Elise Lucet a fait écouter au vice-président de Lidl, en charge des relations sociales et humaines, des paroles d’une très grande violence tenues par un manager régional à l’encontre de l’un de ses subordonnés.
VIDEO http://www.francetvinfo.fr/economie...r=EPR-502-[newslettervideo]-20170928-[video1]
Si le magasin est mal tenu, je te promets, je te promets que toi et moi, toutes les semaines, on se verra. Toutes les semaines ! Et ça va être à feu et à sang. Et le magasin, ça va être à feu et à sang ! Je vais te convoquer à longueur de semaine. Tu vas perdre une à deux semaines de salaire par mois, parce que je te mettrai six jours de mise à pied à longueur de temps…"
"Je te cartouche ! C’est la guerre !"
La mine grave, Denis Maroldt écoute l’enregistrement qui monte encore en violence :
"Et tu vas mourir ! Premier inventaire pourri, non-respect de la procédure, je te cartouche ! C’est la guerre !"
Après quelques lourdes secondes d’hésitation, le dirigeant réagit : "C’est un enregistrement qui est sorti d’un contexte que je n’ai pas dans le détail. En revanche, ce type de propos et de ton est inacceptable. C’est clair et net." Est-ce du harcèlement ?
Je dis que c’est inacceptable. Et quand il y a des comportements inacceptables, ils doivent être sanctionnés.
Dennis Maroldt, vice-président de Lidl
à "Cash investigation"
Et où se trouve aujourd’hui ce directeur régional ? "Il n’est plus dans le pays, il n’est pas en France", répond le vice-président.
Est-il dans le groupe Lidl ? lui demande Elise Lucet pour le magazine "Cash Investigation" (Facebook, Twitter, #@cashinvestigati). Denis Maroldt semble avoir des difficultés à confirmer le fait qu’il se trouve en Allemagne.
La journaliste lui rappelle le nombre de salariés Lidl licenciés, dont une infime partie est reclassée.
Alors, ce manager a-t-il été reclassé ? "Je ne ferai pas de commentaire", se satisfait de répondre le chargé des relations sociales et humaines de Lidl.
mam
VIDEO http://www.francetvinfo.fr/economie...r=EPR-502-[newslettervideo]-20170928-[video1]
Si le magasin est mal tenu, je te promets, je te promets que toi et moi, toutes les semaines, on se verra. Toutes les semaines ! Et ça va être à feu et à sang. Et le magasin, ça va être à feu et à sang ! Je vais te convoquer à longueur de semaine. Tu vas perdre une à deux semaines de salaire par mois, parce que je te mettrai six jours de mise à pied à longueur de temps…"
"Je te cartouche ! C’est la guerre !"
La mine grave, Denis Maroldt écoute l’enregistrement qui monte encore en violence :
"Et tu vas mourir ! Premier inventaire pourri, non-respect de la procédure, je te cartouche ! C’est la guerre !"
Après quelques lourdes secondes d’hésitation, le dirigeant réagit : "C’est un enregistrement qui est sorti d’un contexte que je n’ai pas dans le détail. En revanche, ce type de propos et de ton est inacceptable. C’est clair et net." Est-ce du harcèlement ?
Je dis que c’est inacceptable. Et quand il y a des comportements inacceptables, ils doivent être sanctionnés.
Dennis Maroldt, vice-président de Lidl
à "Cash investigation"
Et où se trouve aujourd’hui ce directeur régional ? "Il n’est plus dans le pays, il n’est pas en France", répond le vice-président.
Est-il dans le groupe Lidl ? lui demande Elise Lucet pour le magazine "Cash Investigation" (Facebook, Twitter, #@cashinvestigati). Denis Maroldt semble avoir des difficultés à confirmer le fait qu’il se trouve en Allemagne.
La journaliste lui rappelle le nombre de salariés Lidl licenciés, dont une infime partie est reclassée.
Alors, ce manager a-t-il été reclassé ? "Je ne ferai pas de commentaire", se satisfait de répondre le chargé des relations sociales et humaines de Lidl.
mam