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[QUOTE="TheNeuroGirl, post: 16312491, member: 390560"] [B]Partie III[/B] Deux heures passent rapidement, je me réveille avant même que l’alarme ne sonne et décide de me rendre à la consigne avant la fin de ma réservation. En route, j’observe des bornes permettant d’imprimer les cartes d’embarquement et les étiquettes pour bagages en soute. Sans réfléchir, et plutôt mécaniquement, j’effectue le nécessaire pour gagner du temps et, pardessus tout, économiser des pas sur le chemin du retour ! En arrivant à la consigne, aucune attente, les lieux sont quasiment déserts, ce qui n’est pas pour me déplaire ! Le jeune homme n’est pas là, le responsable me reçoit à nouveau. Comme indiqué plus tôt, je lui tends ma pièce d’identité. Il me regarde et répond : « Non, je me souviens de vous, inutile ! » Après tout, c’est lui qui m’a enregistrée… Il m’explique que ma valise arrivera par un certain côté de la pièce où se trouve un tapis. Il m’indique « par là, par là » en pointant du doigt. J’ai beau regarder, je ne vois que les valises en vente. Certes elles sont de la même couleur de la mienne, mais il ne s’agit pas d’elle. Il m’explique à nouveau les choses mais, une fois de plus, je comprends mal et au moment où je semble intégrer ses explications, une employée m’apporte ma valise. Je la remercie puis me tourne vers lui en disant : « désolée, en l’espace d’un instant, j’ai cru que vous aviez laissé ma valise aux côtés de celles qui sont exposées et je me demandais l’intérêt d’avoir payé une consigne ! » ; et lui de me répondre: « c’est rien, vous avez l’air fatiguée, ça doit être le voyage ! ». J’acquiesce, récupère tant bien que mal mon ogre de bagage et le mets à terre pour tenter d’y coller la fameuse étiquette d’enregistrement. Un genou à terre, je regarde l’étiquette d’un mètre de long et me demande sur quelle longueur décoller le verso. Elle doit être suffisamment large pour adhérer au manche de la valise mais pas, non plus, au point de pouvoir être facilement arrachée. Les questions fusent dans ma tête. « Bon Dieu, ce billet a été payé, pourquoi des employés ne s’en chargent-ils plus ?! Après tout, je ne travaille pas pour Air France ?! Je suis une scientifique, pas une secrétaire… Qu’est-ce que leur métier peut-être agaçant… Et si je me loupe, je suis bonne pour sortir de la file d’enregistrement, marcher davantage de kilomètres pour trouver une borne, réimprimer l’étiquette, batailloner pour la remettre et prier pour que… » Je suis soudainement tirée de ma rêverie : « Tu sais comment la mettre ? » Je ne reconnais que trop bien cette chemise blanche et ce pantalon noir. Le jeune homme du premier guichet se trouve face à moi. Comme à mon habitude, je préfère me débrouiller seule. Je le regarde gentiment et lui réponds « Euh… Oui, merci, ça ira… » C’est-à-croire que les hommes ne nous entendent pas lorsqu’on leur dit être tout aussi capable. Il pose un genou à terre, et me regarde dans les yeux. Les secondes semblent longues, gênée, je baisse la tête et continue à me battre avec la stupide étiquette. Il fait fie de ce que je lui ai dit, me l’ôte des mains et me dis : « Regarde, c’est comme ça qu’on s’y prend. Tu décolles cette partie, noues un nœud autour de l’anse et c’est réglé ». Je suis piquée dans ma fierté et me demande pourquoi est-ce qu’il s’est permis de me tutoyer et d’intervenir ainsi… Je n’ai pas le temps de rouspéter, il tient déjà les rennes. Je le regarde finir, puis consens à mettre mon égo de côté. Je lui souris et le remercie, à la suite de quoi, il me demande si je parviendrai à remettre le monstre sur le chariot. Je lui réponds positivement d’un signe de tête. Il me regarde quelques secondes d’un air amusé puis s’oriente vers un guichet à l’opposé du magasin. De vous à moi, je conçois à mettre ma fierté de côté quelques secondes, et à reconnaître que j’avais, effectivement, besoin d’aide et que cette main tendue était plus que bienvenue ! Sous le coup de la fatigue et de l’énervement, je n’y serai pas parvenue seule ou alors pas aussi bien… C’est ridicule, d’être aussi faible ! Bref, en sortant, je remercie le responsable et, mon chariot, passe devant le guichet du jeune homme. Je lui souris encore en disant « merci beaucoup », à la suite de quoi, il me fait un clin d’œil ravageur suivi d’un sourire complètement dévastateur ! Amusée, je me contiens de rire et m’oriente vers la sortie. Partie IV et peut-être V, bientôt :) [/QUOTE]
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