Catalogne : un long chemin vers la liberté

Drianke

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Près de 40 000 personnes ont participé à des manifestations mardi avant que des affrontements n’éclatent face aux policiers. La mobilisation ne faiblit pas ce mercredi

Mardi soir, conteneurs en feu, charges policières : le centre de Barcelone a vécu des scènes de guérilla urbaine au deuxième jour des manifestations contre la condamnation des dirigeants séparatistes pour leur rôle dans la tentative de sécession de 2017. Après le blocage de l’aéroport de Barcelone lundi par des milliers de manifestants, la tension est montée d’un cran dans la région..
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Drianke

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Catalogne: "grève générale" et manifestation à Barcelone après de nouvelles violences

Grève générale" et manifestation massive: après une nouvelle nuit de barricades, les indépendantistes catalans convergeaient vendredi vers Barcelone pour ce qui s'annonce comme le point d'orgue de leur mobilisation contre la condamnation de leurs dirigeants par la justice espagnole.

A Barcelone, ville prisée des touristes internationaux, les effets de la grève étaient manifestes. La circulation était très faible pour un jour de semaine et sur la célèbre avenue des Ramblas, l'opéra du Liceu a annulé sa représentation vendredi tandis que la majorité des stands du marché de la Boqueria étaient fermés.

Les transports publics étaient aussi perturbés et selon le gouvernement, 55 vols ont été annulés à l'aéroport de Barcelone.

Ailleurs en Catalogne, plusieurs routes ont été coupées dès l'aube dont l'autoroute AP7 menant en France, près de la frontière entre les deux pays, selon les autorités locales.

Parties mercredi de cinq villes catalanes dans des "marches de la liberté", des milliers de personnes doivent arriver dans la grande métropole du nord-est de l'Espagne pour participer à une manifestation prévue à 17H00 locales (15H00 GMT).

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Au cinquième jour de la mobilisation contre les lourdes peines de 9 à 13 ans de prison infligées lundi à leurs leaders pour la tentative de sécession de 2017, les indépendantistes ont aussi convoqué cette "grève générale" pour paralyser la riche région qui représente un cinquième du PIB espagnol.

- Le "Clasico" reporté -

Face à l'impact de cette grève, notamment sur les transports, le constructeur automobile Seat a mis à l'arrêt son usine de Martorell près de Barcelone qui emploie plus de 6.500 personnes.

"Les dommages économiques que cela entraîne pour la Catalogne sont déjà importants", a estimé la numéro deux du gouvernement espagnol Carmen Calvo à la radio, en lançant un appel au calme à moins d'un mois des prochaines élections législatives dans le pays.

Les troubles en Catalogne impactent aussi le ballon rond, la fédération espagnole ayant décidé vendredi de reporter le "Clasico" du 26 octobre entre Barça et Real Madrid, une des rencontres les plus visionnées sur la planète. Les clubs devront fixer la date de la rencontre.

- Nouvelles barricades -

Cette journée de mobilisation, à l'appel de toutes les organisations indépendantistes, a été précédée par une nouvelle nuit de violences à Barcelone.

Jeudi soir, après deux manifestations pacifiques ayant rassemblé plusieurs dizaines de milliers de personnes, des centaines de jeunes, criant "Indépendance", ont monté des barricades enflammées dans le centre chic de la ville et lancé des cocktails molotov sur les forces de l'ordre, selon les journalistes de l'AFP sur place.

Une agence bancaire et une boutique de vêtements ont été saccagées, selon la police régionale qui a tiré des balles en mousse sur les manifestants.

Mardi et mercredi, Barcelone avait déjà vécu ces scènes de guérilla urbaine après de premiers heurts lundi lors du blocus de l'aéroport par quelque 10.000 manifestants.

Selon les autorités régionales, environ 110 personnes ont été interpellées depuis le début de la semaine dont 11 jeudi soir.

42 personnes ont été blessées à travers la région jeudi, dont 36 à Barcelone, selon les services de secours.

Nées de la frustration d'une partie de la base indépendantiste, deux ans après l'échec de la tentative de sécession de 2017, ces violences marquent un tournant pour le mouvement séparatiste qui s'est toujours targué d'être non-violent.

Dans les rues de Barcelone, comme dans le reste de la région, la question de l'indépendance divise.

Susana Medialdea, employée de 53 ans dans une boutique d'olives du marché de la Boqueria, reproche au gouvernement espagnol de refuser la réalité. "Quelque chose se passe dans cette région depuis plus de 7 ans", les gens qui veulent faire sécession de l'Espagne "ne sont pas juste quatre idiots", a-t-elle déclaré à l'AFP.

"Je suis catalane, catalane, mais je ne partage pas du tout ce projet indépendantiste, les gens se laissent manipuler et la jeunesse encore plus", a dénoncé pour sa part Carmen Isern, 75 ans.
 

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Manifestations en Catalogne : Pedro Sanchez pressé de réagir

Le chef du gouvernement espagnol Pedro Sanchez faisait face, dimanche, aux critiques de la droite qui réclame des mesures exceptionnelles en Catalogne dont les rues sont en ébullition depuis la condamnation, lundi, de neuf séparatistes.

À trois semaines des élections en Espagne, le chef du gouvernement Pedro Sanchez faisait face, dimanche 20 octobre, aux critiques acerbes de la droite qui réclame des mesures exceptionnelles en Catalogne, où la tension a toutefois nettement baissé samedi soir après plusieurs nuits de guérilla urbaine.

Aux cris de "Vive l'Espagne", des centaines de personnes se sont rassemblées devant le siège du gouvernement catalan, à Barcelone, à l'appel du parti libéral Ciudadanos. "Je voudrais que le gouvernement de mon pays défende tous les citoyens (...) face à ceux qui coupent des routes, face à ceux qui applaudissent la violence", a déclaré son chef Albert Rivera en demandant à Madrid de destituer le président indépendantiste catalan Quim Torra.

Les rues de Catalogne sont en ébullition depuis la condamnation lundi dernier de neuf séparatistes, pour la plupart anciens membres du gouvernement régional, à des peines allant de neuf à 13 ans de prison pour cette tentative de sécession.

"Un gouvernement dépassé par les évènements"

Une nouvelle manifestation convoquée par un mouvement indépendantiste devant la préfecture de Barcelone se tenait dimanche en fin de journée dans le calme. Au total, près de 600 personnes ont été blessées dans les violences depuis lundi. Un policier était toujours dimanche dans un "état très grave" et une manifestante dans un "état critique", selon la maire de Barcelone, Ada Colau.

"Que doit-il se passer de plus en Catalogne pour rétablir l'ordre ? (...) Qu'ils mettent le feu à Barcelone ? Ils le font tous les soirs", a lancé devant ses partisans à Tolède le chef du Parti Populaire (droite) Pablo Casado, dans un discours aux accents de campagne électorale alors qu'approchent les législatives du 10 novembre.

"Il faut un gouvernement capable de prévoir ce qui se passe, pas un gouvernement dépassé par les évènements", a-t-il ajouté.

Une fin de non-recevoir pour Torra

"Il n'y a pas de dialogue possible avec ceux qui font que la Catalogne brûle", avait-il affirmé plus tôt dans un entretien publié par El Pais, en référence à Quim Torra qui a réclamé samedi à Pedro Sanchez d'ouvrir des "négociations sans conditions".

Pedro Sanchez, arrivé au pouvoir en juin 2018 notamment grâce aux voix des députés indépendantistes, a opposé une fin de non-recevoir à Quim Torra et exigé qu'il condamne sans ambiguïté les violences et reconnaisse que la moitié des Catalans ne veulent pas faire sécession de l'Espagne.

Selon un sondage publié en juillet par le gouvernement catalan, 44% des habitants de la région sont favorables à l'indépendance tandis que 48,3% y sont opposés.

Cinq nuits de troubles

Après cinq nuits de troubles, particulièrement violents vendredi soir, la Catalogne a fini par retrouver samedi un calme relatif. Seulement 14 personnes ont dû être prises en charge par les services de secours dans l'ensemble de la région, contre 182 vendredi..........................

https://www.france24.com/fr/2019102...pedro-sanchez-espagne-independantistes-droite
 

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Des centaines de milliers d’indépendantistes catalans manifestent à Barcelone

PROTESTATION 350.000 personnes ont participé à une marche pacifique, première grande manifestation depuis les troubles qui ont fait 600 blessés en Catalogne

Des centaines de milliers de militants indépendantistes catalans sont descendus samedi dans le centre de Barcelone dans une nouvelle démonstration de masse après les violences qui avaient suivi la condamnation de dirigeants séparatistes pour avoir tenté de faire sécession de l' Espagne.

Quelque 350.000 personnes, selon la police municipale, ont répondu à l’appel des deux grandes associations Assemblée nationale catalane et Omnium cultural, pour défiler dans le calme près du parlement régional.

« Nous manifestons pacifiquement »

Brandissant des drapeaux indépendantistes, ils criaient « liberté pour les prisonniers politiques » ou « dehors les forces d’occupation » lorsqu’ils apercevaient des policiers. « Nous manifestons pacifiquement, nous ne sommes pas violents contrairement à ce que disent les médias espagnols », a assuré Manuela Muñoz, 57 ans, employée dans une usine chimique.

Dans la soirée, les unités anti-émeutes a chargé des milliers de manifestants rassemblés près du quartier général de la police à l’appel des Comités de défense de la république (CRD), plus radicaux.

C’est la première grande manifestation à Barcelone depuis les troubles qui ont fait au total quelque 600 blessés en Catalogne dans les jours qui ont suivi la condamnation par la Cour suprême de neuf leaders séparatistes à des peines de jusqu’à 13 ans de prison.

Au soir même de la sentence, le 14 octobre, quelque 10.000 personnes avaient tenté de paralyser l’aéroport de Barcelone, se heurtant à la police qui les a empêchés d’entrer. Barricades en feu, jets de pavés, de billes d’acier et de cocktails Molotov contre la police qui ripostait avec des gaz lacrymogènes et des balles en caoutchouc ou en mousse : des scènes de combat de rue inédites se sont déroulées en Catalogne, où le mouvement séparatiste s’est pourtant toujours voulu pacifique.

Marche anti-indépendantiste ce dimanche

Dimanche, la rue sera aux anti-indépendantistes. Ils veulent « dire "ça suffit" à la violence que nous avons vécu et à la confrontation » cherchée par le gouvernement régional séparatiste, a expliqué le président de l’association Societat civil catalana, Fernando Sánchez Costa.

Des membres du gouvernement socialiste espagnol, dont le ministre des Affaires étrangères, le catalan Josep Borrell, prochain chef de la diplomatie européenne, se joindront à la marche. Les élus de l’opposition de droite aussi, qui réclament au gouvernement des mesures exceptionnelles contre les violences en Catalogne, à l’approche des élections législatives du 10 novembre. Le chef de l’exécutif Pedro Sánchez s’y refuse jusqu’à présent.

 

Drianke

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A Barcelone, les opposants à l’indépendance sortent du silence
Des dizaines de milliers de Catalans opposés aux indépendantistes ont défilé dimanche 27 octobre.

C’est une marée de drapeaux espagnols qui a inondé le Passeig de Gracia, au cœur de Barcelone, dimanche 27 octobre, à l’appel de l’association unioniste Société civile catalane (SCC). D’ordinaire peu enclins à se mobiliser, plus de 80 000 Catalans opposés à l’indépendance de la région, selon la police municipale, 400 000 selon les organisateurs, ont manifesté contre la violence qui s’est emparée des rues de la ville depuis la condamnation de neuf leaders indépendantistes par la Cour suprême à des peines de neuf à treize ans de prison.

Une quarantaine de blessés, dont la moitié de policiers, ont encore été recensés la veille au soir, en marge d’une manifestation indépendantiste qui avait rassemblé près de 350 000 personnes, selon la police municipale, 750 000 selon les organisateurs.

En tête du cortège, le ministre espagnol des affaires étrangères par intérim et futur chef de la diplomatie européenne, le Catalan Josep Borrell, a plaidé pour « une réponse civique face aux manifestations extrêmement violentes des derniers jours ». « Ce sont les plus violentes qu’a connues l’Espagne depuis les années 1980, et elles ont laissé près de 280 policiers blessés » affirme-t-il au Monde.

« Toute solution (à la crise catalane) passe par le retour de l’ordre public et la restauration de la capacité de dialogue. Mais cela est très difficile quand le principal représentant de l’Etat en Catalogne incite les gens à manifester le matin et le soir envoie la police pour les réprimer et que l’on assiste à une utilisation sectaire des institutions au service d’une partie seulement de la population », ajoute-t-il en référence aux appels à la désobéissance du président du gouvernement catalan, l’indépendantiste radical Quim Torra.

« Qu’avez-vous fait de la Catalogne ? »
A ses côtés, le ministre de l’équipement, José Luis Abalos ou encore le président du sénat, le Catalan Manuel Cruz, ont eux aussi pris part à la manifestation. Tout comme les présidents du Parti populaire (PP ; droite), Pablo Casado, et du parti libéral Ciudadanos, Albert Rivera, ou encore l’ancien premier ministre français, Manuel Valls. « Je suis venu défendre la Catalogne, l’Espagne et l’Europe des nationalismes et dire que l’Espagne est un beau pays, basé sur l’Etat de droit », explique au Monde l’actuel conseiller municipal à Barcelone.

https://www.lemonde.fr/internationa...pendance-sortent-du-silence_6017125_3210.html
 

Drianke

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Tension maximum en Catalogne sur fond de rapprochement PP-PSOE

n pleine campagne électorale pour les deuxièmes élections législatives dans la même année, le PSOE et son président du gouvernement en fonction, Pedro Sánchez, s’escriment à faire monter la tension en adoptant des positions de plus en plus fermées et provocatrices envers la Catalogne, dans le contexte d’une crise institutionnelle aiguë liée à la revendication indépendantiste catalane.

Pedro Sánchez et le gouvernement espagnol multiplient les décisions d’opposition frontale aux institutions et à la société catalanes : refus de répondre au téléphone et de s’entretenir avec le président catalan tout en se moquant lors de ses meetings de ses appels répétés au dialogue, interdiction de l’action extérieure de la Generalitat, censure des débats au Parlement de Catalogne, prohibition des services numériques catalans, fermeture des sites internet de plateformes civiques qualifiées « d’organisations criminelles » (sic), nouveau mandat d’arrêt européen contre Puigdemont et les exilés politiques et menaces directes contre la Belgique, envoi de renforts policiers en Catalogne, interdiction d’exposition, censure de la TV catalane et un long etc. Il ne se passe pas un jour sans que la presse catalane n’ait à se faire l’écho de nouvelles mesures qui semblent avoir pour objet d’humilier et de soumettre par la force et la censure l’expression politique indépendantiste des Catalans.

Une stratégie qui semble destinée à obtenir le meilleur résultat électoral aux prochaines législatives espagnoles d’une part (l’anti-catalanisme paye généralement bien), et d’autre part à préparer, dans la perspective d’un maintien au gouvernement des socialistes, une politique renforcée de répression de l’indépendantisme. En effet, la campagne électorale qui a commencée voit le PS durcir son discours anti-indépendantiste, alors que les paroles du leader du PP – Pablo Casado – se modèrent curieusement. Comme si chaque parti cherchait à aller chasser sur le terrain de son « adversaire » les voix nécessaires à obtenir, ou du moins à se rapprocher le plus possible de la majorité absolue. Comme si, indiquent les commentateurs de l’actualité politique, était en train de se préparer une alliance, une union sacrée destinée à disposer de l’appui parlementaire nécessaire pour mâter la révolte catalane.

Enquête électorale et sondage sur l’indépendance.....

 

Drianke

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La frontière franco-espagnole bloquée par des indépendantistes catalans

Dans un communiqué diffusé sur Twitter, l’organisation Tsunami démocratique a écrit : « Tous à La Jonquera », la ville frontalière entre France et Espagne.


Au lendemain des élections législatives espagnoles, des indépendantistes catalans ont commencé à bloquer dans les deux sens, lundi 11 novembre, l’autoroute qui relie l’Espagne à la France au niveau de la frontière. L’autoroute AP-7, connue aussi sous le nom d’« autoroute de la Méditerranée », relie la frontière française du col du Perthus à Estepona en Andalousie, près de Gibraltar.

Dans un communiqué diffusé sur Twitter, l’organisation Tsunami démocratique a écrit : « Tous à La Jonquera », la ville frontalière entre France et Espagne. « Cette mobilisation est un cri adressé à la communauté internationale pour qu’elle fasse comprendre à l’Etat espagnol que la seule voie, c’est s’asseoir et parler », a indiqué cette plate-forme sur son application de messagerie chiffrée Telegram. Les Comités de défense de la République (CDR), formés depuis 2017 de collectifs d’indépendantistes radicaux, ont également appelé à gagner La Jonquera.

Article réservé à nos abonnés Lire aussi « Endommager l’économie » de la Catalogne, la méthode radicale des indépendantistes
Des dizaines de véhicules bloquaient la circulation au niveau de la frontière, et plusieurs dizaines de personnes sont sorties des voitures pour monter une barricade. D’autres ont commencé à installer une estrade dotée de haut-parleurs et de projecteurs apportés dans des camionnettes.......

https://www.lemonde.fr/internationa...s-independantistes-catalans_6018760_3210.html


L’action a provoqué une coupure de la circulation sur plus de 20 kilomètres, selon le service régional d’information routière en Catalogne. Il s’agit d’une nouvelle action de protestation contre la condamnation mi-octobre de neuf dirigeants indépendantistes catalans à de lourdes peines de prison pour leur rôle dans la tentative de sécession de 2017. Les législatives espagnoles, marquées par un léger recul des socialistes au pouvoir et un bond de l’extrême droite, compliquent encore plus la formation d’un gouvernement.
 
Le même problème que pour l'écosse?MDR
Certainement pas ! l'Écosse est viable (même si elle ne l'est pas dans l'absolu) comparé à la catalogne ! Je ne comprend pas à quoi va leur servir l'indépendance !
Ils auront besoin d'une armée, une aviation, une marine, un parlement, une banque centrale, le timbre, un passeport, des accords avec tout les pays du monde, des élections tout les x années, de l'énergie... tout cela à mon avis n'est pas économiquement viable
 
A

AncienMembre

Non connecté
je trouve ce mouvement indépendantiste débile.

l'espagne a une histoire comme Royaume et Etat unifié depuis des siècles. On est censé construire l'Europe et s'unir. A quoi bon ca sert de créer des pays artificiels de quelques millions d'habitants?

C'est comme le coup de la "Macédoine du nord" qui a fait iech toute l'Europe pour se mettre d'accord sur la dénomination,

voire tous ces pays issus de l'Ex Yougoslavie qui se sont entretués pour des questions totalement minimes alors qu'ils parlent la même langue (serbo croate) à part quelques variations régionales totalement intercompréhensibles.

Et si maintenant les Bretons demandaient leur indépendance, et les Basques, et les Alsaciens, et les Gascons, et les Vendéens ?

n'importe quoi vraiment. C'est encore une variante débile du communitarisme et de toute manière une manifestation d'un nationalisme étriqué et égoiste. A vomir.
 

Drianke

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Bretagne et Pays Basque ont leur culture, leur langue et parmi eux des individus qui veulent leur indépendance....en quoi celà vous gêne? restez européens si vous voulez ou français d'autres se revendiquent bretons ou basques ou catalans!!!

Et si maintenant les Bretons demandaient leur indépendance, et les Basques, et les Alsaciens, et les Gascons, et les Vendéens ?

n'importe quoi vraiment. C'est encore une variante débile du communitarisme et de toute manière une manifestation d'un nationalisme étriqué et égoiste. A vomir.
 

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@remake sujet en cours ici j'avais déjà posté cette info....

À la frontière franco-espagnole, le face-à-face était attendu. Il a eu lieu ce mardi matin. La police catalane et la gendarmerie française sont intervenues dans une opération conjointe pour déloger les centaines d'indépendantistes catalans qui bloquaient l'autoroute A9 depuis lundi. 18 ressortissants espagnols ont été interpellés par les forces de sécurité françaises. Les insultes ont fusé et des manifestants ont été molestés, mais de source officielle, il n'y a pas eu de blessé. Les activistes catalans avaient investi un tronçon d'autoroute au niveau de La Jonquère et y avaient passé la nuit pour protester contre la condamnation à de lourdes peines de prison de neufs dirigeants indépendantistes mi-octobre en Espagne. Le blocage dans les deux sens de circulation avait conduit à la fermeture de l'autoroute sur un axe très fréquenté, 3 à 5000 camions traversant cette frontière chaque jour.

 

Espagne : comment un rappeur a mis le pays à feu et à sang​

La condamnation du rappeur Hasél pour « apologie du terrorisme » et « calomnies contre la monarchie » a créé un émoi en Espagne et divise profondément la gauche.​


De notre correspondant à Madrid, François Musseau
Publié le 20/02/2021 à 19h05 - Modifié le 21/02/2021 à 10h26
Ce samedi, à Madrid, une nouvelle manifestation de colère a été convoquée pour protester contre l'incarcération d'un rappeur catalan, alias Hasél, en début de semaine. Et, d'une manière plus générale, contre les prétendues limites à la liberté d'expression. Une nouvelle fois, des altercations violentes se sont produites entre des manifestants majoritairement jeunes et de gauche – proches de Podemos ou de mouvements anticapitalistes et anarchistes – et les forces de l'ordre.
Depuis mardi, des affrontements ont eu lieu dans tout le pays, faisant des dizaines de blessés parmi la police et les protestataires, dont une jeune fille ayant perdu un œil après l'impact d'une balle en caoutchouc. Les manifestations ont eu lieu tout particulièrement à Madrid et en Catalogne, d'où est originaire le rappeur en question. « À bas l'État fasciste et la monarchie ! », « Pour la pleine liberté d'expression ! » sont quelques-uns des slogans que l'on pouvait lire et entendre au sein de ces marches.


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Débat national sur la liberté d'expression​

Le rappeur Hasél – de son vrai nom Pablo Rivadulla Duro, 32 ans, d'idéologie libertaire et connu pour ses propos provocateurs à l'encontre des pouvoirs en place, tout particulièrement la monarchie – a été incarcéré mardi 16 février, après qu'un tribunal de Lérida (sa ville natale, en Catalogne) l'a condamné à neuf mois de prison ferme pour « apologie du terrorisme » et « calomnies contre la monarchie ». Vendredi, une autre condamnation – à deux ans et demi de prison – a été confirmée contre lui par un autre tribunal pour « obstruction à la justice » et « menaces » à un témoin dans un procès à qui il avait proféré : « Je vais te tuer, fils de ****, je t'aurai, va ! »

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Les manifestants réclament la libération du rappeur.© Isabel Infantes / Sputnik / Sputnik via AFP
Ce qui aurait pu se limiter à des heurts entre policiers et manifestants antisystème a dérivé en un débat national sur les limites de la liberté d'expression et en une crise politique majeure. Si les partis de droite condamnent à l'unisson les « provocations » du rappeur Hasél, les échauffourées autour de cette affaire ont provoqué un profond fossé entre les socialistes au pouvoir et leur allié de coalition Podemos – équivalent espagnol de La France insoumise. Le chef du gouvernement, Pedro Sánchez, n'y est pas allé dans la demi-mesure : « Dans une démocratie pleine comme l'Espagne, la violence est inadmissible. »

La gauche divisée​

En face, son vice-président – et chef de file de Podemos – Pablo Iglesias a, lui, pris le parti des manifestants en contestant précisément « la qualité démocratique » de son pays et a fustigé les prétendus « abus policiers ». À en croire le rapport annuel Democracy Index publié par la revue britannique The Economist, l'Espagne apparaît en 22e position, devant les États-Unis, l'Italie ou la France. Pablo Echenique, un autre dirigeant de Podemos, s'est même fendu d'un tweet affirmant sa « sympathie à l'égard de jeunes antifascistes exigeant justice et liberté d'expression ». L'« affaire Hasél » met en évidence les contradictions de Podemos, un parti au pouvoir qui craint de perdre le soutien de ses bases et recourt ainsi à des diatribes enflammées en faveur des manifestants et contre les forces de l'ordre – dont le nombre de blessés est cependant presque aussi élevé que chez les manifestants.
 
L'incarcération du rappeur Pablo Rivadulla Duro réveille une vieille animosité à gauche contre un supposé autoritarisme et le sentiment que la pénalisation de certains propos (surtout contre la monarchie) est un legs de la dictature franquiste. Hasél est ainsi devenu un référent d'une liberté d'expression sans frein et de bienvenus propos iconoclastes. En janvier, quelque 200 artistes – dont le cinéaste Almodóvar et l'acteur Bardem – signaient une pétition pour sa défense et contre son incarcération, allant jusqu'à comparer l'Espagne à des nations comme la Turquieou le Maroc.

Intolérance​

En y regardant de près, le cas du rappeur est néanmoins entaché d'une incessante agressivité intolérante et d'une systématique propension à provoquer. « Il est impliqué dans quatre affaires, souligne le chroniqueur Santiago González. Et, dans chacune, il montre qu'on peut être un délinquant avec les mots. » L'écrivain Julio Llamazares, pourtant peu suspect de sympathies à droite, s'étrangle face à des « manifestations réclamant la liberté d'expression pour un idiot qui, dans ses chansons, fait l'apologie des attentats de l'ETA, incite au meurtre de politiques ou revendique la pire phallocratie sexuelle contre les femmes ».



Pour l'heure, le rappeur Hasél est entre quatre murs, dans l'attente que son affaire soit révisée par la justice, laquelle doit se prononcer sur des jugements en suspens. Pendant ce temps, le climat social risque de se détériorer, alimenté par les frustrations liées à la pandémie et par l'entrée en scène des extrémistes de droite de Vox, appelant à la chute du gouvernement de Pedro Sánchez, « complice des terroristes gauchistes de la rue ».

 

Les indépendantistes catalans sortent encore plus renforcés du scrutin régional​

Actualités Espagnoles - Page 9 53929210

Pere Aragonès est pressenti pour présider le nouveau parlement catalan

Si les élections régionales anticipées en Catalogne ont été remportés, dimanche 14 février 2021, par le Parti socialiste catalan (PSC) avec 23% des suffrages et trente-trois (contre 17 avant) des 135 sièges , les indépendantistes pourraient bien conserver l'exécutif du Parlement.

Le PSC, affilié au Parti socialiste ouvrier espagnol du chef du gouvernement espagnol Pedro Sánchez , entend présenter à l'investiture son candidat Salvador Illa, ministre espagnol de la Santé, venu de Madrid pour "tourner la page de l'indépendance", selon ses propres termes. Il trouvera pourtant face à lui justement des indépendantistes renforcés par ce scrutin et qui, ensemble, disposent de la majorité absolue avec quatre sièges en plus. Ceux d'Esquerra (ERC - centre-gauche), les plus modérés, obtiennent trente-trois sièges, ceux d'Ensemble pour la Catalogne (Junts - centre-droit), trente-deux. Leur coalition préside le Parlement depuis 2017. Il faut encore ajouter les neuf voix de la CUP (gauche indépendantiste radicale).

ERC, qui soutient Pedro Sánchez au parlement de Madrid depuis 2018 et lui permet de conserver le pouvoir, devrait fournir le prochain président de l'exécutif catalan en la personne de Pere Aragonès.

Amnistie pour les responsables indépendantistes ?

Ciudadanos s'effondre et passe de trente-six à six députés. Deux autres faits marquants ont ponctué cette élection : L'arrivée, pour la première fois du parti d'extrême-droite Vox, au Parlement avec onze sièges et le plus faible taux de participation depuis la fin de la dictature avec 53,5% de votants (contre 79% en décembre 2017).

En octobre 2017, l'organisation d'un référendum d'autodétermination, interdit par la justice espagnole, et une tentative de sécession du Royaume se soldait par une crise politique en Catalogne. Elle provoquait l'exil de Carles Puigdemont, président du parlement catalan, en Belgique, ainsi que l'arrestation de neuf dirigeants indépendantistes, toujours incarcérés après leurs condamnations par la Cour suprême à des peines de neuf à treize ans de prison. Si Pere Aragonès devient président du parlement catalan, il pourrait bien négocier une amnistie. Mais aussi organiser un nouveau référendum sur l'indépendance, élaborer, cette fois, avec l'assentiment du gouvernement espagnol. Ce qui semble un voeu pieu.
 
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