Dans certains collèges, lycées
, la peur sest emparée des professeurs : les élèves nhésitent pas à les menacer ouvertement. Lagression peut être verbale, mais aussi physique et aller jusquà lusage de larme blanche.
Les temps ont changé. Naguère, on se plaignait de la violence infligée par les enseignants à leurs élèves (bastonnade, falaqa, coups sur les bouts des doigts ) et le monde de la pédagogie et de léducation, en émoi, criait au scandale, à la maltraitance des enfants. Aujourdhui, la donne a changé. Ce sont plutôt les enseignants et le staff administratif des établissements scolaires qui dénoncent les avanies dune génération délèves dépourvue déducation et qui inflige aux éducateurs les pires humiliations. Les exemples et les témoignages ne manquent pas.
La scène se passe dans un lycée au quartier Hay Hassani à Casablanca, au mois de janvier dernier. On est en plein examen normalisé niveau brevet. La surveillante, 24 ans, professeur de philo dans le même lycée, essaye non sans difficulté de mettre de lordre dans la classe et dempêcher la fraude. Les élèves nen ont cure, certains, pour lintimider, se mettent à linvectiver, usant dun langage vulgaire. Lun deux, particulièrement irascible, la menaçe ouvertement de représailles une fois dans la rue si elle ne le laisse pas copier. «Il me fixait durant toute la séance dun regard menaçant, plein de haine, jétais terrorisée. Deux jours de calvaire. La surveillance fait tellement peur que tout le monde commence à la fuir», avoue la surveillante. Le deuxième jour, voyant les menaces et lagressivité de lélève monter dun cran, elle appelle alors la police avant de quitter létablissement pour assurer sa sécurité. La police arrive et dresse un PV de lincident. «A la fin, je me suis désistée. Le garçon était manifestement drogué et ne savait pas ce quil faisait. Si je maintenais ma plainte on ne le laisserait pas terminer son examen». En réalité, elle craignait que son agresseur se venge delle, et, Dieu sait de quelle manière il aurait agi.
En temps dexamen comme en temps normal, le climat au sein de certains collèges et lycées devient en effet électrique. Et il nest pas rare que larme blanche soit de la partie pour mieux intimider professeurs et personnel administratif. «Il nous est arrivé de découvrir des couteaux dans les cartables des élèves. Et de la drogue aussi. Une fois, on a trouvé dans le cartable dune fille de 14 ans une grosse plaque de hashich. On a été obligé dappeler la police», révèle Mohamed Abourachid, surveillant général dans un lycée casablancais.
http://www.lavieeco.com/news/societ...-se-font-agresser-par-leurs-eleves-21445.html
Les temps ont changé. Naguère, on se plaignait de la violence infligée par les enseignants à leurs élèves (bastonnade, falaqa, coups sur les bouts des doigts ) et le monde de la pédagogie et de léducation, en émoi, criait au scandale, à la maltraitance des enfants. Aujourdhui, la donne a changé. Ce sont plutôt les enseignants et le staff administratif des établissements scolaires qui dénoncent les avanies dune génération délèves dépourvue déducation et qui inflige aux éducateurs les pires humiliations. Les exemples et les témoignages ne manquent pas.
La scène se passe dans un lycée au quartier Hay Hassani à Casablanca, au mois de janvier dernier. On est en plein examen normalisé niveau brevet. La surveillante, 24 ans, professeur de philo dans le même lycée, essaye non sans difficulté de mettre de lordre dans la classe et dempêcher la fraude. Les élèves nen ont cure, certains, pour lintimider, se mettent à linvectiver, usant dun langage vulgaire. Lun deux, particulièrement irascible, la menaçe ouvertement de représailles une fois dans la rue si elle ne le laisse pas copier. «Il me fixait durant toute la séance dun regard menaçant, plein de haine, jétais terrorisée. Deux jours de calvaire. La surveillance fait tellement peur que tout le monde commence à la fuir», avoue la surveillante. Le deuxième jour, voyant les menaces et lagressivité de lélève monter dun cran, elle appelle alors la police avant de quitter létablissement pour assurer sa sécurité. La police arrive et dresse un PV de lincident. «A la fin, je me suis désistée. Le garçon était manifestement drogué et ne savait pas ce quil faisait. Si je maintenais ma plainte on ne le laisserait pas terminer son examen». En réalité, elle craignait que son agresseur se venge delle, et, Dieu sait de quelle manière il aurait agi.
En temps dexamen comme en temps normal, le climat au sein de certains collèges et lycées devient en effet électrique. Et il nest pas rare que larme blanche soit de la partie pour mieux intimider professeurs et personnel administratif. «Il nous est arrivé de découvrir des couteaux dans les cartables des élèves. Et de la drogue aussi. Une fois, on a trouvé dans le cartable dune fille de 14 ans une grosse plaque de hashich. On a été obligé dappeler la police», révèle Mohamed Abourachid, surveillant général dans un lycée casablancais.
http://www.lavieeco.com/news/societ...-se-font-agresser-par-leurs-eleves-21445.html