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Ce que l'on sait des accusations de harcèlement et d'agressions sexuelles au sein de l'unef
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[QUOTE="remake, post: 15595443, member: 285471"] Une militante accuse notamment un "membre de la direction du syndicat entré à l'Unef au milieu des années 2000", Grégoire T., de l'avoir violée lors de la Fête de l'Humanité, à La Courneuve (Seine-Saint-Denis), en septembre 2014. Deux ans plus tard, le même responsable s'invite chez elle, à Paris. La jeune femme "a trop bu". "Il commence à me déshabiller. J’essaye de le repousser, de lui dire que je ne veux pas, mais je n’ai plus de force. A ce moment-là, je me sens comme une poupée, sans vie, confie-t-elle. Il me viole. Il n’y a pas d’autres mots." La militante a porté plainte en janvier, précise Libération. Une ancienne petite amie de Grégoire T. affirme elle aussi avoir été violée en juillet 2014. Selon le quotidien, elle "s'apprête" à porter l'affaire en justice à son tour. [B]La direction de l'Unef est accusée d'avoir tardé à réagir[/B] Au-delà des abus sexuels en eux-mêmes, les témoignages recueillis par Libération accusent la direction de l'Unef de ne pas y avoir mis un terme. Lorsque des militantes ont protesté contre l'attitude de Jean-Baptiste Prévost, elles se sont vu opposer une fin de non recevoir. "A chaque coup, on me répondait : 'T’as des preuves de ce que tu avances ? Tu ne peux pas dire ça, c’est le président'", affirme Elodie Le Moigne. Les responsables de l'Unef auraient également tardé à sanctionner un étudiant rentré dans l'organisation au milieu des années 2000. Celui-ci aurait fait l'objet de plusieurs signalements pour des agressions sexuelles. Une militante raconte avoir dormir chez lui, en 2013, après avoir raté son train à la fin d'une soirée. Au petit matin, elle est réveillée par cet étudiant, qui a "ses mains sur [ses] seins et dans [sa] culotte". "J’ai essayé de le repousser, il insistait, raconte-t-elle. Je me suis laissée tomber du lit pour lui échapper et je suis partie sans rien dire." Plusieurs militantes tentent d'obtenir l'exclusion de ce membre du syndicat, élève à la Sorbonne. Mais la commission de contrôle de l'Unef refuse. "On nous a répondu que ça ne pouvait pas porter sur des violences sexuelles, on nous a baladées", assure Lauranne Witt, une ancienne dirigeante du syndicat. Ce n'est qu'en 2014 que le comportement de ce militant est officiellement épinglé et que celui-ci est prié de se tenir à l'écart des évènements de l'Unef. [B]La culture du secret reste forte au sein de l'organisation[/B] "Evidemment, il y a plus de victimes mais elles ne sont pas toutes prêtes à parler", commente Laure Bretton, coauteure de l'enquête, interrogée par franceinfo. Les militantes qui ont accepté de parler à Libération expliquent avoir longtemps gardé le silence de peur de perdre leur place au sein de l'Unef. "C’est une organisation qui fonctionne en vase clos, analyse la journaliste. Une des victimes me disait : 'En fait, on mange Unef, on dort Unef, on baise Unef'." On nous apprenait à nous blinder, la force était valorisée et permettait de progresser dans le syndicat. Parler aurait été un aveu de faiblesse.Une ex-responsable régionale de l'Unefà "Libération" Arrivée à la présidence en 2016, Lilâ Le Bas assure avoir mis en place des outils pour enrayer ces violences et libérer la parole : des réunions non mixtes, des ateliers sur le consentement... "Blâmer l’organisation, c’est trop facile : il s’agit de comportements individuels", estime la patronne de l'Unef. Et de défendre : "Une pléiade de schémas sexistes ont été déconstruits par nos outils, ils permettent aujourd’hui aux femmes de parler sans avoir peur de nuire à l’image de l’organisation." francetvinfo [/QUOTE]
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