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Les caravanes de chameaux dans le Sahara antique
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[QUOTE="3roubi, post: 17114354, member: 351269"] À part les étoiles et l’odeur du sable et de la végétation, un berbère du désert, tout comme ceux d’ aujourd’hui d’ailleurs, utilisait de nombreux autres indicateurs de direction tels que la hauteur du soleil et de la lune, la configuration du terrain, les montagnes et l’horizon, l’ombre des dunes, la direction du vent, les embruns sableux provenant des cimes des dunes, les anciens ravins érodés, la position des rochers et des pierres, la présence de mirages, la position des déjections de chameaux qui pointaient toujours dans la direction du point d’eau suivant. Se déplacer à travers le désert, donc, était clairement un défi, guider des chameaux chargés de blocs de gros sel était aussi une tâche ardue, mais si l’on transportait également des esclaves cela devenait une véritable odyssée pour tous, comme le remarqua un écrivain du 11e siècle dans sa description des problèmes d’un chef de caravane à mi-chemin: Hérodote explique que les caravanes programmaient des arrêts d’importance vitale dans les oasis tous les dix jours environ. Certaines de ces oasis n’étaient que de simples puits entourés de quelques maisons alors que d’autres, telles que Awjila, celles du Fezzan ou de Kufra (toutes en Lybie), étaient de larges étendues de végétation verdoyante, un vrai régal pour les yeux des voyageurs du désert. Là, on trouvait des palmiers dattiers, des citronniers, des figuiers ainsi que du blé et des vignes cultivées grâce à des canaux d’irrigation. Cependant, au fil du temps, de nombreuses oasis disparurent complètement ensevelies sous les sables mouvants ou bien elles se tarirent en eau et furent abandonnées à la violence des tempêtes de sable. S’arrêter pour se réapprovisionner dans une oasis n’était pas gratuit puisque les tribus qui les contrôlaient imposaient des taxes sur le passage de marchandises sur leur territoire. Afin de s’assurer qu’aucun étranger ne s’incrustait dans la gestion lucrative des caravanes, les peuples du Sahara avaient pour habitude de recouvrir de sable les puits les plus petits afin de les cacher. [ATTACH type="full" alt="10166.jpg"]276689[/ATTACH] Beaucoup fut mis en œuvre pour rendre le voyage le moins difficile possible en ajoutant aux maigres ressources que la nature pouvait offrir. Abd al-Rahman, le gouverneur de Maghrib (r.747-755 EC), a ordonné qu’une série de puits soient creusés le long de la route depuis le Maroc du sud jusqu’à la région du Soudan. L’eau était alors puisée de ces puits à l’aide de cordes en poil de chameau et de seaux en cuir, le tout tiré par des chameaux s’éloignant du puits en ligne droite. [/QUOTE]
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