Cancer colorectal : un dépistage encore insuffisant

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
Contributeur
A l'occasion de Mars Bleu, mois de prévention contre le cancer colorectal, Santé publique France révèle un état insuffisant du dépistage de cette maladie malgré l'existence d'un test simple et performant.

[URL='https://www.francetvinfo.fr/economie/transports/gilets-jaunes/gilets-jaunes-trois-questions-sur-le-limogeage-du-prefet-de-police-de-paris_3240059.html']
Avec 43 000 nouveaux cas et 17 000 décès par an en France, le cancer colorectal est l’un des plus fréquents et des plus meurtriers chez les hommes comme chez les femmes. Si un dépistage simple par recherche de sang dans les selles existe, sa pratique reste encore insuffisante, selon Santé publique France. Ainsi, "les dernières données pour la période 2017-2018 montrent que seuls 32,1% des hommes et des femmes de 50 à 74 ans à qui s’adresse ce dépistage y participent" déplore l’agence nationale dans une note mise en ligne le 15 mars 2019.

Une participation stagnante malgré le nouveau test

Ce faible taux de participation, qui semble stagner depuis plusieurs années – 33 ,5% en 2016-2017, 31 à 32% pour les périodes précédentes – reste bien en dessous du "repère européen acceptable" fixé à 45%, rappelle Santé publique France.
Et l'agence nationale ne s’attendait pas à une telle inertie. En effet, depuis 2015, un test simplifié (un seul prélèvement au lieu de six), et plus efficace (une détection de 80% des cancers au lieu de 40%) a été mis en place. Malgré cette amélioration, l’augmentation de la participation au programme de dépistage n’a pas eu lieu.

Pourtant ce test est indolore, non invasif, simple à réaliser et entièrement pris en charge par la sécurité sociale. Il consiste à prélever un échantillon de selles au moyen d’un écouvillon, à l’envoyer dans un laboratoire qui effectuera des analyses visant à déceler l’éventuelle présence de sang. En cas de résultat positif, le patient devra alors réaliser une coloscopie pour déterminer l’origine du saignement.
Sur la période 2017-2018, le test de dépistage s’est avéré positif chez 4% des personnes dépistées. Dans environ trois cas sur 10, la coloscopie a ensuite révélé un polype précancéreux et dans un cas sur 10 un cancer.

franceinfo[/URL]
 

minouwolf

Bladinaute averti
A l'occasion de Mars Bleu, mois de prévention contre le cancer colorectal, Santé publique France révèle un état insuffisant du dépistage de cette maladie malgré l'existence d'un test simple et performant.

[URL='https://www.francetvinfo.fr/economie/transports/gilets-jaunes/gilets-jaunes-trois-questions-sur-le-limogeage-du-prefet-de-police-de-paris_3240059.html']
Avec 43 000 nouveaux cas et 17 000 décès par an en France, le cancer colorectal est l’un des plus fréquents et des plus meurtriers chez les hommes comme chez les femmes. Si un dépistage simple par recherche de sang dans les selles existe, sa pratique reste encore insuffisante, selon Santé publique France. Ainsi, "les dernières données pour la période 2017-2018 montrent que seuls 32,1% des hommes et des femmes de 50 à 74 ans à qui s’adresse ce dépistage y participent" déplore l’agence nationale dans une note mise en ligne le 15 mars 2019.

Une participation stagnante malgré le nouveau test

Ce faible taux de participation, qui semble stagner depuis plusieurs années – 33 ,5% en 2016-2017, 31 à 32% pour les périodes précédentes – reste bien en dessous du "repère européen acceptable" fixé à 45%, rappelle Santé publique France.
Et l'agence nationale ne s’attendait pas à une telle inertie. En effet, depuis 2015, un test simplifié (un seul prélèvement au lieu de six), et plus efficace (une détection de 80% des cancers au lieu de 40%) a été mis en place. Malgré cette amélioration, l’augmentation de la participation au programme de dépistage n’a pas eu lieu.

Pourtant ce test est indolore, non invasif, simple à réaliser et entièrement pris en charge par la sécurité sociale. Il consiste à prélever un échantillon de selles au moyen d’un écouvillon, à l’envoyer dans un laboratoire qui effectuera des analyses visant à déceler l’éventuelle présence de sang. En cas de résultat positif, le patient devra alors réaliser une coloscopie pour déterminer l’origine du saignement.
Sur la période 2017-2018, le test de dépistage s’est avéré positif chez 4% des personnes dépistées. Dans environ trois cas sur 10, la coloscopie a ensuite révélé un polype précancéreux et dans un cas sur 10 un cancer.

franceinfo[/URL]

Comment les gens attrapent le cancer colorectal?
 
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