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[QUOTE="paskemoi, post: 4885147, member: 178575"] La personne qui n’a pas commencé à travailler sur sa dépendance affective veut à tout prix faire diminuer sa souffrance, qui est, comme nous l’avons vu, intolérable. Elle cherche donc des moyens pour soulager cette souffrance et même, si possible, pour la faire disparaître en quelques heures. Ces moyens, qu’on appelle <<anesthésiants», ne permettent cependant pas de traiter la dépendance et de se libérer de la souffrance. Les anesthésiants gèlent temporairement la souffrance mais, pour qu’ils continuent de faire effet, on doit toujours en augmenter la dose. La personne qui pensait avoir trouvé une solution définitive à sa souffrance doit donc augmenter sans cesse la dose de son anesthésiant ou en trouver un autre si l’effet apaisant ne se fait plus sentir. Les moyens ou substances anesthésiants ne sont pas toujours mauvais; cela dépend du motif de leur utilisation. Bien sûr, la prise de cocaïne ou d’une autre drogue est toujours nocive, quel que soit le contexte. Par contre, pour ce qui est de la pratique d’un sport ou de la consommation d’aliments, par exemple, cela dépend. Bien manger et faire de l’exercice sont deux activités importantes et utiles. Manger pour oublier sa souffrance et camoufler ses émotions, ou faire du sport pour refuser d’entrer en contact avec soi-même, voilà qui est mauvais, parce qu’on s’en sert comme anesthésiants. Après avoir pris connaissance de toutes ces caractéristiques d’une personne souffrant de dépendance affective, vous serez sans doute en mesure de déterminer si, oui ou non, vous êtes un dépendant affectif. Si vous avez encore des doutes parce que tout en étant très malheureux vous avez l’impression de persister dans un mode de vie par choix, demandez-vous si vous avez essayé de modifier ce mode de vie par des gestes concrets. Essayez de voir si votre choix de demeurer à l’endroit où vous êtes profondément malheureux vous est dicté par des prétextes masquant votre peur et même votre terreur d’opérer un changement dans votre vie ou si, au contraire, vous vous sentez tout à fait libre. Le principal baromètre pour déterminer si vous êtes dans un mode de vie qui vous convient, avec ou sans partenaire, c’est l’état de votre santé physique et émotionnelle. Si vous êtes à la bonne place, vous avez toutes les chances d’être en santé. Par contre, si vous maintenez un lien ou un mode de vie par faiblesse, jalousie, insécurité, culpabilité ou même par soif de pouvoir, parce que vous souffrez de dépendance affective, vous pouvez être certain que, tôt ou tard, votre enfant intérieur va se rebeller et faire des siennes. Et si vous persistez malgré ses avertissements sous forme de panique, de stress ou d’angoisse, soyez assuré qu’il vous promet des problèmes de santé plus graves encore. La dépendance affective est l’un des problèmes les plus graves dont peut souffrir une personne parce que, plus que tout autre, il engendre toutes les peurs humaines que l’on puisse imaginer: peur d’aimer, peur d’être aimé, peur d’être abandonné, peur de ne pas être à la hauteur, peur d’être rejeté, peur de ne pas en faire assez pour les autres, peur d’être exploité parce qu’on en fait trop, peur d’être seul et peur d’être avec les autres. De plus, à partir de la quarantaine, tous les anesthésiants que le dépendant affectif utilise pour survivre commencent à moins faire effet et ne réussissent plus à atténuer la souffrance. La personne se retrouve alors dans un ***-de-sac et se dirige, petit à petit, vers des maladies de plus en plus graves dont elle n’arrive pas à se débarrasser et dont elle ne comprend pas l’origine. Le père Martin, dont j’ai parlé précédemment, avait émis l’hypothèse que plusieurs personnes souffrant de la maladie d’Alzheimer seraient justement des personnes qui n’ont pas eu la chance de se débarrasser de leur dépendance et qui, pour en finir avec la souffrance, optent pour ce genre d’évasion jusqu’à la fin de leur triste vie. Il ne faut pas généraliser, bien sûr, mais une telle observation devrait nous mettre sur nos gardes et nous inciter à prendre le plus vite possible les moyens nécessaires pour régler une situation qui nous fait risquer gros. >>> [/QUOTE]
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