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[QUOTE="paskemoi, post: 4885143, member: 178575"] Au tout début d’une relation, il n’est pas toujours facile de détecter si le désir de se rapprocher de l’autre est le désir sain et légitime que tous les amoureux ressentent. Chez une personne souffrant de dépendance affective, ce désir provient surtout d’une grande soif d’attachement et d’une recherche de la symbiose. Une bonne façon d’évaluer la qualité de notre relation, c’est d’observer notre réaction lorsque notre partenaire ne peut accéder à notre désir de le voir ou qu’il ne fait pas un geste que nous aurions apprécié. La personne dépendante affective réagit très mal à tous les contretemps, qu’elle interprète comme un rejet sans essayer de comprendre son partenaire. Toutes les occasions sont bonnes pour revivre les abandons et les rejets du passé et rebrasser ses émotions. Résultat: on fait de la peine à son partenaire, ou des colères injustifiées. Quant à la personne qui ne souffre pas de dépendance affective, elle n’en fera pas une montagne si l’être aimé ne peut la voir ou même s’il n’en a tout simplement pas envie à ce moment précis. Un autre indice de dépendance affective, c’est notre perception du temps lorsque nous ne sommes pas en présence de la personne aimée. Une heure peut nous paraître une journée et le fait de ne pas avoir de nouvelles pendant quelques jours peut conduire à un état de panique. Nous n’avons plus aucun jugement et nous sommes incapables de relativiser les événements. Je me souviens d’un jour où j’attendais mon ex-conjoint sur le coin d’une rue, où nous avions convenu de nous rencontrer avant d’aller au cinéma. Il est arrivé une vingtaine de minutes en retard, mais je l’ai reçu comme s’il m’avait manqué de respect devant toute une foule. Chaque minute d’attente m’avait paru une heure. Au lieu de me dire qu’il avait eu un contretemps ou s’était trompé de chemin parce qu’il ne venait pas souvent à Montréal, j’étais outrée par son retard et en faisais tout un drame. J’espère qu’il m’a pardonné cette immaturité qui, à l’époque, lui a malheureusement fait passer de mauvais moments. Le dépendant affectif peut aussi choisir des partenaires qu’il veut à tout prix sauver: des personnes souffrant d’alcoolisme ou de toxicomanie, des maniaques du travail, des personnes de milieu modeste… Il part en croisade en se disant qu’il deviendra indispensable à la personne qu’il va sauver et qu’elle ne voudra plus jamais le quitter. Lorsque cela se produit malgré tout, c’est la crise, qui mène parfois au suicide ou même, dans certains cas, au meurtre passionnel. Mon frère Louis, qui a travaillé de très près avec des dépendants affectifs, me parlait dernièrement de ce phénomène du meurtre passionnel, qu’on a de la difficulté à comprendre. Selon lui, l’explication est fort simple. La personne souffrant de dépendance affective n’est plus capable de supporter la vie avec son partenaire, mais elle ne peut pas non plus envisager de vivre sans lui. Si elle s’enlevait la vie, elle ne pourrait supporter d’être séparée à tout jamais de son conjoint, et de ses enfants lorsqu’il y en a. En décidant de les tuer tous puis de se suicider, elle pense tout simplement qu’elle va les emmener avec elle dans un lieu sans souffrance où ils seront enfin réunis, dans la paix, pour l’éternité. >>> [/QUOTE]
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