlent le marché avant de quitter les lieux.

Dans leur repli ils abattent quatre autres personnes dans le village d'Alamou, toujours dans la même province, trois villageois sont également blessés selon le bilan officiel.

Les assaillants ont aussi incendié une trentaine de motos appartenant aux habitants des localités attaquées. Selon nos informations, les populations quittent ces villages pour se réfugier à Kaya, une centaine de kilomètres au nord-est de la capitale.

Tout en condamnant cette attaque, le gouvernement burkinabè a décrété un deuil national de quarante-huit heures sur toute l’étendue du territoire. Les réjouissances populaires, les manifestations à caractère récréatif sont interdites. Les drapeaux sont mis en berne sur tous les édifices publics et dans les représentations du Burkina Faso à l’étranger.

http://www.rfi.fr/fr/afrique/20200121-attaque-terroriste-burkina-36-civils-tués-province-sanmatenga
 

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Burkina Faso: attaque contre des civils dans le village de Silgadji

Au Burkina Faso, une nouvelle attaque a eu lieu contre des civils dans le village de Silgadji, dans la province du Soum. Le bilan diverge selon les sources : entre 10 et 50 personnes tuées. Le marché du village a été attaqué samedi dernier dans l’après-midi par des hommes armés, mais ce n'est que ce lundi que l’information a été donnée.

RFI Avec notre correspondant à Ouagadougou, Yaya Boudani

Selon nos sources, c’est ce samedi entre 14h et 16h que l’attaque s’est déroulée. C’est au niveau du marché que les hommes armés ont attaqué les populations.

« Ils ont d’abord rassemblé tout le monde. Ensuite, ils ont séparé les femmes des hommes », explique une source gouvernementale. Tous les hommes ont été abattus et les femmes libérées.

Vérification des pièces d'identité

Selon un témoin, cité par une autorité locale, les assaillants ont vérifié les pièces d’identité des hommes avant de les abattre comme s’ils recherchaient des catégories de personnes bien précises. « Les corps sont toujours au marché », dit notre interlocuteur.
Selon notre source sécuritaire, les assaillants ont saboté l’antenne qui servait de relais pour les communications téléphoniques, empêchant tout contact avec les autres localités.

Difficile de donner un bilan de cette attaque. Entre 10 et 50 personnes tuées, selon les sources. Mais ce bilan pourrait s’alourdir, car il y a des portés disparus selon une source sécuritaire qui a pu rencontrer des rescapés.

Engins explosifs

La zone a été isolée par les assaillants avant l’attaque. Selon une source gouvernementale, ces groupes armés ont posé des engins explosifs sur tous les axes qui conduisent à la localité. Difficile pour les forces de sécurité d’y accéder avec des véhicules. Un flux important de populations a commencé à fuir le village. Des dizaines de personnes se sont déjà réfugiées dans les communes environnantes.
 
Burkina Faso: attaque contre des civils dans le village de Silgadji

Au Burkina Faso, une nouvelle attaque a eu lieu contre des civils dans le village de Silgadji, dans la province du Soum. Le bilan diverge selon les sources : entre 10 et 50 personnes tuées. Le marché du village a été attaqué samedi dernier dans l’après-midi par des hommes armés, mais ce n'est que ce lundi que l’information a été donnée.

RFI Avec notre correspondant à Ouagadougou, Yaya Boudani

Selon nos sources, c’est ce samedi entre 14h et 16h que l’attaque s’est déroulée. C’est au niveau du marché que les hommes armés ont attaqué les populations.

« Ils ont d’abord rassemblé tout le monde. Ensuite, ils ont séparé les femmes des hommes », explique une source gouvernementale. Tous les hommes ont été abattus et les femmes libérées.

Vérification des pièces d'identité

Selon un témoin, cité par une autorité locale, les assaillants ont vérifié les pièces d’identité des hommes avant de les abattre comme s’ils recherchaient des catégories de personnes bien précises. « Les corps sont toujours au marché », dit notre interlocuteur.
Selon notre source sécuritaire, les assaillants ont saboté l’antenne qui servait de relais pour les communications téléphoniques, empêchant tout contact avec les autres localités.

Difficile de donner un bilan de cette attaque. Entre 10 et 50 personnes tuées, selon les sources. Mais ce bilan pourrait s’alourdir, car il y a des portés disparus selon une source sécuritaire qui a pu rencontrer des rescapés.

Engins explosifs

La zone a été isolée par les assaillants avant l’attaque. Selon une source gouvernementale, ces groupes armés ont posé des engins explosifs sur tous les axes qui conduisent à la localité. Difficile pour les forces de sécurité d’y accéder avec des véhicules. Un flux important de populations a commencé à fuir le village. Des dizaines de personnes se sont déjà réfugiées dans les communes environnantes.

Allah y rahmoum


Si seulement il y avait un bouton pour neutraliser tous ces miliciens et ceux qui les commandent.

Qui fournis ces armes et ces explosifs?
 

Drianke

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On sait que la France fournit des armes et pas qu'elle.....comment peux tu acheter des armes quand tu vis dans les dunes de sables....les 4 x 4 neufs et les armes ça pousse pas dans le sable!!!

Allah y rahmoum

Si seulement il y avait un bouton pour neutraliser tous ces miliciens et ceux qui les commandent.

Qui fournis ces armes et ces explosifs?
 
On sait que la France fournit des armes et pas qu'elle.....comment peux tu acheter des armes quand tu vis dans les dunes de sables....les 4 x 4 neufs et les armes ça pousse pas dans le sable!!!

C'est claire je ne souhaite de mal à personnes mais tous ces semeurs de corruption dans le monde ils me dégoutent profondément, diaboliquement ils distribuent armes, salaires, matériels, drogues, à des paumés et des criminels pour leurs intérêts et agitent des false flag dans la presse. :malade:
 

Drianke

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Burkina Faso : Barsalogho, épicentre d’une crise humanitaire grandissante

La région de la petite ville du centre-nord du pays accueille 270 000 déplacés et réfugiés, fuyant les violences djihadistes et intercommunautaires.
« C’est la crise humanitaire qui grossit le plus vite au monde », s’alarme Jan Egeland, secrétaire général du Conseil norvégien pour les réfugiés (NRC), en visitant Barsalogho, petite ville du centre-nord du Burkina Faso, région qui accueille 270 000 déplacés et réfugiés fuyant les violences djihadistes et intercommunautaires. « En févier 2019, il y avait 60 000 déplacés au Burkina. Il doit y en avoir plus de 600 000 aujourd’hui. Les gens ont peur, souligne M. Egeland, ancien secrétaire général adjoint des Nations unies chargé des affaires humanitaires. Ce chiffre devrait atteindre 900 000 personnes d’ici à avril. Les violences continuent de contraindre des familles à quitter leur foyer. »

Article réservé à nos abonnés Lire aussi Le Burkina Faso confronté à la terreur djihadiste

Le Burkina Faso, frontalier du Mali et du Niger, est confronté à des attaques djihadistes, qui ont fait plus de 750 morts depuis 2015. Sous-équipées et mal entraînées, les forces de l’ordre burkinabées n’arrivent pas à enrayer la spirale de violences. Selon l’ONU, les attaques djihadistes au Mali, au Niger et au Burkina ont fait 4 000 morts en 2019.

Dans le camp du secteur 2, des enfants piaillent sur une petite aire de jeu tandis que des femmes préparent le repas. Un océan de tentes blanches carrées entoure des hangars. Tahibata Ouédraogo, mère de trois enfants, vit là depuis cinq mois. « Nous avons fui les attaques à Guiendbila [40 kilomètres au nord de Barsalogho]. Nous avons essayé d’y retourner après quelque temps mais on a été intercepté par des terroristes qui nous ont fouettés, puis ont exécuté l’apprenti chauffeur du véhicule qui nous transportait », explique Tahibata, la gorge nouée, toujours sous le choc.

« Brusquement, ce sont des tueries »

« Quand nous allons chercher du bois en brousse, ils [les terroristes] nous attrapent, en violent certaines ou introduisent des objets dans leur sexe. Certaines ont été évacuées à Kaya pour ces faits et d’autres sont mortes. On tue nos maris et nos enfants. Qu’allons nous devenir sans maris ni enfants », précise-t-elle.
Un millier de personnes vivent sur le site du secteur numéro 2, installé depuis six mois par le NRC. « On ne sait pas qui nous attaque, mais ce sont généralement des jeunes hommes aux traits de Peuls. On entend des bruits de motos et brusquement ce sont des tueries. Ils viennent en binôme à moto. Un qui conduit tandis que l’autre tire sur les gens. Ils tirent à l’aveugle », explique Adama Zabré, un commerçant de 52 ans, père de quinze enfants, qui a fui le village de Sao (50 kilomètres au nord de Barsalogho), abandonnant tous ses biens, notamment son magasin de pièces détachées. Selon lui, « avant, les djihadistes tuaient uniquement les adultes. Mais présentement, ils tirent sur tous les garçons, adultes et enfants ».....

https://www.lemonde.fr/afrique/arti...se-humanitaire-grandissante_6027620_3212.html
 

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Burkina Faso : la date de la présidentielle et des législatives, dévoilée

Au Burkina Faso, le gouvernement a officialisé, ce mercredi 5 février, la date de la présidentielle 2020. A l’issue du conseil des ministres, le 22 novembre a été choisi pour la tenue de la présidentielle couplée avec les législatives.
Dans son traditionnel point de presse du conseil conseil des ministres, le ministre de la communication et porte-parole du gouvernement, Remis Fulgance Dandjinou, a annoncé la tenue des élections couplées (présidentielles et législatives) au dimanche 22 novembre 2020. Selon des médias locaux, le couplage des deux scrutins est une proposition du dialogue politique tenu entre pouvoir, opposition et les acteurs de la vie politique burkinabé. Les municipales se tiendront, quant à elles, en 2021, quelques mois après le double scrutin................

 

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Les grands rassemblements interdits dans six régions du Burkina Faso

Le gouvernement Burkina Faso, au regard de la situation sécuritaire se dégradant davantage dans certaines zones du territoire national, avec une multiplication des attaques terroristes, a décidé d’interdire les grands rassemblements dans six régions du pays, a-t-on appris mercredi, de source proche du ministère de l’Administration territoriale.Selon cette source, les régions concernées sont celles de la Boucle du Mouhoun, du Sahel, de l’Est, du Nord, du Centre-Est et du Centre-Nord.

Le ministre d’Etat, en charge de l’Administration territoriale, Siméon Sawadogo, apprend-on, a adressé un message aux gouverneurs desdites régions afin que ceux-ci prennent des dispositions «en vue d’éviter des activités occasionnant des grands regroupements de populations dans les zones à fort risque sécuritaire».

Ce message gouvernemental intervient dans un contexte où les attaques terroristes se multiplient contre les populations civiles, les Forces de défense et de sécurité (FDS) et les symboles de l’Etat..............................

https://www.journaldutchad.com/les-grands-rassemblements-interdits-dans-six-regions-du-burkina-faso/
 

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Burkina Faso : 11 personnes tuées dans le nord-ouest
10 février 2020A. Lakhs
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Des terroristes armés ont tué dans la nuit de vendredi au moins 11 civils dans le village de Siéwali, commune de Kombori, située dans la province de la Kossi, au nord-ouest du Burkina Faso, près de la frontière malienne.

Par ailleurs, un policier béninois a été tué dans l’attaque d’un poste dans la nuit de samedi à dimanche dans le nord du Bénin, près de la frontière avec le Burkina Faso, où opèrent de nombreux groupes jihadistes, a annoncé la police dans un communiqué.
C’est la première fois qu’une attaque vise les forces de l’ordre béninoises, dans cette zone frontalière où deux touristes français avaient été enlevés et leur guide assassiné dans le parc de la Pendjari en mai 2019.
 

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Burkina Faso : un sous-officier français de la force Barkhane de 28 ans retrouvé mort

Le sergent-chef Morgan Henry a été retrouvé mort dimanche. Les causes de son décès ne sont pas encore connues.

Le chef d'état-major de l'armée de Terre a exprimé sa « profonde tristesse ». Un sous-officier français de 28 ans de la force Barkhane est décédé au Burkina Faso, a annoncé le ministère des Armées dans un communiqué lundi matin.

Membre du 54e régiment de transmissions de Haguenau depuis 2015, le sergent-chef Morgan Henry « a été découvert au sein de son campement dimanche », sans que ne soient précisées les causes de son décès. « Une enquête de gendarmerie, menée par la prévôté, a été diligentée pour établir les circonstances de sa mort », a indiqué le ministère des Armées.



Chef d'état-major de l'armée de Terre

@CEMAT_FR

https://twitter.com/CEMAT_FR/status/1229322542848057344

Profonde tristesse à l'annonce du décès du sergent-chef Morgan HENRY, engagé sur #Barkhane.

J'assure à sa famille et ses proches, ainsi qu’à ses camarades du #54RT tout mon soutien et leur témoigne la fraternité de l’@armeedeterre.
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Plusieurs fois décoré et « animé d'un remarquable état d'esprit », Morgan Henry, originaire de Seine-Maritime, s'était engagé une première fois dans le cadre de l'opération Barkhane entre mai et septembre 2016 avant de participer l'année suivante à l'opération Chammal, en Irak. Promu sergent-chef en octobre 2017, il était retourné deux fois en Irak, de novembre 2017 à mars 2018 et de décembre 2018 à mars 2019.

Morgan Henry était déployé au Burkina Faso depuis le mois de décembre dans le cadre de l'opération Barkhane, qui mobilise environ plusieurs milliers de soldats depuis six ans dans plusieurs pays du Sahel pour combattre les différents groupes djihadistes. Début février, la ministre des Armées Florence Parly a annoncé le déploiement de 600 soldats supplémentaires, portant ainsi les effectifs à 5 100 hommes.

http://www.leparisien.fr/faits-dive...e-28-ans-retrouve-mort-17-02-2020-8261148.php
 

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
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Burkina Faso : une attaque, 43 morts et de la confusion

Qui, des djihadistes ou des groupes d'autodéfense, est responsable de l'attaque de 2 villages qui a fait 43 morts. La question est sur toutes les lèvres.
« Dimanche, des attaques ont été perpétrées dans les villages situés dans la commune de Barga, province du Yatenga (nord). Le bilan provisoire fait état de 43 victimes (…) et 6 blessés », a déclaré lundi 9 mars, au lendemain, le ministre burkinabè de la Communication, Remis Fulgance Dandjinou, dans un communiqué. Géographiquement, Dinguila Peul et Barga Peulhet Ramdola Peul sont dans le département de Bars, près de la frontière avec le Mali. C'est-à-dire dans des zones où des groupes djihadistes et des milices dites d'autodéfense s'en sont déjà pris à plusieurs reprises aux populations. Un deuil national de quarante-huit heures a été décrété. Un de plus.


Que sait-on ?

L'Agence France-Presse cite des sources locales qu'elle a contactées et qui confirment que ce sont bien des « villages où vivent majoritairement des Peuls ». « Ce sont des groupes d'autodéfense qui agissent en représailles aux attaques djihadistes », ont même précisé d'autres sources sur le terrain. « Les Forces de défense et de sécurité ont été immédiatement déployées sur les lieux pour sécuriser les villages attaqués », a détaillé le ministre de la Communication. « Le gouvernement condamne avec la plus grande fermeté cette attaque odieuse. Tout est mis en œuvre pour ramener le calme et la sérénité dans les villages touchés », a-t-il poursuivi, précisant que le procureur du tribunal de la ville de Ouahigouya avait été saisi........

https://www.lepoint.fr/afrique/burk...t-de-la-confusion-10-03-2020-2366431_3826.php
 
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